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15 décembre 2014

Au Mali, la « communauté internationale des droits de l’homme » étend son pré carré 2 juin 2013

 

Mali -La «communauté internationale des droits de l' homme» étend son pré carré.(G.Bad.)

 

 

 

L’intervention française au Mali, comme d’autres précédemment, se drape du manteau de la démocratie et des droits de l’homme pour opérer des frappes chirurgicales destinées à venir en aide aux populations victimes de tel ou tel dictateur. Dans le cas du Mali, il s’agit de mettre un terme aux exactions de l’islamisme politique pour les uns, aux djiadhistes pour les autres et, plus récemment, à des brigands trafiquants de drogue, d’armes... En somme au terrorisme international à face multiple.

 

 

Pour contrer cet enfumage médiatique, la plupart des groupes de gauche ont pris position contre l’intervention militaire, qui ne vise qu’à protéger les richesses de ce pays indispensables au capitalisme français. C’est exact, mais la critique nous semble insuffisante. En effet l’Etat-Hollande n’intervient pas que pour son propre compte mais pour cette « communauté internationale » (1), cache- sexe de l’OTAN (Organisation du traité de l’Atlantique Nord) bien décidée à planter ses jalons sur l’immense territoire du « grand Moyen-Orient ».

 

Pour rappel, c’est en 2003 que le président Bush a exposé la nouvelle stratégie militaire « civilisatrice   » des Etats-Unis, les attentats du 11 septembre 2001 servant de toile de fond à cette opération guerrière. Déjà, lors de la réunion de l’OTAN à Prague en 2002, Nicolas Burns, sous-secrétaire d’Etat à la Défense, expliquait que pour que l’OTAN défende efficacement l’Europe et l’Amérique du Nord, il fallait qu’elle se tourne vers l’Est et le Sud. Il en concluait que dorénavant « l’avenir de l’OTAN est le grand Moyen-Orient ». Ce projet fut rendu public le 13 février 2004, par le journal saoudien al-Hayat, qui puisera son information sur les données d’un rapport du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) sur l’état du « développement humain » (2) dans le monde arabe. Il s’agit en réalité, au nom de la démocratie et de la civilisation, de mettre en coupe réglée une région qui s’étend de la Mauritanie à l’Afghanistan.

 

Plusieurs facteurs vont intervenir pour la mise en place du projet, décisif pour les Etats-Unis. En effet ceux-ci sont contraints d’agir pour empêcher que d’autres monnaies remplacent le dollar comme monnaie d’échange du pétrole (3), le contrôle direct des sources énergétiques et hydrologiques devant leur garantir que le pétrole sera toujours payé en dollars. Empêcher qu’une puissance régionale autonome se mette en place et menace Israël. S’assurer, vis-à-vis de l’Europe, de la Russie et de l’Asie, le contrôle de l’approvisionnement énergétique et se positionner, en prévision d’une guerre tout en faisant barrage aux accords bilatéraux de livraison de pétrole. Pour atteindre leurs objectifs, les Etats-Unis utilisent la guerre et la déstabilisation des Etats de toute la région, avec l’ambition de gérer à chaud le « chaos organisé », la chute des régimes locaux, trop imbriqués avec l’Allemagne (4) et l’Asie est programmée.

 

Que le chaos règne sur le « Grand Moyen-Orient »

 

La remise en cause des indépendances politiques issues des luttes de libération nationale est une résultante des méthodes utilisées par le capitalisme impérialiste quand se profile à l’horizon un nouveau partage du monde qui s’annonce de moins en moins « pacifique ».

 

Une question revient en boucle : pourquoi la dite « communauté internationale » a-t-elle lâché les Moubarak, Ben Ali, Kadhafi, Bachar el-Assad, Moubarak, Gbagbo… des démocrates dont certains étaient membres de l’internationale socialiste ? Pourquoi Sarkozy, conseillé par Bernard-Henri Lévy, s’est il jeté sur Kadhafi en procédant à la création d’une résistance plus que douteuse ?

 

Les intérêts sont multiples, mais deux considérations guident le tout : la première, c’est que la France veut montrer sa capacité militaire à devenir la tête de pont de la défense de l’Union européenne, sa capacité opérationnelle à « entrer en premier ». Ses interventions en Libye et au Mali auront prouvé sur le terrain son savoir-faire aussi bien sur mer, dans l’air que sur terre. Seuls les Britanniques et les Etats-Unis sont capables de telles performances, d’où les félicitations d’Obama. La seconde, nous le verrons plus loin, concerne l’engagement des différents gouvernements français au côté de l’Etat hébreux. Mais continuons sur « l’Europe de la défense ».
Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, s’est félicité d’avoir promu l’Europe de la défense par les faits :

 

« Et puis le soutien des Européens va au-delà des déclarations puisque nos partenaires se mobilisent également concrètement en mettant à notre disposition des moyens militaires : Allemagne, Belgique, Danemark, Espagne, Italie, Royaume-Uni nous ont contacté dès le début pour nous demander nos besoins. D’autres Européens se manifestent en ce moment. Rappelez-vous ce que j’ai toujours dit : je veux une Europe de la défense par les faits, les actes concrets. C’est très clairement ce qui se passe aujourd’hui et nous pouvons nous en féliciter. J’ajoute que l’Union européenne n’a pas attendu l’intervention française pour s’intéresser au Mali. Elle est en effet pleinement mobilisée sur le lancement de l’opération de formation des forces armées maliennes et africaines appelée EUTM Mali. Elle aide aussi à se déployer la Mission internationale de soutien au Mali (MISMA).

 

(Entretien de nicematin.com avec le ministre de la Défense Le Drian, 22 janvier 2013.)

 

La question qui se pose au gouvernement Hollande (gérant du capitalisme de France) est la capacité financière du pays à poursuivre l’entretien à moyen terme d’une telle puissance, notamment de la force nucléaire, que le socialiste Rocard voulait éradiquer. Même l’entretien classique des forces maritimes et aériennes reste aléatoire. L’espérance du capitalisme français est, comme on dit, de mutualiser ses frais :

 

« Sur le plan industriel, la diminution des moyens financiers consacrés à la défense pousse à une mutualisation accrue de l’effort, c’est le projet de “smart defence”, dont le principe n’est pas contestable en soi. Mais du côté européen, cette diminution des crédits a aussi fait surgir avec difficulté quelques projets communs, sous l’égide de l’Agence européenne de défense, sous le terme de “pooling and sharing” [mise en commun et partage] ».
(Hubert Védrine, ancien ministre des affaires étrangères, au Sénat : « Place de la France dans l’OTAN et perspectives de l’Europe de la défense », novembre 2012.)

 

Ce partage, nous dit-on, « pourra être réalisé avec d’autres pays mais aussi en interne, au niveau national. Ce dispositif aurait l’avantage de préserver la rapidité de la chaîne de commandement. A cette recette du pooling and sharing, actuellement développée, on pourrait aussi concevoir une autre modalité de partage : sur le temps. Par exemple la France entre en premier, l’Allemagne ou d’autres pays suivent ensuite quelques mois après. »
Là se trouve l’enjeu principal des multiples grandes manœuvres de la France et de l’OTAN :

 

« L’intervention en Libye peut donc représenter un précédent intéressant pour l’émergence progressive d’une “européanisation” de l’Alliance atlantique, pour autant que les pays européens en aient la volonté politique et qu’ils conservent un certain niveau de capacités. »
(Hubert Védrine, ibid.)

 

Le gouvernement socialiste surfe sur les traces de Sarkozy. Il ne va pas sortir de l’OTAN mais au contraire s’en servir pour faire plier les pays européens dans son sens, cotiser pour soutenir une armée européenne dont le leader serait bien entendu la France. L’ancien ministre de la défense américaine Robert Gates ne cessait de pousser les Européens à dépenser plus : « La démilitarisation de l’Europe constitue un obstacle à la sécurité et à une paix durable au XXIe siècle (5). » Depuis, ni Leon Panetta secrétaire à la Défense de juillet 2011 à février 2013, ni son successeur Chuck Hagel ne sont revenus sur cette nouvelle doctrine, qui consiste à dégager des forces d’Europe pour s’occuper de l’Asie-Pacifique. Hubert Védrine a bien compris que l’OTAN, pour les raisons évoquées, peut devenir un levier pour l’Europe de la défense : « Lors de mes différents déplacements, ce n’est pas à Washington que j’ai trouvé la plus forte opposition à l’idée d’un “pilier européen” au sein de l’OTAN, mais d’abord à Berlin (et à Bruxelles). »

 

L’Allemagne quant à elle ne veut pas s’engager sur la trajectoire française qui vise depuis le coup de la Libye à s’imposer par les actes, sachant que l’Oncle Sam acquiescera.

 

Michel Collon, que nous pouvons critiquer par ailleurs, a raison de signaler cette guerre des nerfs entre la France et ­l’Allemagne :

 

« Qui était le premier client du pétrole libyen ? L’Italie. Qui était le deuxième ? L’Allemagne. Continuons avec les investissements et les exportations des puissances européennes… Qui avait obtenu le plus de contrats en Libye ? L’Italie. Numéro deux ? L’Allemagne.

 

 » C’est le groupe industriel allemand BASF qui était devenu le principal producteur de pétrole en Libye avec un investissement de deux milliards d’euros. C’est la société allemande DEA, filiale du géant de l’énergie RWE, qui a obtenu plus de 40 000 kilomètres carrés de gisements de pétrole et de gaz. C’est la firme allemande Siemens qui a joué le rôle majeur dans les énormes investissements du gigantesque projet “Great Man Made River” : le plus grand projet d’irrigation au monde, un réseau de pipelines pour amener l’eau depuis la nappe aquifère de la Nubie jusqu’au désert du Sahara. Plus de 1 300 puits, souvent à plus de cinq cents mètres de profondeur qui, une fois tous les travaux terminés, devraient fournir chaque jour 6,5 millions de mètres cubes d’eau à Tripoli, Benghazi, Syrte et d’autres villes. 25 milliards de dollars qui ont attiré quelques convoitises ! De plus, avec ses pétrodollars, la Libye avait aussi engagé un très ambitieux programme pour renouveler ses infrastructures, construire des écoles et des hôpitaux et pour industrialiser le pays. Profitant de sa puissance économique, l’Allemagne a noué des partenariats économiques privilégiés avec la Libye, l’Arabie saoudite et les pays du Golfe arabique. »

 

(http://www.michelcollon.info/Comprendre-la-guerre-en-Libye-2-3.html)

 

Désenclaver Israël, jouer l’islam sunnite contre l’islam chiite

 

La stratégie du chaos mise en place depuis le 11 septembre 2001 vise de facto à déclencher des conflits multiples avec cette idée « qu’ils s’en tuent le plus possible ». Sous le couvert d’une guerre de civilisation, relancer la croissance du grand marché de l’armement. Pour la première fois (selon une étude du Stockholm International Peace Research Institute [Sipri]) depuis le milieu des années 1990, les ventes des cent premiers fabricants mondiaux d’armements ont diminué en 2011,

 

Si nous observons bien la situation, nous voyons que depuis le pacte du Quincy de février 1945 entre les Américains et l’Arabie Saoudite (garantie de la stabilité politique du royaume et de la dynastie saoudienne contre garantie de la fourniture d’énergie), puis la création en 1947 de l’Etat d’Israël par les terroristes de l’Irgoun et de Stern (organisations armées sionistes dans la Palestine sous mandat britannique), la poudrière du Moyen- Orient a gagné du territoire. C’est maintenant le « grand Moyen-Orient » (notion inventée par les les tratèges de Bush) qui s’enflamme. Tout cela convient parfaitement à l’Etat d’Israël qui dessert l’étau autour de lui, qui l’empêche d’agir contre la menace iranienne. Récemment il a même mis de l’huile sur le feu, en attaquant la Syrie, pas pour aider les rebelles « islamistes » mais pour équilibrer les forces en présence, sa priorité étant d’en finir avec le Hezbollah avant que Bachar el Assad ne lui livre des armes.
Ce n’est certes pas un hasard si le Qatar est aujourd’hui courtisé (comme le fut Kadhafi) : il a comme tous les émirats une manne financière suffisante pour soutenir indirectement l’industrie française (6). de l’armement, des commandes d’avions Rafales sont en jeu et la France ne s’engage pas à favoriser l’émergence (au nom de la laîcité) d’un islamisme sunnite pour rien. Le Qatar est accusé par les médias d’armer les islamistes au Mali les mêmes que la France soutien contre la Syrie de Bachar el Assad. Le Qatar a deux pistolets sur ses tempes une base américaine et une française. Il est par conséquent douteux que le Qatar soutienne militairement les djiadhistes sans l’accord de l’OTAN. Les sites islamistes eux mêmes dénoncent le Qatar comme un agent du Mossad issarélien.

 

La signification
du déploiement d’Africom

 

Il n’est pas possible de comprendre le rôle de l’intervention française au Mali sans jeter un œil sur les intentions de l’Oncle Sam sur l’Afrique. Elles sont de se positionner militairement en Afrique. Si en 1983, les Etats-Unis laissaient la majeure partie du continent africain sous commandement des Européens l’ayant colonisé, il n’en est plus de même actuellement. En effet depuis les années 1990, les Etats-Unis veulent prendre pied directement en Afrique par le truchement d’Africom (en anglais United States Africa Command). La vague d’attentats contre les ambassades américaines en 1998 à Nairobi, au Kenya, et Dar-es-Salam, en Tanzanie, va leur donner l’argument pour Africom.

 

A cet effet, un état major spécifique pour le continent africain a été mis en place à partir de l’été 2006. Annoncé officiellement par l’administration Bush le 6 février 2007, il commença à fonctionner en octobre 2008 sous le commandement du général afro-américain William E.Ward (7). A ce jour toutes les tentatives américaines en Afrique se sont soldées par un désastre : échec de la bataille de Mogadiscio en Somalie en 1992-1993 (8) ; vains efforts pour former l’armée malienne (coût 500 millions de dollars) pour voir au final ces soldats d’élites se retourner et mener un coup d’Etat dirigé par un officier entraîné par les Américains.

 

Il semble que ceux-ci viennent de mettre les bouchées doubles ; ils n’ont même plus besoin d’installer le siège social d’Africom dans un Etat africain, les portes s’ouvrent toutes seules. Au Congo-Kinshasa, c’est à la demande de Joseph Kabila qu’ils vont former un bataillon de mille soldats – un projet Africom, a déclaré le général Richard Sherlock à Bruxelles. Cinquante formateurs seront de l’armée et trente de la Société militaire privée (SMP) MPRI, célèbre pour ses interventions en Bosnie, Afghanistan, Irak et Guinée équatoriale. Au Niger, selon le quotidien britannique The Guardian, les Etats-Unis auraient obtenu l’autorisation d’installer une base de drones pour contrôler les activités des djiadhistes au Sahel. 300 militaires et une SMP accompagnent le projet. Même l’Algérie, toujours traumatisée par la victoire électorale du FIS en 1991, est entrée en collaboration avec les Etats-Unis, qui disposeraient d’une base d’écoute secrète dans le sud algérien où des soldats d’élite algériens et américains s’entraînant ensemble ont été filmés par la chaîne ABC. Le Sénégal s’était même proposé d’accueillir le siège d’Africom (situé à Stuttgart en Allemagne), en concurrence avec le Libéria et l’Ethiopie. Bécaye Diop, ministre des forces armées sénégalaises, va dire que « Sur le plan de la formation, nous souhaitons que ça aille de l’avant. Nous voulons que les échanges soient plus permanents ».

 

Leur cause
n’est pas la nôtre

 

Le tableau que nous venons de brosser ne concerne que les rivalités inter-capitalistes et elles ne nous concernent que dans la mesure où le prolétariat se laisserait entraîner dans des camps et causes bourgeoises. Autrement nous allons parler comme eux : « Qu’ils s’entretuent le plus possible. » Pour le moment c’est la barbarie qui règne, et rien ne laisse supposer une montée en force d’un mouvement purement prolétaire au Proche-Orient (sauf peut être en Egypte). Actuellement toute cette zone plonge plutôt dans l’obscurantisme islamiste et la guerre, qui peut se solder une fois de plus comme en Irak par des combats entre chiites et sunnites. Ce qui est manifeste en Syrie, mais suppose une guerre d’une autre dimension ensuite, dont nous connaissons déjà la ligne de démarcation : « communauté internationale », « démocratie » contre les dictatures en Chine, Corée du Nord, Iran, au Brésil, à Cuba, en Inde, Russie... Des retournements selon les intérêts de chacun sont à prévoir, mais globalement c’est bien une guerre entre l’Occident et l’Orient qui se profile, une guerre dite de « civilisation » – à laquelle nous devons répondre par « socialisme ou barbarie » ou « communisme ou civilisation ».

 

Derrière les Etats-nations, il y a toujours le capital total dont la nature même le pousse à l’expropriation et à l’exploitation de l’homme par l’homme. Abolissez l’exploitation de l’homme par l’homme disait Marx dans le Manifeste communiste, et vous abolirez l’exploitation d’une nation par une autre nation. Telle est la seule initiative qu’il nous faut mettre en avant, le reste n’est qu’aménagement de rivalités bourgeoises.

 

G. Bad 12 mars 2013

 

NOTES

 

(1) Ce terme de « communauté internationale », plus médiatique que réel, cherche à faire croire qu’il existe une entité de gouvernance mondiale aux buts humanistes avec son droit d’ingérence. C’est avant tout une force idéologique.

 

(2) L’humanisme et l’anti-terrorisme accompagnant ce projet ne sont que de la poudre aux yeux, preuve en est qu’en juillet 2006 Israël va bombarder le Liban, l’un des pays de la région les plus avancés en matière de « développement humain ».

 

(3) Avec un système éducatif et des finances publiques en lambeaux (déficit annuel de 300 milliards de dolars) et des citoyens qui, individuellement, sont les plus endettés au monde, les Etats-Unis ne disposent plus d’assez de ressources pour alimenter leur gaspillage. Bref le dollar américain (émis par une banque privée) ne vaudrait rien s’il n’était pas la contrepartie obligée des transactions pétrolières mondiales. La valeur du dollar vient du fait que celui-ci fait l’objet d’une demande toujours croissante, mais ne repose sur absolument rien de tangible à l’intérieur du pays.

 

(4) L’exportation d’armes, par l’Allemagne, vers les pays arabes de la région du golfe Persique, en 2012, a doublé par rapport à l’année précédente. Le montant des exportations d’armes de l’Allemagne, en 2012, vers ces pays s’élève à 420 milliards d’euros ,a révélé le quotidien allemand Süd-deutsche Zeitung.

 

(5) Nato Strategic Concept Seminar (Séminaire sur la nouveau concept stratégique de l’OTAN), Washington, 23 février 2010.

 

(6) Le Qatar est un client privilégié de la France au Moyen-Orient, avec 450 millions d’euros de prises de commandes depuis 2007, et 200 millions d’euros de matériel délivré.

 

(7) Ancien coordinateur de la sécurité entre Israël et l’Autorité palestinienne, William E.Ward sera remplacé le 8 mars 2011 par le général Carter Ham.
(8) Voir à ce sujet le film de Ridley Scott en 2002 La Chute du faucon noir.

 

REVUE DE PRESSE

 

– « Mali : chronique d’une guerre annoncée », dans Courant alternatif n° 227 (février 2013).

 

– « Mali : Areva vaut bien une guerre » : « Finie la Françafrique ? Décidément non et, malgré les beaux discours de Hollande, le PS et l’UMP, c’est bonnet blanc et blanc bonnet. (http://www.alternativelibertaire.or...),

 

– « Les Maliennes et les Maliens opposés à l’intervention française doivent pouvoir s’exprimer en France » : Aminata Traoré (ancienne ministre démissionnaire de la culture du Mali, initiatrice de l’appel des Femmes du Mali contre la guerre), a été invitée à Paris pour exposer ses prises de position contre l’intervention française, lors d’une réunion publique prévue le 22 avril. Alors qu’elle a pu se rendre à Berlin du 17 au 19 avril, elle a été informée par l’ambassade d’Allemagne que la France avait empêché l’obtention d’un visa pour tous les pays Schengen. Une pétition a été lancée pour protester contre l’interdiction signifiée à cette femme politique de venir en France (http://www.alternativelibertaire.or...).

 

– « Au Mali comme ailleurs, guerre de classe contre guerre impérialiste », sur http://ainfos.ca/fr/ainfos09855.html (29 janvier 2013) : « Des groupes fascistes religieux sèment la terreur dans le nord Mali (...) Ces groupes se développent sur un terreau de misère sociale dont la source est le capitalisme, misère sociale renforcée par le néo-colonialisme. (...) La crise alimentaire que les accapareurs de grains provoquent par la spéculation capitaliste et l’exploitation des paysans est l’un des facteurs important du développement des fascistes au nord Mali. (...) Ils profitent également de la discrimination historique faites aux minorités touarègues et arabes (...) Nous réaffirmons notre conviction que seule l’auto-organisation et l’autodéfense populaires, hors de toute logique raciste et identitaire, sont à même de combattre la peste fasciste, tout en se préservant du choléra impérialiste. » (Coordination des Groupes Anarchistes.)

 

 

 

 

 

La_France_seule

 

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