Equipementiers:les autorités allemandes dénombrent 45 faillites d'équipementier depuis novembre 2008
Infobref -2 juillet 2009 N° 258
Secteur automobile
Alors que de sources officielle , les autorités allemandes dénombrent 45 faillites d'équipementier depuis novembre 2008, la liste s' allonge elle aussi en France. L' équipementier Sonas Automotive, vient d' être repris par le groupe Halberg, un sous traitant automobile qui emploi 4300 salariés ( France et étranger). Le nouveau propriétaire n' a pas caché qu'il entendait réduire les effectifs de 850 actuellement à 593. Les salariés licenciés, ont obtenu du tribunal des indemnités de l' ordre de 18 000 euros plus 400 euros par année d' ancienneté. Pour ceux de New Fabris, un spécialiste d'usinage de pièces pour PSA et Renault, la liquidation judiciaire a été prononcée et du même coup c' est 366 salariés qui recevront leur lettre de licenciement de cette entreprise de Châtellerault. Ceux de Heuliez, ont voté la fin de la grève, après avoir découvert dans la presse les repreneurs potentiels de l' entreprise, un plan social est tout de même envisagé en fonction du repreneur.
Michelin, quant a lui vient de confirmer (17 06 2009) son intention de réorganiser son secteur, il va mettre en place un nouveau plan social prévoyant la suppression de 1093 emplois. Les plus touchés sont ceux du site de Noyelle-lès-Seclin, dans le Nord de la France qui seront ventilés sur d' autres sites.
En Allemagne, Opel à réussi à obtenir que les salariés renoncent à une partie de leur salaire ( leur prime de vacances) afin d' acquérir des participations de l' entreprise.
Nuevo exito de la huelga general en el sector del metal, que colapso todos los accesos a la factoria de Citroen
Extraits traduits du Gallicien( Galego) :
Nouveau succès de la grève générale dans le secteur de la
métallurgie qui a entraîné le blocage de l'usine Citroën de Vigo:
infos diffusées par la C.I G.
Dix-septième jour de grève.
Les ouvriers en assemblée votent pour une manifestation à St
Jacques de Compostelle( Santagio de Compostela) le lundi 29 juin.
Au
dix-septième jour de grève plusieurs milliers de travailleurs
ont bloqué les accès de Citroên-partiellement - et bloqué
totalement la circulation sur l'avenue où est situé cette usine.
la
manifestation et le blocage sont à la seule initiative de C.I.G.,
les CCoo et UGT préférant jouer aux jaunes ( galego: esquirois; esp
: esquiroles; ang : squirrel; fr : écureuil...)
Présence de plus
en plus massive des policiers
Piquets à Citroên : dès six
heures du matin malgré la présence massive des forces de l'ordre
qui ont réussi à empêcher la formation de piquets près de
l'usine. Les policiers étaient sur place depuis quatre heures du
matin et ont arrêté un ouvrier manifestant puis l'ont relâché.
Petite charge à Metalship
Forte présence des piquets à Metalship, arrêt de travail des
ateliers de cette usine, charge brutale des forces de l'ordre qui ont
tenté à coups de matraques et de balles caoutchouc de disperser les
piquets et ont opéré plusieurs arrestations.
Assemblée à
Barreras
A partir de neuf heures du mat jonction des
piquettistes à Barreras pour assemblée. Présence du secrétaire
confédéral pour les négociations collectivesl de C.I.G. Rappel par
le syndicalistes de la lutte de 2007, où des peines de prisons ont
été prononcées contre les grévistes ce qui a entraîné une
division syndicale.
Rupture de l'unité syndicale
Rappel de la position de C.I.G. sur les heures sup.en semaine et pour les week-end: pas d'heures sup tant que le patronat n'aurait pas de propositions concrètes, décision prise après deux mois de tergiversations patronale ; CCoo et UGT se sont abstenus à ce sujet. Le secrétaire confédéral a insisté sur l'attitude négative des deux syndicats et appelé à la reprise unitaire des actions.
Marche sur Compostelle/ Métal en lutte
Programmé pour ce
lundi 29 juin .
Manif en ville ( Vigo).
Délégation des travailleur/euses de l'Hôpital Général de Cies en soutien aux métalos.
Heurts devant Citroën . Nouvelles charges policières ;
rassemblement devant Citroën
Succès du blocage des avenues ;
retour à l'unité.
La
rencontre internationale des travailleurs de l'automobile (CITA) qui
va se tenir à Hanovre du 15 au 18 octobre se rapproche. Une fois
l'été passé, nous rentrerons dans la phase finale d'organisation
concrète du déplacement à Hanovre.
Dans le cadre de
la préparation à cette rencontre internationale, une
délégation de travailleurs de Daimler Benz d'Allemagne sera de
visite à Paris le week-end des 3, 4 et 5 octobre avec deux
temps forts :
-
Vendredi
3 juillet
sur le parking de PSA à Aulnay à la relève des équipes (14h)
-
Samedi
4 juillet
pour une rencontre et débats, à 15h à la Bourse du Travail de
Saint-Denis (M° Porte de Paris)
Prestataires de service
Le centre d' appels téléperformance le Mans en grève pendant 9 jours
( extrait la FEC FO)
Après neuf jours d’arrêt de travail à Téléperformance du Mans, les grévistes ont dû, ce lundi 4 mai, forcer le barrage des vigiles, investir les locaux et bloquer la direction face à l’intransigeance de celle-ci sur la revendication de la généralisation de la prime objectivée à tous les salariés.
Rappelons que la revendication à l’origine de la grève était celle de l’attribution d’une prime fixe de 600 euros.
La direction générale de Téléperformance France a, dès le début du mouvement, opposé son veto à toutes négociations sur la fixité de la prime, préférant engager un véritable bras de fer avec les salariés, escomptant ainsi sur leur épuisement financier et physique.
Assurances
Aux AGF, des licenciements...qui ne disent pas leur nom
( extrait du bulletin du Syndicat Démocratique des Employés Mécontents) SDEM.du 2/7/2009
On nous avait servi la cuisine du « zéro licenciement » en février 2008 à l’annonce de la fermeture de Reims, Montpellier, Nice et Grenoble prétendant qu’il ne fallait pas s’inquiéter car tout se passerait bien avec de bonnes négociations.
Eh bien, force est de constater qu’il n’en est rien, au moment où l’on nous annonce par mail «actualités opérations» la fermeture de Nice dans des termes plus que douteux : « Je tiens tout particulièrement à souhaiter aux collaborateurs qui s'engagent dans un nouveau départ, au sein de l'Entreprise ou en-dehors, une pleine réussite dans leur futur projet. »En effet, si certains s’en tirent correctement, combien de nos collègues sont aujourd’hui «en dehors» des AGF sans qu’ils ne soient aucunement volontaires ? Combien y a-t-il exactement de salariés licenciés sur les sites qui ferment ? Très difficile à savoir.
Un exemple : Reims. La fermeture a eu il y a trois mois le 30 mars. On devrait donc tout savoir avec précision sur ce site où il y avait 71 salariés. Si l’on prend la revue (N°63 04/09) de l’amicale des retraités AGF qui a suivi l’affaire de près, on a 40 retraites, pré-retraites ou « négociations », une dizaine de mobilités sur Paris, une sur Châlons-en-Champagne et 10, ayant opté pour une « démission » (!) faute de solutions adéquates. On pourra penser que la revue est mal renseignée ?
Prenons donc les chiffres « officiels » de la DRH centrale à la réunion de CEC du 25 mai (Plan d’adaptation : point d’avancement de la mise en œuvre sur le volet RH) : sur 71 salariés, 16 préretraites, 12 mobilités acceptées, 2 départs volontaires, et 41 « notifications », rubrique fourre tout dans laquelle la direction met à la fois des seniors qui préfèrent être licenciés et aux Assedic qu’en préretraite, et des salariés qui se retrouveront chômeurs. Donc combien de licenciés ?
On ne sait pas exactement.
La direction a choisi le brouillage et l’opacité pour mieux dissimuler ses sales coups !
Informatique : surmenage et salariés prestataires virés !
Fin 2007, les études informatiques furent scindées en deux directions : DSI (Directions de Systèmes Informatiques) chargés des études, et Direction du Développement, chargée de la réalisation. L’objectif annoncé était une optimisation du travail mais pour beaucoup d’entre nous, le travail fut parcellisé, les équipes éclatées. Cette restructuration semblait un préalable à l’externalisation à terme du développement informatique.
Cette nouvelle organisation nous avait été « vendue » à « iso effectif » (effectif sans changement) par la direction mais dès le début, les effectifs des équipes ont diminué, avec, au mieux, remplacement par des salariés en contrats de prestation. Et la direction a engagé jusqu’en 2010 un plan de 29 suppressions de postes à la Direction du Développement mainframe, avec convocations individuelles à la DRH pour susciter, obliger parfois, à la mobilité, interne ou externe aux AGF. En même temps s’est ajouté au travail réel une couche exacerbée de tâches bureaucratiques, souvent artificielles :
Coaching, « reporting », « validationning », autant de temps passé pour conforter l’autosatisfaction des dirigeants d’AGF dans leur politique !
Et maintenant, c’est l’arrêt précipité des contrats d’une centaine de prestataires en informatique qui est annoncée pour début Juillet 2009.
Il s’agit bien à nouveau de réelles suppressions de postes à l’informatique déjà complètement surchargée, puisque ces salariés de sociétés prestataires effectuent de fait le même travail que les salariés AGF. C’est un sale coup pour eux et cela signifie le report du travail sur ceux qui restent. L’avenir n’est pas dans la réduction du nombre d’informaticiens et le camouflage de la dégradation des conditions de travail, mais au contraire dans l’embauche de nombreux jeunes etde tous les prestataires qui le souhaitent !