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24 mai 2016

INFOBREF N°440-Mai 2016-blocage de l' économie et répression

INFOBREF N°440

Mai 2016-blocage de l' économie et répression 

Grève générale et nationale le 14 juin 2016, tous contre la loi chômage.

Que la loi El Khomri tombe ou pas avec son gouvernement « socialiste » Hollande-Valls. Une chose est certaine la jeunesse vient de prendre conscience en masse que l' appareil d' état est contre elle. Voilà une grande défaite pour le clan républicain qui veut aller vite en marchant avec les bottes du FN. Le monde du travail , lui commence à se rendre compte dans la pratique que la loi El Khomri est déjà en application dans de nombreux secteurs, car elle n' est que le prolongement d' autres lois déjà passées en silence : La loi quinquennale pour l' emploi qui autorisa entre autre les contrats à temps partiel , l’accord de « modernisation du marché du travail » du 11 janvier 2008,

On n’aura vu aucune mobilisation contre ce projet... même pas une action discutable en faveur de la « modernisation » de l’esclavage salarié.
Les intentions tant du Medef que du gouvernement ne connaissaient aucune ambiguïté : « Nous voulons licencier plus pour créer des emplois. » Pour dédouaner les syndicats d’une telle participation à cet accord, il fut procédé au petit chantage habituel, sous-entendu : si vous ne négociez pas, nous irons plus loin par la loi.
Tous, du syndicalisme bureaucratique au syndicalisme de base, se sont pliés au diktat de l’État patron. Même pas une « petite grogne » comme aime à signaler la presse, mais un aplatissement total, un silence de mort. Tous étaient préalablement d’accord pour la mise en place de la « rupture conventionnelle du contrat de travail », dite « séparabilité ».

De même les dérogations à la hiérarchisation des textes ce n' est pas une nouveauté comme le souligne l' avocat Stéphane Béal, « ce n’est pas une révolution puisque les lois Auroux de 1982, la loi Fillon de 2004 et la loi de 2008 permettent déjà les dérogations ». Ce que fait la loi El Khomri , c' est de généraliser ces normes à l' ensemble de la société, d’où une réaction globale à cette loi qui révèle la nature réelle du capital , il ne s'agit pas d'un « retour au moyen age » mais des lois de la concurrence, de l' exclusion constante de l' homme par la « machine » ou nouvelles technologies.

La solidarité s'organise pour tenir

Les dockers des ports suivront le mouvement. Le transport maritime est aussi touché

Une grève est actuellement en cours à la SNCF

Une grande manifestation est prévue à Paris. Si d'autres défilés devaient avoir lieu ailleurs en France, ils seront annoncés sur le site de Lutt.es.

Les secteurs qui sont en gréve :

 

Depuis les dernières arrestations la solidarité avec les lycéens et étudiants inculpés s’affirme concrètement.

Le 10 mai, dans le cadre d’une action contre la “loi Travail” menée au terminus des bus, place de France, deux étudiants furent pris à partie par la police et placés en garde à vue.

Rassemblements devant le commissariat

Dès l’arrestation du premier de leurs deux camarades, les lycéens mobilisés se sont rendus devant le commissariat pour réclamer sa libération tandis que d’autres informaient la population aux alentours des faits qui venaient de se

dérouler. A seize heures, une trentaine d’entre eux retourneront rue Perrochel où la police jouera d’intimidation et les filmera depuis le toit de l’hypermarché du boulevard Daunou. Certains subiront ensuite un contrôle d’identité à l’intérieur de la galerie commerciale. Le second étudiant sera arrêté, au soir, chez lui, avec la grossière invitation à se munir de son téléphone portable ...

Intervention à la Voix du Nord

Ce ne fut pas long avant que le quotidien local relate les faits de la manière la plus caricaturale qui soit. L’article en question est un modèle du genre (1). Dans la trentaine de lignes qui le compose on y déniche nombre des éléments de langage propres à cette presse provinciale et paresseuse, en deux mots “petite bourgeoise”. Le texte est une mise en forme bâclée d’un rapport de police duquel transpire cette vision d’un monde qui se partagerait entre d’un côté les “meneurs” et de l’autre les “manipulés”, en d’autres circonstances entre “manifestants” et “casseurs”. D’ailleurs le quotidien ne fait pas mystère de la source à laquelle il puise sa matière puisqu’il livrera dans la première mouture de l’article les identités des personnes interpellées. Un “droit !”, s’empressera de justifier un journaliste auprès d’une délégation composée de lycéen-es et de travailleur-ses venue réclamer dans les locaux du journal des explications et le respect de l’anonymat. Les échanges qui s’en suivront seront virulents et la rédactrice finira par céder. Tout cela serait sans importance si cette presse régionale ne demeurait malgré les difficultés qu’elle rencontre, elle aussi, la forme d’information écrite la plus lue encore aujourd’hui. Bernard Lambert dans son ouvrage “Les paysans dans la lutte des classes” brosse avec sagacité le portrait de ces journaux régionaux qui “rapportent des nouvelles faciles, qui ne menacent aucun tabou, aucune idée reçue, aucune autorité en place. (...) Leurs rédactions doivent nécessairement entretenir les meilleures relations avec les autorités locales, ne serait-ce que pour ne pas tarir leurs sources ultérieures d’information”(2). De leur côté, des camarades du journal lillois “La Brique” ont publié un dossier intitulé “La Voix du Nord : impostures, arnaques et profits” qui met à mal le mythe du journal issu de la résistance et lève le voile sur ses pratiques (3).

 

Un comité de soutien

Le 11 mai, une trentaine de personnes : des lycéens, des étudiants, des parents, des salariés se sont réunis pour échanger sur les arrestations survenues la veille et réfléchir aux moyens à mettre en oeuvre pour y faire face le plus collectivement possible. Une discussion nourrie s’est engagée et plusieurs pistes ont été retenues. D’abord a été rappelé la nécessité de faire circuler de l’information précise sur les conditions de la garde à vue en particulier et sur les droits des interpellés face à la police et à la justice en général (4). Les procès sont pour l’Etat un moyen de réprimer mais également de vider les poches des militants ou de leurs proches. Pour cette raison la question de la solidarité financière a été posée et des pistes ont explorées. Lors des actions de barrages du 17 mai, les lycéens ont déjà récolté des fonds auprès d’ automobilistes solidaires.

Devant le tribunal

Tôt le matin du 11 mai et durant toute la matinée, plusieurs dizaines de personnes se sont rassemblées pour soutenir les deux étudiants qui sortaient de 48 heures de garde à vue. Nous reviendront ultérieurement sur les conditions dans lesquelles celle-ci s’est déroulée. La date du procès a été fixée au 7 juillet, d’ici là, la lute continue contre la “loi travail”, contre le capital. La solidarité est partie intégrante de cette lutte, c'est une des conditions de sa victoire, elle doit continuer à s’exprimer et à s'élargir sans restriction. 

Boulogne-sur-mer, le 22/05/2016.

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(1)“Boulogne : la police a interpellé un étudiant qui voulait bloquer la circulation des bus” in la Voix du Nord du 11/05/2016.

(2)“Les paysans dans la lutte des classes”. Bernard Lambert. Editions du Centre d’histoire du travail.

(3)“La Voix du Nord : impostures, arnaques et profits”, à lire ici. Un autre texte à lire sur le sujet, celui de Frederic Lépinay “La Voix du Nord, histoire secrète” dont le site Acrimed fait une présentation sur son site .

 

Pour rappel, l’état civil est la seule information que l’on est en droit de nous exiger lors d’un interrogatoire . Il est vivement conseillé pour sa propre défense et pour la sécurité de ses camarades de garder le silence et de ne pas signer le PV à l’issu de l’interrogatoire. A diffuser largement :

Le manuel de survie en garde à vue à consulter ici.

Guide de survie en manif et garde à vue, par le le Collectif de défense juridique rouennais ici.



La Police hors de la CGT !

Extrait de Ouvalacgt 

La police, les CRS, les bacqueux, on les voit à l’œuvre dans les manifs contre la loi travail.
On les voit frapper en uniforme, tonfa et gazeuse au poing. On les voit provoquer en civil, autocollant CNT sur le jean. On les voit nasser les manifestants manif après manif, filmer, interpeller, massacrer flashball en tir direct…

Donc les flics, on sait qui c’est. C’est l’appareil d’Etat, chargé du « maintien de l’ordre », autrement dit du système existant. L’épisode Charlie Hebdo a fait long feu, et Renaud est juste pathétique et ridicule avec sa chanson, qu’il repose en paix.

 Une fois ceci établi, il convient de s’interroger.

Comment se fait-il qu’il existe une CGT Police ?

Oh, pas de quoi s’étouffer, 355 adhérents sur toute la France en avril 2015 (oui, on balance…). Mais c’est le symbole qui compte. Ce sont les communiqués, les déclarations, les discours.
Et en plus, il n’existe pas
UNE CGT Police, mais DEUX. La Fédération a exclu les syndicats parisiens et marseillais, ainsi que le personnel de la préfecture de Paris, jugés pas assez répressifs.

 

 

La Fédération, c’est des flics, des couillus, des vrais, sans états d’âme. Ils vont manifester mercredi aux côtés d’Alliance, et de tous ces flics dont on sait que 50% votent FN. Et avec la bénédiction de Martinez sur Europe 1 le 11 Mai dernier, bravo ! (voir l’extrait audio ci-contre que la Fédération s’est empressée de diffuser). 

La CGT Police Paris est sur des positions plus « démocratiques » avec une dénonciation des violences de l’appareil d’Etat. Exclus de la Fédération CGT Police, ils ont rejoint la Fédération des Services Publics. Mais si les positions sont plus correctes, on voit quand même rester le malaise (voir le tract pour le 18 mai ICI) : reprise du discours éculé sur les « casseurs » et la différence avec les gentils manifestants, incapacité à être à contre-courant et à s’opposer clairement à la mobilisation réactionnaire du 18 mai, et repli sur des revendications économistes complètement décalées par rapport à la réalité de la situation (la politique de l’autruche).

Nous sommes désolés de dire cela à des militants qui semble-t-il suivent notre blog, mais il faut choisir son camp. Dans le cas de la manif policière du 18 mai, il n’y avait pas à transiger, il fallait s’opposer à cette manœuvre réactionnaire, voire pire si affinités (fascisantes)...

 

D’une manière générale, nous sommes CONTRE la présence des flics, juges et avocats dans les syndicats de travailleurs. Il s’agit là des forces spéciales régaliennes de l’état capitaliste et à son service, selon ses règles et pour son maintien. Rappelons la chasse aux sans-papiers, la BAC dans les quartiers, toutes les personnes tuées par la police chaque année (voir Urgence Notre Police Assassine), la répression des manifestations ouvrières ou écologiques – sans même parler de la loi El Khomri…

Le débat a déjà eu lieu dans l’après-68, chez les juges et avocats progressistes. Ils ont jugé, à juste titre, qu’il ne fallait pas introduire la confusion. Ont donc été créés le Syndicat de la Magistrature et le Syndicat des Avocats de France qui ont leur existence propre, et savent travailler de manière unitaire avec les syndicats de travailleurs chaque fois que nécessaire (par exemple contre la répression, pour le soutien aux sans-papiers etc.).

C’est la bonne démarche. Dans la société capitaliste, imaginer que puisse exister une « gentille police au service de l’intérêt général » est une plaisanterie de mauvais goût. Permettre aux policiers d’être présents dans les syndicats de travailleurs répand la confusion – c’est ainsi que l’on retrouve des RG dans le SO de la CGT…

Quoiqu’il en soit il conviendrait que le débat ait lieu dans toute la Confédération et que la position soit clarifiée – et ce n’est pas le cas, c’est la confusion qui règle, la reprise des communiqués des uns et des autres se faisant de manière tout à fait opportuniste, au gré de ce qu’on veut démontrer, quitte à défendre de parfaits réactionnaires comme la Fédération CGT Police – car ce qui est sûr, c’est qu’elle a fait ses preuves en excluant les syndicats les plus démocratiques…

SUD RAIL Normandie

SUD La grève ? Où en sommes nous ?
Les syndicats

La CGT :

Contre la loi El-Khomry, la CGT incite les routiers, les raffineries, Aéroport de Paris, Air France a débrayer et pour la plupart à se lancer dans une grève reconductible. Un peu partout, sauf à la SNCF, où on ne mélange pas les torchons avec les serviettes. La CGT Cheminots fait le constat du blocage de l’UTP en ce qui concerne les négociations de la Convention Collective Nationale et a demandé aux cheminots de se mobiliser sur des préavis de grèves carrés de 48 heures reconductibles chaque semaine à partir du 17 mai 2016. Les cheminots et les adhérents CGT autres que SNCF ont vraiment du mal à comprendre les motivations de la CGT Cheminots…

La CFDT :

Pour elle, le constat est sans appel, le compte n’y est pas. Elle a déposé un prévis de grève reconductible à partir du 31 mai 2016. Comme à son habitude, la CFDT utilise la pression exercée par les autres OS qui se sont déjà mises en grève pour « négocier » et on sait comment elle négocie. Rappelez-vous lors des dernières grèves concernant les retraites où elle avait claironné haut et fort que les cheminots n’étaient pas concernés. On connaît la suite. Cependant, et c’est important, la CFDT n’a pas la même vision que la CGT et SUD-Rail. Pour elle, Décret socle + CCN + Accords d’entreprises = RH00077

L’UNSA :

L’UNSA marque la CFDT à la culotte et propose également un préavis de grève reconductible à partir du 31 mai 2016. L’UNSA revendique la nécessité de pouvoir apprécier l’organisation future sur l’ensemble des trois niveaux (Décret + CCN + Accords entreprises).

Et SUD-Rail alors ?

Pour SUD-Rail, l’unité syndicale s’avère très difficile dans ce contexte. La fédération SUD-Rail a consulté ses différents syndicats régionaux et il a été décidé à la majorité de déposer un préavis de grève reconductible à partir du 17 mai 2016. Les débats ont été difficiles car certaines régions (en particulier Parisiennes) préféraient partir vers le 10 juin pour bloquer l’Euro. Comme pour chaque grève, SUD-Rail a laissé le choix aux grévistes de décider de la suite des événements lors des Assemblées Générales. La grève appartient aux grévistes, c’est donc aux grévistes de décider de la suite du mouvement lors des votes en AG.

Pourquoi Décret socle + CCN + Accords d’entreprises est un très mauvais calcul ?

Cette équation, si elle est obtenue, ne fera que repousser l’échéance. En effet, lors de l’arrivée de la concurrence, des appels d’offres TER, la SNCF, comme pour le Fret avec VFLI, pourra proposer une de ses filiales appliquant elle, la CCN bien inférieure au RH00077 actuel. Comme déjà annoncé, des clauses de reprise du personnel SNCF seront mises en place. Le personnel appliquera alors….. la CCN. Si la SNCF ne propose pas de filiale, son personnel appliquant un accord d’entreprise proche du RH00077 sera directement en concurrence avec du personnel appliquant la CCN au ras des pâquerettes. Dans les 2 cas, on est perdant…

Et maintenant ?

Si toutes les OS ont fait le même constat concernant le blocage de l’UTP, certaines OS préfèrent attendre en se servant de la pression exercée par les préavis déposés par les autres, et menacent de partir à leur tour si elles n’obtiennent pas satisfaction, à savoir : Décret socle + CCN + Accords d’entreprise = RH00077 (ou s’y approchant fortement). Ensuite, comme d’habitude, elles crieront « victoire » et démontreront que les cheminots qui sont partis en grève avec les autres OS ont inutilement perdus des forces et de l’argent, comme d’habitude…

Reste la CGT, FO et SUD-Rail qui sont à peu près sur la même longueur d’onde sur les revendications. Si FO et SUD-Rail arrivent à se mettre d’accord sur des modalités de grève (reconductible), la CGT refuse de s’associer aux autres OS et propose un système de grève qu’elle a pourtant largement critiqué quand SUD-Rail l’avait mis en place pour un autre conflit.

Que faut-il faire alors ?

La meilleure solution consiste à aligner la CCN au niveau du RH00077. Ainsi, les conditions de travail des salariés ne serviraient plus de variable d’ajustement et en cas de transfert d’une entreprise à une autre, les salariés du rail garderaient sensiblement les mêmes « avantages ». Il ne faut donc pas compter sur l’UNSA et la CFDT.

En ce qui concerne les modalités de grève, la CGT joue à un drôle de jeu. Elle ne peut pas être contre la loi El-Khomry, envoyer ses troupes en grève reconductible et sur la même période demander aux cheminots de faire une grève de 48 heures. Pourquoi autant de réticence ? De quoi a t-elle peur ? Veut-elle absolument sortir du lot pour prouver qu’elle a raison et qu’en cas d’échec, reporter la faute sur les autres OS ?

En attendant, ce sont les cheminots qui trinquent :

C’est la pire attaque contre les agents de la SNCF, celle qui devait enflammer les cheminots à la moindre étincelle.

Entre stratégies syndicales différentes, revendications différentes, les cheminots ne comprennent plus les positions des OS qui sont considérer comme des « politiques »…

Devant ce « bordel » déroutant, SUD Rail pense que sa position est la bonne : « laisser aux agents de décider de leur avenir en AG, laisser les agents demander des comptes aux OS et réclamer une entente syndicale la plus large sur un sujet aussi grave que nos conditions de travail ».

Vous ne savez pas où vous en êtes :

Posez-vous cette question : « A combien de jours de grève, j’estime le RH00077 ? ».

  • Si vous êtes proche de 0, l’UNSA et la CFDT vous attendent.

  • Si vous considérez qu’il faut s’économiser jusqu’à vos congés annuels, approchez-vous de la stratégie de la CGT

  • Si vous considérez qu’un mois de grève n’est rien à côté du temps qu’il vous reste à faire avant de partir en retraite, alors rendez-vous aux AG, votez et décidez de votre avenir.

Le syndicat est un outil qui appartient aux salariés

et non une centrale qui dicte des ordres à son chien fidèle…





RH0077 / Code du Travail : Un même combat !

 

Initiative communiste-ouvrière

 

23 mai 2016

La grève des cheminots a été massivement suivie ces 18 et 19 mai. En Dordogne par exemple, ce sont près de 100% des personnels roulants qui se sont mis en grève. A la SNCF, en plus de l’opposition à la Loi Travail, les cheminots défendent le RH0077, leur convention collective, leur socle commun de droits, que la direction veut remettre en cause.

Qu’il s’agisse de la Loi El-Khomri qui vise à supprimer les garanties contenues dans le Code du Travail ou du projet de Pepsy qui veut supprimer les droits collectifs contenus dans le RH0077, c’est bien un même combat, celui pour maintenir, face à l’arbitraire patronal, un certain nombre de garanties communes à toute la classe ouvrière. Bien des cheminots ne s’y trompent pas d’ailleurs et ont manifesté que ce soit le 9 mars ou le 19 mai aux côtés de l’ensemble du monde du travail contre la loi El Khomri.

Les discours de certains dirigeants syndicaux qui expliquent que la lutte à la SNCF serait spécifique, qu’il ne faudrait mettre en avant que la défense du RH0077 et non le combat pour le retrait de la loi travail, reviennent à couper les cheminots du reste de la classe ouvrière. Un recul du gouvernement sur la loi El-Khomri renforcera le combat à la SNCF pour la défense du RH0077. A l’inverse, si cette loi est imposée il sera d’autant plus difficile, à la SNCF comme ailleurs, de défendre nos conventions collectives. Notons également qu’une remise en cause du RH0077 à la SNCF, secteur syndiqué et réputé combatif, donnera des ailes au patronat pour attaquer les conventions collectives dans tous les secteurs.

Que l’on bosse à la SNCF ou dans le transport routier, dans la chimie ou dans la métallurgie, dans le commerce, la santé, le nettoyage ou ailleurs, c’est toutes et tous ensemble que l’on peut espérer gagner !



 

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