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5 août 2008

Le Koweït expulse un millier de travailleurs du Bangladesh,Grève des chauffeurs de bus au Bahreïn

Bulletin sur la lutte de classe dans le monde.
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Mardi 5 août 2008-N°222                           


grève du personnel de la source Perrier

(gr Perrier : Septième jour de grève groupe Nestlé) se poursuivait lundi à l’usine de Vergèze (Gard) pour la septième journée consécutive pour protester contre le licenciement, autorisé par le ministère du Travail, d’un élu du comité d’entreprise, a-t-on appris de source syndicale.
Dans la matinée, une délégation de salariés de la source Perrier a été reçue à la préfecture du Gard, à Nîmes, et a déposé une pétition signée par quelque 1700 personnes s’opposant au licenciement.
Elle a aussi demandé à la préfecture de transmettre une lettre au ministre du Travail Xavier Bertrand.
Dans ce courrier, les syndicats CGT, CFDT et FO demandent au ministre “de réviser” son autorisation de licenciement du trésorier du CE, autorisation motivée par le “trouble objectif caractérisé” qu’aurait provoqué dans l’entreprise son altercation, en dehors de l’usine, avec un agent de maîtrise.
“Il est permis de penser que l’information que vous avez reçue est incomplète ou ne reflète pas la réalité“, estiment les syndicats.
Durant les jours qui ont suivi l’altercation intervenue en octobre 2007, “les lignes d’embouteillage ont produit comme à l’habitude, sans qu’il n’y ait aucun trouble dans le fonctionnement de l’entreprise“, assurent-ils.
Pour étayer cette affirmation, les syndicats ont recueilli quelque 200 témoignages de salariés. Ils comptent les présenter mardi, lors d’une audience du Tribunal administratif de Nîmes qu’ils ont saisi afin d’obtenir la suspension de la mesure de licenciement.

Les travailleurs de l’habillement sont affamés pendant que les patron prospèrent
« Les travailleuses et travailleurs de l’industrie de l’habillement au Bangladesh sont affamés tandis que leurs patrons locaux font étalage de leur fortune et les grandes marques de prêt-à-porter s’approvisionnant dans le pays prospèrent », a déclaré Neil Kearney, Secrétaire général de la Fédération internationale des travailleurs du textile, de l’habillement et du cuir, lors d’une allocution à Dacca.
D’après M. Kearney, qui a qualifié la situation au Bangladesh d’« obscène », les propriétaires des usines locales vivent dans de véritables palais et sont conduits par des chauffeurs dans des véhicules des plus imposants et des plus élégants, cependant que les travailleuses et travailleurs qui produisent la source de cette richesse –des millions d’articles de confection exportés chaque jour du Bangladesh – vivent dans la pauvreté et touchent, dans la majorité des cas, des salaires inférieurs au minimum légal, qui représente actuellement 25 dollars par mois.
« C’est un scandale qui dépasse toute proportion », a dit M. Kearney. Et de poursuivre : «Les travailleurs sautent des repas pour pouvoir alimenter leurs enfants. » Une femme m’a confié aujourd’hui que son seul repas de la journée avait consisté dans une assiette de riz servie avec des légumes bouillis dans la cantine de l’usine à midi.
« L’inflation au Bangladesh a grimpé en flèche, avec une multiplication par deux des prix de certaines denrées alimentaires de base au cours des six derniers mois. D’après des rapports récents, 70% du revenu des travailleurs touchant le salaire de base au Bangladesh part désormais dans l’achat de riz uniquement. Même des cadres moyens relativement aisés m’ont affirmé qu’ils éprouvaient de la difficulté à joindre les deux bouts.”
« Le salaire minimum légal actuel, environ 25 dollars US, a été instauré il y a deux ans, soit douze ans après la précédente augmentation. En 2006, le salaire minimum ne représentait que la moitié environ de ce dont une famille avait besoin pour vivre. A l’heure actuelle, il représente moins d’un tiers du taux de salaire vital pour le Bangladesh.

Grève salariale des chauffeurs de bus au Bahreïn

Des chauffeurs au Bahreïn ont été à l’origine de fortes perturbations la semaine dernière lorsqu’ils décidé de faire grève, suite à l’échec de négociations salariales.
Plus de 40 chauffeurs employés par Cars Transport Corporation, ont participé à un arrêt de travail de 24 heures le 21 juillet. Les employé/es, représentés par le syndicat de la compagnie, réclament une majoration salariale de 80 BHD (212 USD) par mois. Les personnels gagnent en moyenne 200 BHD par mois (531 USD). Les longues négociations menées entre la société et le syndicat n’ont pas abouti à un accord.
Le ministre du Travail, qui a qualifié d’illégal le mouvement déclenché par les travailleurs, a accepté de superviser les négociations entre le syndicat et la société une fois que les chauffeurs auront repris le travail.
Bilal Malkawi, du Bureau de l’ITF dans le monde arabe, explique : « Les syndicats au Bahreïn donnent l’exemple aux Etats du Golfe. C’est important que les choses bougent dans le mouvement syndical, surtout dans certains Etats du Golfe où les syndicats n’ont pas droit de séjour et où les travailleurs se retrouvent sans protection parce qu’ils ne sont pas syndiqués. Ces derniers évènements au Bahreïn vont certainement influencer les autres travailleurs de la région, notamment les personnels migrants. »
FIOT, 31 juillet 2008

Pendant les congés, les sales coups continuent
A quelques jours des congés d’été, deux grandes entreprises, Renault et Saint-Gobain, viennent d’annoncer coup sur coup une réduction importante de leurs effectifs. Renault supprime entre 5 000 et 6 000 postes en Europe, dont un millier à Sandouville. Saint-Gobain supprime 6 000 emplois un peu partout dans le monde.
Renault venait pourtant d’annoncer des bénéfices confortables et un chiffre d’affaires en hausse. Mais, expliquait son PDG, Carlos Ghosn, « notre chiffre d’affaires ne progresse pas à l’allure que l’on pensait », et les suppressions d’emplois sont une « mesure d’anticipation ». Faut-il rappeler que le trust PSA Peugeot-Citroën a supprimé en à peine plus d’un an 14 000 postes dans ses différentes usines en Europe ?
Ces entreprises, parmi les plus grandes et les plus riches aussi, sont la partie émergée de l’iceberg, celles dont la presse parle un peu. Mais, à côté de celles-là, combien d’autres entreprises réduisent leurs effectifs ? Et, parmi elles, combien qui sont bénéficiaires ? Mais elles préfèrent, toutes, « par anticipation » assurer la hausse de leurs profits en faisant faire plus de travail par moins de travailleurs en les usant à mort avant de les rejeter.
Quoi d’étonnant si le nombre de ceux qui se retrouvent en dessous du seuil de pauvreté, c’est-à-dire en dessous de 880 euros par mois, avoisine aujourd’hui les huit millions de personnes, 13 % de la population, bien plus même que le nombre, déjà élevé, de chômeurs ? Ceux qui sont licenciés par les grandes entreprises, même s’ils retrouvent un emploi qui les fait sortir des statistiques du chômage, trouvent surtout un emploi précaire, intermittent ou à temps partiel non souhaité. Payés au tarif du smic, ces temps partiels se traduisent sur la feuille de paie par des sommes représentant les deux tiers, voire la moitié du smic.


Enseignants contractuels : Dépôt de plainte au BIT
En réaction à la répression qui s’est abattue sur eux lors du dernier rassemblement organisé à Alger, les enseignants contractuels, en grève de la faim depuis 21 jours, ont décidé de déposer deux plaintes, l’une au niveau du Bureau international du travail (BIT) et l’autre au niveau de l’Internationale des services publics (ISP), contre le ministère de l’Education nationale. La décision a été annoncée hier, lors d’une conférence de presse animée à Alger par un responsable du Conseil national des enseignants contractuels (CNEC). «En dépit du caractère pacifique de la manifestation, les enseignants ont été réprimés, insultés et humiliés par les policiers», déplore une syndicaliste. «Sommes-nous dans un Etat de droit ?» s’est interrogé un membre du bureau national du Snapap, avant de souligner que «l’attitude méprisante du ministère de l’Education à l’égard des grévistes renseigne, à plus d’un titre, sur la gestion totalitaire des affaires du secteur par M. Benbouzid».
En effet, depuis le début de la grève de la faim et en dépit de l’état de santé en détérioration des grévistes, le ministre de l’Education nationale a décidé tout simplement d’ignorer un mouvement qui pourrait avoir des conséquences désastreuses.
«28 enseignants ont été évacués vers l’hôpital depuis le début de la grève, alors que le ministère de la Santé n’a pas envoyé une délégation médicale pour s’enquérir de l’état de santé des grévistes», a déploré un membre du CNEC.
A la question de savoir pourquoi ils refusent de passer le concours de recrutement annoncé par le ministère de tutelle, les enseignants ont expliqué que ce concours n’a aucun sens. «Le concours est organisé une fois tous les cinq ans. Pis, les ingénieurs d’Etat, les licenciés en sociologie, en psychologie, pour ne citer que ceux-là, ne sont pas admis au concours, alors qu’ils enseignent depuis plusieurs années», a expliqué un syndicaliste du CNEC. Contrairement à M. Benbouzid qui affirme que le concours de recrutement est imposé par la fonction publique, les syndicalistes précisent que celui-ci est plutôt décidé par le ministère de tutelle.


Bénin : Les travailleurs de Mayfair s’organisent
Les travailleurs de la Société Mayfair las du traitement qui est fait de leurs conditions de vie et de travail par le patronat ont décidé de se constituer en une organisation syndicale et ont créé depuis hier à la Bourse du Travail à Cotonou leur syndicat.
« Si nous avons décidé de nous constituer en une organisation syndicale, c’est que nous nous sommes rendus compte de la dégradation de nos conditions de vie et de travail » a déclaré Célestin Assah ; président du comité préparatoire du congrès constitutif du syndicat des travailleurs de Mayfair tenu hier à la Bourse du Travail à Cotonou. «C’est soucieux de l’amélioration de notre situation que nous sommes ici » a-t-il poursuivi. Placé sur le thème « Travailleurs de Mayfair ! Mobilisons nous pour la défense de nos intérêts », le congrès constitutif a réuni tous les agents de la société.
La cérémonie d’ouverture du congrès a été présidée par le secrétaire général adjoint de la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (Cstb), en présence de quelques autorités du travail. Paul Essè IKO a salué le courage de ces travailleurs qui ont décidé de se constituer en syndicat malgré « les manœuvres d’intimidation organisées par le patronat ». Toute fois, il a, à cette occasion, déploré que la direction du travail soit toujours restée impuissante face aux licenciements abusifs qui suivent la création de syndicat dans les sociétés privées.


Le Koweït expulse un millier de travailleurs du Bangladesh
Les autorités koweïtiennes ont expulsé un millier de travailleurs du Bangladesh à la suite d’une grève, a annoncé dimanche le ministre des Affaires sociales et du Travail, tout en promettant de sévir contre les employeurs koweïtiens qui les exploitent.
Le ministre, Badr al-Douila, interrogé par la presse sur le nombre de travailleurs du Bangladesh expulsés après les mouvements de grève salariales a répondu: “un millier“.
“Ce sont ceux qui ont commis des violences” qui ont été expulsés, a-t-il dit, affirmant avoir délégué cinq représentants de son ministère à l’aéroport de Koweït pour s’assurer que ces travailleurs soient payés avant leur retour dans leur pays.
Le Koweït a connu récemment des grèves de travailleurs du Bangladesh, employés par des firmes de nettoyage et de gardiennage d’immeubles qui ont culminé le 28 juillet avec des violences et des dégradations de bien.
La police anti-émeutes a procédé alors à des centaines d’arrestations.
Des représentants de ces travailleurs se plaignent du fait que les salaires sont beaucoup plus bas que ceux qui avaient été promis lors de leur embauche au Bangladesh.
Ainsi, certains auxquels on a promis près de 200 dollars mensuels ne perçoivent une fois au Koweït que le quart de ce montant.
M. Douila a indiqué que son département allait proposer au Conseil des ministres de fixer le salaire minimum pour les gardiens d’immeubles à 70 dinars koweïtiens (265 dollars), celui des employés de nettoyage à 40 dinars (151 dollars) contre 30 dinars (114 dollars).

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