Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
SPARTACUS
Archives
Derniers commentaires
28 janvier 2014

1ER fevrier 2014 Manifestation mondiale pour le droit à l'avortement

 Manifestations samedi 1er Février - 14h à Paris et dans de nombreuses autres villes

parcour_manif

 

En France, le 1er février 2014.

 ALBI : 11h30 place du Vigan

 AMIENS : rejoint la manifestation parisienne

 ANGERS 16H place du Ralliement
Facebook
https://www.facebook.com/events/list#!/events/709598625750879/?ref_dashboard_filter=upcoming

 AVIGNON : 14h, rue de la République, devant le Musée Lapidaire. 

 BAYONNE : 11h consulat d'Espagne boulevard BAB.

 BESANCON : 15h30 Place Pasteut

 BÉZIERS : 11h, Place du Général De Gaulle, devant la sous-Préfecture.

 BORDEAUX : 14h00 devant le Grand Thêatre - Place de la Comédie - à Bordeaux puis départ en manifestation en direction du Consulat d’Espagne.

 BOURG-EN-BRESSE : 10h devant la Mairie

 BREST: 14 heures, place de la Citoyen Liberté

 CAEN, place Bouchard, 14h00
acebook:https://www.facebook.com/events/239388099572835/

CLERMONT-FERRAND : réunion publique à 15h au Centre associatif Jean Richepin salle 7 21 rue Jean Richepin

COUTANCE : 11h Place Saint Nicolas

DIJON : 14h devant la Préfecture

GRENOBLE : 14h00 place Félix Poullat (en face de la Fnac).

LA ROCHELLE : 14h, Place de Verdun.

LE HAVRE  : 14h ZAC Coty

LILLE: le 1er /02 14h00 Place Richebé (près de République Beaux-Arts) - à noter qu'un bus partira de Lille pour la manifestation du 29 à Bruxelles

LIMOGES : 15h Place de la Motte

MARSEILLE: 15h à la sortie métro Vieux Port
Facebook
https://www.facebook.com/events/448291568605291/?notif_t=plan_user_invited
 

METZ-NANCY : 11h00 devant la colonne de Merten à l'entrée de la rue Serpenoise à Metz. Attention RDV modifié L'heure reste inchangée.

MONTPELLIER : 14h30 place de la Comédie devant l’office du tourisme

 MULHOUSE : 15h Porte jeune 

 NANTES / 15h Place Royale
Facebook
https://www.facebook.com/events/545466728882439/?notif_t=plan_user_invited

 NICE/ 14H Boulevard Jean Jaures - Rassemblement devant le consulat d'Espagne
Facebook
https://www.facebook.com/events/460834977372159/?notif_t=plan_user_invited

 ORLEANS /  départ en car pour la manifestation parisienne du 1er février. Une participation modique de 5€ est demandée aux participantEs, avec sur le mode du "café suspendu", des places payées par les militantEs qui ne peuvent se déplacer à destination de celles et ceux qui ne pourraient payer cette participation. Réservation : contact@planning45.org

PARIS Voir texte d'appel en pièce jointe
14h Place Joffre Paris 7ème (Métro Ecole Militaire) jusqu'à l'ambassade d'Espagne 22 avenue Marceau Paris 8ème. Parcours : avenue de Suffren, quai Branly, Pont d'Iena, Boulevard Delessert, rue de la Tour
rue Paul Doumer, Trocadero, rue Pierre 1er de Serbie, avenue Marceau place devant l'Ambassade
Facebook
https://www.facebook.com/events/463766723728171/468601106578066/?notif_t=plan_mall_activity

PAU : 11h devant le consulat d'Espagne (place Royale)

 PERPIGNAN : 14h, devant le consulat d'Espagne, rue Franklin.

 RENNES : 15h Place de la Mairie

 RODEZ : 11h devant la Préfecture

 SAINT-BRIEUC : 12h, rue Sainte-Barbe, devant le centre commercial "Les Champs".

TARBES: 16h, place de la Mairie 

 TOURS : rassemblement à 14h00 devant la Mairie, Place Jean Jaurès

 En ITALIE le 1er février

 https://www.facebook.com/events/546050945492026/

 ROME : Piazza di Spagna, 15.00, devant l'ambassade d'Espagne

 MILAN : Via Fatebenefratelli 26, à partir de 14h00, sous le Consulat espagnol

 FLORENCE : Via de 'Servi 13, à 15h30, sous le Consulat espagnol

 PISTOIA : arriver à Florence avec le "Convertible de la libertad" à se joindre à la manifestation au Consulat

 SIENA : événement, lieu et heure à confirmer

 CATANZARO : c.so Garibaldi, en face de la Cilea de théâtre, 16:30

 ROME : réunion publique pour parler de la loi espagnole et la liberté de choix pour les femmes 

 VERCEIL: Via Cavour, Février 1 Heures 16:00-17:00, organise le Comité des femmes pour les femmes Vercelli 

 BOLOGNA: Piazza del Nettuno, 15:00 

CATANIA: devant la préfecture, 11:00

 CAGLIARI: p.za Constitution (sous le bastion), 16H00 Avec des foulards pourpres et signer YO DECIDE

Ailleurs

 ANGLETERRE LONDRES: train de Charing Cross  à Waterloo Est  13h00 au pont Hungford

 IRELAND DUBLIN: 14.00 ambassade d'Espagne

 RÉPUBLIQUE DOMINICAINE: Mujeres Dominicanas si lignite en "tren de la liberté" en respaldo Feministas españolas

Portugal : le droit à l’avortement arraché par la mobilisation

Le 11 février 2009, une majorité d’électeurs portugais (59,25 %) répondait Oui à la légalisation de l’avortement.
C’est là le fruit d’une longue lutte.

En 1998, un premier référendum avait débouché sur un Non, en partie à cause d’une abstention très importante (68 %). Renvoyées au droit en vigueur, les femmes étaient dans une situation catastrophique : l’avortement était condamné par une peine de trois ans de prison (sauf en cas de viol ou de danger pour la mère) et les femmes étaient obligées d’aller jusqu’en Espagne, à Badajoz, pour décider librement. Entre 20 et 40 000 avortements par an avaient ainsi lieu en toute illégalité...

C’est le procès de Maia, en 2001, concernant 43 prévenues dont 17 femmes ayant avorté (les autres étaient accusées d’appartenir à des réseaux clandestins d’avortement) qui a permis de relancer la mobilisation. Ce jugement a, en effet, déclenché un grand mouvement de solidarité avec les femmes accusées, souvent d’origine modeste. La mobilisation a donc pu rebondir sur ce procès : une plateforme « Pour le droit de choisir » a ainsi été créée et a appelé à de nombreuses manifestations devant l’entrée de la cour de Maia et à Lisbonne.

Un nouveau référendum a eu lieu en 2009. Si les partisans du Oui ont bénéficié d’une division de ceux du Non (certains étaient pour modifier la loi - qu’ils jugeaient trop libérale - pour forcer les femmes violées à poursuivre leur grossesse...), c’est surtout une campagne de terrain importante qui a permis la victoire !

Aujourd’hui, sur le papier, c’est gagné et c’est une victoire importante pour les droits des femmes. Mais dans la pratique, tout reste à faire. La majorité des hôpitaux ne sont pas prêts à effectuer les IVG par manque de moyens et d’organisation des services, et les cliniques privées risquent de s’imposer face au manque d’investissement dans le secteur public. Comme en France, la loi, nécessaire, ne suffira pas à imposer un réel droit de choisir !

Emmanuelle Rio

 

Bresil : la légalisation de l’avortement à l’ordre du jour de l’anticapitalisme

La réalité de l’avortement au Brésil démontre que l’illégalité n’empêche pas la pratique clandestine, qui dans la majorité des cas, se déroule dans des conditions risquées pour la vie des femmes. Pour l’année 2008, l’Organisation mondiale de santé a constaté que 6 millions d’avortements illégaux avaient été pratiqués en Amérique latine dont 1,4 million rien qu’au Brésil et une sur mille femmes meurt des conséquences de cette pratique. Environ 9 % de ces décès sont directement causés par les complications liées à l’avortement à risque, 4e cause de la mortalité maternelle. Ces chiffres peuvent augmenter, puisque les fréquentes infections généralisées et hémorragies, citées comme cause de la mort sur les certificats de décès, cachent très souvent le vrai motif de la mort. La majorité des victimes sont les plus jeunes et les plus pauvres, ce qui démontre que la lutte pour la légalisation de l’avortement doit être menée en tant que problème de classe pour dénoncer non seulement les causes spécifiques de l’oppression des femmes mais aussi les causes structurelles du capitalisme.

On ne peut comprendre cette réalité sans connaître ces femmes et les facteurs qui les « obligent » à recourir à l’avortement illégal et donc à risque. Malgré la peur de mourir et le risque d’être emprisonnées, elles pratiquent quand même l’avortement. Elles habitent majoritairement les quartiers périphériques et travaillent dans des conditions précaires liées au sous-emploi, dans lesquelles le droit aux congés de maternité n’existe pas. Ces femmes n’ont accès ni aux méthodes contraceptives adaptées à leur corps et à leur santé, ni à l’éducation et à la santé publiques de qualité, leur logement est vétuste voire insalubre, et l’inexistence de système de crèche augmente encore le fardeau de devoir élever seules leurs enfants.

Inscrire la lutte pour la légalisation de l’avortement dans la lutte anticapitaliste exige de savoir qui sont nos alliés. De nombreux politiciens brésiliens sont favorables à la légalisation de l’avortement dans le but d’empêcher que les femmes pauvres aient davantage d’enfants, et par ce biais combattre « la criminalité et le trafic de drogues dans les favelas de la ville de Rio de Janeiro », faisant une démonstration digne de fascistes. De l’autre côté, le gouvernement de Lula a cédé aux pressions de l’église catholique et a reculé dans la lutte pour la dépénalisation de l’avortement, bien que sa réalisation ne soit toujours pas garantie dans les services publics de santé. Cela nous sert d’alerte pour que nous ne pratiquions pas la lutte pour la légalisation de l’avortement dans le détail et de façon corporatiste, sans nous distinguer de ceux qui ne veulent pas combattre la structure du capitalisme dans ses facettes les plus cruelles, qui réduisent l’accès à la santé et à l’éducation publiques, qui exploitent le travail et qui s’attaquent aux droits des travailleurs, enfin qui menacent la vie dans sa forme la plus pleine, telle que nous la défendons.

Tarzia Medeiros, militante féministe de la Marche mondiale des femmes et dirigeante du PSOL (parti socialisme et liberté) au Brésil.

 

 

 

Publicité
Publicité
Commentaires
SPARTACUS
  • Information sur le mouvement des conseils ouvriers de la gauche germano-Hollandaise, ainsi que sur la lutte de classe dans le monde. voir en complément le site MONDIALISME. Pour correspondre:
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
SPARTACUS
Visiteurs
Hier 0
Depuis la création 321 408
Publicité