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6 décembre 2014

Le sort du prolétariat ukrainien dans les grandes manœuvres économiques et politiques mondiales

 

Nous avons tenté de montrer par des documents et des commentaires, dans le n°148 d’Echanges (Quel sort pour les travailleurs ukrainiens ?), comment les travailleurs ukrainiens étaient ac­culés à passer sous les fourches caudines de la mondialisation, quel que soit le choix fait par les politiques des liens avec telle ou telle puissance entre lesquelles ils sont de toute façon écartelés.

 Depuis lors, les conditions de vie du prolétariat ukrainien se sont considé­rablement aggravées, dans ce qu’on pourrait appeler une double défaite. Sans aucun doute, les prolétaires se sont retrouvés entre deux feux, usines et mines détruites, contraints à l’exode ou à vivre dans uneprécarité totale et dangereuse. Mais pas tant en raison des destructions de la guerre et des désorganisations économiques qu’elle a entraînées (leur futur avenir de travailleurs est particulièrement obéré) ; au-delà, cette descente aux enfers pour les travailleurs réside plus dans les «  solutions  » draconiennes imposées comme conditions à l’octroi des prêts par les institutions financières européennes et internationales, ces prêts supposés aider l’Ukraine à sortir de sa crise spécifique économique et financière.

 Etat des lieux en septembre 2014

 Les statistiques récentes montrent que l’économie ukrainienne déjà en déclin va vers une dépression encore plus profonde. L’argent déversé par le FMI va pour l’essentiel combler les dépenses militaires  ; de plus la guerre a permis le dévelop­pement d’un secteur économique informel déjà ­encouragé par la corruption ambiante et qui se situerait à 55 % du PIB officiel. Selon ces statistiques gouvernementales de ­production, en juillet 2014, en comparaison avec juillet 2013, la production de charbon a baissé de 50 % (1), celle des produits pétroliers de 15 %, des produits chimiques de 25 %, de la production et la distribution de gaz naturel de 22 %. L’inflation est de 20 % et le taux de la monnaie locale, le hryvnia, a chuté de 40 %par rapport au dollar. 22 % des banques sont pratiquement en faillite. Globalement, le PIB national aurait chuté de près de 7 %. L’économie est en lambeaux : dans le Donbass (16 % du PIB et le quart des exportations du pays) « les troubles ont détruit la plus grosse partie des infrastructures (routes, chemins de fer, aéroport) ; il est impossible d’en chiffrer l’impact ; la moitié de l’éco­nomie de la province serait hors d’usage, près de 15 % des récoltes auraient été détruites (2).

 Corruption (3), vétusté, gaspillage (4) restent au cœur des dysfonctionnements du système ; « actuellement chaque oligarque a formé sa propre armée pour lancer des opérations punitives contre la population » (5). Les services publics sont sérieusement perturbés, notamment dans la zone est du pays  ; les retraites et les salaires sont payés avec retard ou impayés (6). Un seul exemple : dans la ville de Lougansk (500 000habitants) les magasins sont fermés, il n’y a ni eau, ni téléphone, ni essence, l’électricité n’est distribuée que par tranches parfois de dix mi­nutes. La plupart des immeubles construits sous le régime russe comportent tout un ensemble de services collectifs qui subissent des restrictions drastiques, d’après les statistiques officielles de Kiev, les mesures d’économie concernent en particulier le chauffage : couper l’eau chaude en journée, baisser la norme de température de 18° à 16°, etc. La plupart des aciéries, mines et usines qui étaient l’épine dorsale des industries lourdes de l’Ukraine ne fonctionnent plus et doivent recourir à des importations pour conserver un minimum d’activité (7).

 Cette situation n’est pas sans conséquences sur les relations avec la Russie. Par exemple l’Ukraine exportatrice de charbon doit aujourd’hui en importer pour assurer un minimum de fonctionnement des centrales thermiques. On connaît tous les atermoiements concernant le gaz naturel fourni au pays ou y transitant. On parle beaucoup moins de l’interconnexion industrielle entre les deux pays. Cette interconnexion était normale dans l’Union so-viétique puisqu’il s’agissait d’un en­semble économique. Depuis l’indépendance en 1990 la « désimbrication » n’a jamais été réel­lement engagée et la présence russe est d’autant plus prégnante que les grandes industries russes d’intégration verticale les amènent à considérer l’Ukraine comme un lieu privilégié de délocalisation. L’in­tervention russe vise à la fois à préserver les intérêts économiques existants et à en envisager de nouveaux. Il est nécessaire à l’économie russe de faire cesser le plus rapidement possible les hostilités et d’assurer la reconstruction de ce qui a été détruit (8).Retour ligne automatique
Il est difficile de prédire ce qui peut se produire, y compris après les élections de fin octobre.

D’une part depuis le 5 septembre, l’accord de « cessez-le-feu » entre les deux présidents russe et ukrainien n’a pas empêché la poursuite des hostilités quoique avec une intensité plus réduite. Un mois après, un des responsables de l’insurrection dans la zone Est rebelle déclare que l’on est en présence de «  groupes armés qui n’obéissent à personne », ceci malgré l’existence d’une zone tampon démilitarisée (9).Retour ligne automatique
Cependant, les rencontres au sommet ont tenté de régler « provisoirement » les problèmes les plus tragiques et de faire que l’hiver ne soit pas trop catastrophique pour la population. Les accords sur le gaz prévoient un certain quota de fourniture avec des acrobaties financières, mais seulement pour six mois ; le 16 septembre le gouvernement de Kiev a prévu un statut spécial pour les zones rebelles du Donbass, limité à trois ans (10).

Mais parallèlement, le 30 septembre, le même gouvernement prévoit l’introduction d’un service national du travail qui contraindrait à l’accomplissement d’un travail social de reconstruction des infrastructures, y compris d’ouvrages militaires. Prémisses de la réorganisation d’une armée, la cons­cription ayant été fortement malmenée par les résistances à l’embrigadement dans le présent conflit  ? Car au même moment est annoncée une restructuration de l’armée et une dotation d’armement moderne. On peut se demander si tout ceci ne serait pas qu’une simple trêve en vue d’opérations futures.

 Parmi les autres projets politiques figure un plan Marshall qui soutiendrait financièrement et économiquement l’Ukraine : un groupe de travail vient d’être formé à Kiev, dans lequel les Etats-Unis sont appelés à jouer un rôle essentiel (11).Retour ligne automatique
« Ce que l’on peut conclure de toutes ces informations est que l’Ukraine peut connaître une autre vague de protestation lorsque la détérioration de la situation économique poussera la population à des revendications économiques et sociales qui s’opposeront à la politique néolibérale du gouvernement. A mesure que la mo­bilisation patriotique s’affaiblira, il est probable que les risques d’une mobilisation sociale grandiront. Il est important,pour ceux qui combattront pour leurs intérêts économiques et sociaux immédiats, de savoir où se trouve leur véritable ennemi. Celui-ci est dans leur propre pays, pas à l’étranger, dans la politique du nouveau gouvernement, qui est la cause de leurs souffrances et la dégradation de leur niveau de vie » (12).Retour ligne automatique
Les élections qui ont vu la victoire du camp pro-occidental (victoire toute relative n’ayant déplacé que 53 % des électeurs) n’introduisent aucun élément nouveau dans la situation existante. Un journaliste ukrainien, Mustafa Nayyem, a pu écrire  : « Cela fait dix ans que j’écris sur la politique ukrainienne et ce que je découvre pendant cette campagne est encore plus sale et cynique que ce que je croyais » ; ce que confirme un autre article qui ajoute « une poignée d’oligarques continuent d’exercer une influence immense sur la vie politique  » (13).

 Le dessous des cartes

 Les États-Unis, l’Union Européenne, la Russie et l’Ukraine

« Les deux plus grandes menaces (pour les Etats-Unis) seraient une Europe des populismes recentrée sur la Russie et l’alliance entre Pékin et Moscou contre les Etats-Unis. »

 (George Soros, entretien avec CNN, 25 mai 2014.)

boncori_card_players_800Giovanni Battista Boncori, The Card Players,ca. 1675, oil on canvas. Click to enlarge.

 Avant de tenter, à propos de l’Ukraine, d’aborder l’im­broglio des événements sur l’échi­quier mondial, il nous semble important de resituer les relations économiques qui restent la clé des affrontements politiques présents entre les trois protagonistes – les Etats-Unis, l’Union européenne et la Russie. L’Union européenne est le partenaire le plus important de la Russie. Elle assure 57,3 % du commerce extérieur russe et 75 % des IDE. Elle reçoit 54 % des exportations de Russie (72 % du pétrole et produits miniers, 20 % de produits manufacturés et 6 % de produits agricoles) et assure 42,4 % des importations russes. En regard la Russie ne représente que 1 % du commerce extérieur des Etats-Unis et n’est que le vingt-troisième partenaire commercial de ce pays.

 Schématiquement, la carence de l’Union européenne en ressources énergétiques et en minéraux essentiels oriente vers une collaboration économique – et bien sûr politique – étroite avec la Russie. Si cette collaboration s’affirmait, l’Union européenne distancierait encore plus économiquement les Etats-Unis. L’action présente de ce pays, notamment à propos de l’Ukraine, vise à ce que cette voie soit semée d’embûches. On comprend les réticences de tous les pays de l’Union européenne à appliquer les sanctions contre la Russie décidées par les Américains contre l’intervention russe en Ukraine. Ce que les Etats-Unis ont du mal à encaisser : des parlementaires américains démocrates et républicains ont même proposé de sanctionner les Etats de l’Union eu­ropéenne qui ne se conformeraient pas aux impératifs de ­Washington.

On ne peut s’empêcher de considérer que la politique des Etats-Unis a toujours envisagé pour la combattre la possibilité d’une « Eurasie », que confirment les faits économiques actuels (14). S’il est évident que les difficultés économiques et politiques d’un pays peuvent être à l’origine de tensions sociales et que tout événement ponctuel peut susciter un mouvement de contestation sociale, il est tout aussi évident que l’intervention d’une puissance extérieure peut tenter de les amplifier, de les manipuler dans une orientation conforme à ses intérêts. Les « révolutions de couleur » qui ont secoué différents pays sortis de l’orbite soviétique (dont l’Ukraine) ou celles diverses des «  printemps arabe  », tout comme ce qui se déroule aujourd’huit à Hongkong ont vu, en sous- main l’implication indirecte des Etats-Unis (15).

 Il est non moins significatif que Poutine vient de lancer une transformation de l’union douanière existante avec quelques pays de l’ex-URSS en une Union économique euro-asiatique (UEEA) pour créer une zone de libre-échange de l’Atlantique à Vladivostok à laquelle il espère faire adhérer l’Union européenne (16).

Tout serait mis en place le 1er jan­vier 2015. Dans un entretien à la télévision allemande, le 25 août 2014, Angela Merkel a déclaré : « On doit trouver un chemin qui ne crée pas de dommages à la Russie… Si l’Ukraine regagnait l’Union eurasiatique, l’Union européenne n’en ferait pas un casus belli » (17).

 On peut considérer que l’Ukraine est la pomme de discorde jetée dans le jardin pouvant exister entre l’Union européenne et la Russie mais on doit considérer également que toute guerre a toujours été un moyen de contrôle sur le prolétariat et qu’elle sonne comme une défaite pour ce prolétariat.

 Réduire la condition ouvrière

 Car, présentement, quel est l’enjeu dans la situation intérieure et extérieure de l’Ukraine : faire que la condition ouvrière soit réduite au minimum pour permettre une restructuration qui n’a pas été faite depuis 1990. Les plus touchés étaient évidemment les prolétaires des régions industrielles de l’Est dont l’activité était orientée vers la Russie : la révolte était plus sociale que politique mais elle est devenue l’enjeu international que nous venons de décrire. Tout le conflit social a été remplacé par un affrontement nationaliste. Mais d’une part, même ce conflit nationaliste a soulevé des résistances dans la population dont la majorité ne voyait pas qu’un tel enga­gement pouvait conduire à engager leur vie. D’autre part, comme nous l’avons souligné ci-dessus, la temporisation présente a estompé ce caractère nationaliste et fait ressurgir, dans chaque camp le véritable conflit, le conflit de classe.

 


 Résistances à la guerreRetour ligne automatique

 Signalons une étude bien documentée de camarades tchèques sur les refus de combattre d’unités de l’armée ukrainienne, «  Ni Ukrainien, ni Russe  ! – Développons notre propre camp, le troisième camp, celui de la révolution sociale ! », parue (en français et dans d’autres langues) sur le siteRetour ligne automatique
http://www.autistici.org/tridnivalk...Retour ligne automatique
puis reprise par de nombreux sites – citons simplement Retour ligne automatique
http://spartacus1918.canalblog.com/...Retour ligne automatique
et Retour ligne automatique
http://monde-antigone.centerblog.ne...

 Les camarades tchèques sont joignables à l’adresse tridnivalka@yahoo.com

  NOTES

 (1) 64 mines sur 104 ont dû cesser toute opération licenciant 100 000 mineurs. Dans les mines encore opérationnelles, près d’un tiers des mineurs de moins de 40 ans sont partis, ce qui peut causer des problèmes en cas de reprise. Les distributions de charbon aux mineurs, familles et retraités ne peuvent être honorées ce qui posera des problèmes pour l’hiver. Un seul exemple : le 10 juillet, un bombardement a détruit le centre de pompage et la mine est noyée ; d’un seul coup des centaines de familles de mineurs sont privés de toute ressource. Intentionnellement, en fonction des intérêts de telle ou telle faction, la guerre dans le Donbass s’est concentrée autour des chemins de fer, qui permettent l’évacuation du charbon et le contrôle des exportations.

 (2) Financial Times du 21 août 2014.

 (3) « La corruption est encore l’activité la plus rentable en Ukraine » note un Ukrainien (Le Monde du 16septembre 2014). Un autre article souligne que « le système est lui-même trop corrompu. Il lubrifie les rouages entre toutes les institutions, qu’elles soient publiques ou privées, les mouvements humanitaires privés tout comme les ONG ; sans ce lubrifiant, rien ne marche » (« Ukraine’s own worst enemy  », Alexander Lapko, New York Times, 7 octobre 2014 [http://www.nytimes.com/2014/10/08/opinion/in-war-time-corruption-in-ukraine-can-be-deadly.html?_r=0].

 (4) Un exemple de la dimension du gaspillage peut être donné pour l’énergie. Le taux d’utilisation de l’énergie dans le PIB est deux fois plus élevé qu’en Russie et Retour ligne automatique
dix fois plus que la moyenne de l’Union européenne (Financial Times, 21 août 2014).

 (5) Déclaration d’un mineur (Financial Times du 30 juillet 2014). Ce n’est que la poursuite d’une situation établie dès 1990 lors de l’indépendance de l’Ukraine. En 1991, le Donbass a été le théâtre de batailles rangées pour le contrôle des structures économiques avec la formation de réseaux regroupant des politiciens, oligarques, police, gangs qui jouent encore un rôle dans les mou­vements insurrectionnels lorsque leurs intérêts sont menacés lors d’un changement de gouvernement (Le Monde du 12 août 2014) Sur les oligarques, voir Echanges n° 147, p. 73, The Oligarchic Democracy. The Influence of Business Groups on Ukrainian Politics.Retour ligne automatique

 (6) Financial Times du 2 octobre 2014.

 (7) Le Monde du 9 septembre 2014, ou encore http://monde-antigone.centerblog.net/3392-des-militants-ouvriers-sur-la-situation-dans-le-donbass

 (8) Quelques données sur cette interconnexion russo-ukrainienne : les wagons de chemins de fer utilisés en Russie sont assemblés en Ukraine, certaine tubes en acier sont produits uniquement en Ukraine et constituent un poste important dans les exportations vers la Russie. En Ukraine existent toujours nombre de centrales nucléaires (elles formaient 40 % de l’ensemble des centrales russes en 1990) ; elles exportent de l’électricité vers la Russie et sont alimentées par du carburant nucléaire dont l’approvisionnement en uranium vient des mines ukrainiennes. Le constructeur aéronautique Antonov assemble en Russie ses avions avec des pièces (ailes et moteurs) venant d’Ukraine. Les chantiers navals de la mer Noire fonctionnent avec des ingénieurs russes, de même que pour le spatial et l’armement.

(9) Il y aurait encore un lot de morts quotidiens. « Le problème est qu’il n’y a pas de commandement centralisé dans les forces séparatistes, de sorte qu’elles ne contrôlent pas tous leurs groupes qui possèdent des armes et peuvent attaquer les forces ukrainiennes. C’est d’ailleurs à peu près la même chose du côté ukrainien où les bataillons de volontaires peuvent être plus ou moins autonomes. L’instauration d’un véritable cessez-le-feu peut prendre longtemps. » (Volodymyr Ischenko, Commons : journal for Social Criticism.) Les éléments «  incontrôlés  » se trouvent dans les deux camps sans que l’on sache trop qui combat qui. D’un côté, la déclaration de « terrorisme » pour les rebelles de l’Est a suscité la formation d’un bataillon de volontaires ATO (Action Terrorist Operation) avec des liaisons internationales qui le 15 octobre compte 2 177 combattants, dispose d’un appareil médiatique (Voice of Ukraine, Information Resistance Group) et d’un appui du pouvoir de Kiev qui leur reconnaît la qualité de combattants. Les Etats-Unis leur auraient four­ni 70 millions de dollars d’approvisionnements pour «  aide à la sécurité  ». Ils sont accusés d’assassinats de masse révélés par l’existence de fosses communes (Mass Graves reveal executions in Eastern Ukraine, C. Dreier, 30 septembre). Du côté des « rebelles » le retrait des militaires russes s’accompagne de leur remplacement par des éléments ukrainiens formés en Russie. Ils tentent paradoxalement de reconstituer des structures similaires à l’ex-URSS non seulement avec des symboles mais prônant des nationalisations, la reconstitution des kolkhozes et même un MGB sur le modèle de l’ex-KGB ; ils se réfèrent à la fois au bolchevisme de 1917 et au stalinisme et procèdent également à des arrestation (plus de 1 000 emprisonnés et à des exécutions sommaires) (Rebel in Eastern Ukraine Dream of Reviving Soviet Heydays, Andrew E. Kramer, 4 octobre 2014).

(10) La loi sur l’autonomie n’en est pas une réellement. C’est seulement une loi accordant le droit de se gouverner à quelques départements dans les provinces de Donetsk et de Lougansk. Ce n’est même pas la totalité de ces provinces mais seulement certains districts contrôlés par les séparatistes. La loi prise plus ou moins illégalement a été violemment critiquée par l’extrême droite et le parti de Ioulia Timochenko. Finalement elle ne satisfait personne (voir Vladimir Ishenko, op. cit.).

 (11) Financial Times du 23 octobre 2014.

 (12) Vladimir Ishenko, op. cit.

 (13) Le Monde du 23 octobre et du 28 octobre 2014.

 (14) Voir le livre de l’ancien conseiller en politique étrangère de Jimmy Carter Zbigniew ­Brzeziński, Le Grand Échiquier » (1997).

 

 

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