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2 avril 2010

Les restructurations des secteurs financiers depuis les années 1980.

les__tats_et_le_capital(3282 visites au 2 avril 2010)

Echanges N° 111 Sommaire : Avant propos. 1-Les restructurations dans les banques et les assurances. a- Les banques b- Les assurances c- Les mutuelles. 2-Les grandes concentrations bancaires en Europe. a- quelques exemples de fusions b -Reprise des fusions dans la banque en Europe. c-La place du système bancaire britannique dans le monde 3 - Les conséquences des fusions /acquisitions sur les salariés. a- La nouvelle donne syndicale b- les dégâts sur l’emploi. 4-Restructuration et automatisation de la Poste

Avant propos. Le texte que nous vous présentons, est en quelque sorte une suite à la brochure « La sphère de circulation du capital » parue en octobre 2000 sous un autre angle, celui de la déréglementation du secteur financier. Il faut considérer que le mouvement de déréglementation du secteur financier s’est engagé dans les années 1980 et se présentait comme une réponse positive aux réglementations issues de la crise de 1929, notamment la loi Glass Steagall de 1933 aux Etats-Unis. Ce que communément nous appelons le keynésianisme et sa société mixte, devaient être mis à mort. Le retournement monétariste de 1979, fut dans les grandes lignes la conséquence d’un manque de rentabilité du Capital à l’échelle internationale, l’heure était donc venue « d’assassiner Keynes » comme partisan du socialisme d’Etat. On allait donc « libéraliser » c’est-à-dire trouver les moyens de sortir le capitalisme mondial de sa « crise de rentabilité ». Ainsi de 1982 à 1986 on pouvait dresser un premier bilan de la première vague de « libéralisation » : Les performances de la « sphère financière » étaient spectaculaires, elle progressaient de 130% (indice mondial des marchés financiers) soit une croissance dix fois supérieure à l’économie réelle des pays industrialisés (OCDE). Ce découplage entre l’économie réelle et la sphère financière allait ouvrir le bal des dévalorisations internationales par le Krach boursier d’ octobre 1987. Après une première circonvolution le capitalisme mondial « déguisé pour la bonne cause en libéralisme » se retrouvait à la case départ, avec comme horizon des dévalorisations financières en chaîne. Le constat était sans appel. Dans les principaux pays capitalistes, le système bancaire a été au cours de ses vingt dernières années considérablement ébranlé. Du Big Bang anglais aux privatisations françaises, en passant par la crise bancaire japonaise, les dévalorisations financières internationales, la quasi faillite de l’Argentine et les affaires américaine de ENRON à WorldCom et italienne du laitier Parmalat. Le monde de la finance est de plus en plus contraint à des restructurations pour éponger les créances dites douteuses, mais qui ne sont en fait que des anticipations de profits et de spéculation impossibles à réaliser.

Les prétentions des représentants du capitalisme mondial de mettre de l’ordre au niveau de l’ensemble des règles (jugées contreproductives) qui entravent le fonctionnement « spontané » des marchés, censés assurer grâce à la concurrence « enfin retrouvée » les meilleurs rendements vont provoquées un décloisonnement en chaîne de la sphère financière à l’échelle mondiale. C’est ainsi que, des banques aux assurances, des caisses d’épargne à La Poste, tous devaient y passer. « Ils n’en mourraient pas tous comme disait Jean de La Fontaine, mais tous étaient atteints » (La Peste). Dès lors une concurrence très rude allait s’engager entre les places financières les plus importantes pour le contrôle des parts de marché, seul moyen de rentabiliser les investissements informatiques et de télécommunication très lourds mis en œuvre.

Le démantèlement, par fusion/acquisition des circuits de financement privilégiés devait entrer en action. Aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, en France on assistera à la banalisation croissante des Mutual savins banks, des Building sociéties et des caisses d’Epargne. Les distinctions, entre banques commerciales et banques d’investissements sont gommées : remise en cause du Glass Steagall Act de 1933 aux Etats-Unis, de même en Allemagne, au Royaume-Uni et en France avec la loi bancaire de 1984. Puis effacement des « frontières » entre établissements de crédit et maisons de titres (réforme de la bourse de Londres et de Paris).

Nous pouvons, au regard de ce qui se passe actuellement dans le secteur financier français (Banques, assurances et maintenant la Poste) considérer que depuis 1945 le secteur financier était resté relativement à l’écart des grandes restructurations économiques qui touchaient la classe ouvrière. Cela tenait en partie au fait que ce secteur était sous le contrôle de l’Etat, et que tout changement dans ce domaine ne pouvait être initié que par l’Etat. C’est ce qui va se passer, quand la question de l’intégration de la finance française dans l’UE va se poser (mise en place de l’euro en janvier 1999). Il faut se souvenir, qu’en 1985, l’UE avait entrepris de libérer les échanges des Services bancaires et financiers, toutes restrictions aux mouvements de capitaux devaient être abolies ; La ratification, du traité de Maastricht par certains Etats européens allait jouer un rôle d’accélérateur dans l’intégration des marchés bancaires et financiers.

Cliquer pour voir tout le texte

http://www.mondialisme.org/spip.php?article597

 

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