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1 juin 2016

INFOBREF N°441-Belgique - Non à la loi Peeters de réforme du travail !

 

INFOBREF N°441Belgique - Non à la loi Peeters de réforme du travail !

http://www.fgtb.be/web/guest/news-fr/-/article/4706705/&p_l_id=10624

80.000 manifestants étaient rassemblés aujourd’hui dans les rues de Bruxelles pour une manifestation en front commun syndical contre la loi Peeters de réforme du travail. 

Les manifestants sont venus dire qu’ils en ont marre que ce gouvernement mène des politiques d’austérité « deux poids, deux mesures » qui font peser tous les efforts sur les travailleurs, avec ou sans emploi, en épargnant le capital. 

Nous refusons que la durée de travail soit calculée sur une base annuelle, voire plus. La semaine de 38 heures serait de facto supprimée. Nous refusons d’être encore plus flexibles, de travailler plus sans aucune compensation et ce, en dehors de toute concertation sociale et donc de toute protection pour les travailleurs.

Le front commun syndical rappelle que des alternatives existent pour une société juste et solidaire :

  • sauvegarder et renforcer le pouvoir d’achat via l’indexation automatique des salaires et des allocations sociales et la liberté de négocier. Tous les indicateurs l’attestent, il n’y a plus de handicap salarial en Belgique.

  • préserver une sécurité sociale fédérale forte. Elle seule peut garantir une société solidaire.

  • offrir des services publics accessibles et de qualité. Ils sont le premier pouvoir d’achat des citoyens.

  • investir dans une relance et des emplois durables. Ils sont les moteurs de l’économie et les garants du bien-être des citoyens.

  • mettre en œuvre une justice fiscale. Pour être juste, cette fiscalité doit mettre à contribution tous les revenus, y compris ceux du capital.

  • réduire collectivement le temps de travail, avec maintien du salaire et embauches compensatoires. Seule la réduction collective du temps de travail a permis et permettra de créer de l’emploi pour tous. Elle permettra également aux travailleurs âgés de travailler dans de meilleures conditions.
    La mobilisation continue

  • grMardi 31/05/2016 : manifestation des services publics en front commun soutenue par le privé

  • Du 20/06/2016 au 24/06/2016 : sensibilisation dans les entreprises

  • Vendredi 24/06/2016 : grève nationale FGTB

  • Jeudi 29/09/2016 : manifestation fédérale interprofessionnelle en front commun

  • Vendredi 07/10/2016 : grève générale en front commun

  • Entre le 25/05/2016 et le 17/06/2016 : actions à thèmes

Voir toutes les photos de la manif

La branche cheminot de la CGT a annoncé vendredi que la grève à la SNCF est reconduite pour 24 heures. Le secrétaire d'Etat aux Transports présente un plan pour éviter des conséquences dommageables pour les épreuves du baccalauréat, qui démarrent lundi 16 juin.

Au troisième jour de la grève à la SNCF, la tension est montée d'un cran entre le gouvernement et la CGT et Sud-Rail, les deux syndicats opposés à la réforme ferroviaire et majoritaires dans l'entreprise. Le secrétaire d'Etat aux Transports, Frédéric Cuvillier, veut continuer à travailler avec les organisations qui acceptent le projet de réforme ferroviaire. Il a présenté vendredi un plan destiné à éviter des conséquences dommageables pour les épreuves du baccalauréat, qui démarrent lundi 16 juin. Retour sur les principaux événements de la journée, et explications en vidéo.


En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/13/06/2014/lesechos.fr/0203563030184_la-greve-a-la-sncf-est-reconduite-pour-24-heures.htm#1Fxe8GttoLbKqTy8.99

 

SNCF : Hollande met la pression sur les grévistes

PIERRE-ALAIN FURBURY | Le 13/06/14 à 11H58

Le chef de l'Etat a appelé ce vendredi matin à arrêter le conflit à la SNCF. Il prend un risque politique en s'impliquant dans un mouvement qu'il n'avait pas vu venir.

Hollande ne pensait pas que la grève à la SNCF durerait. Pris de court, il tente, désormais, d'éteindre l'incendie. Depuis l'Andorre, où il est en visite officielle, le chef de l'Etat a mis en garde, ce vendredi matin, contre les « conséquences dommageables " que pourrait engendrer ce conflit. « Il y a un moment où il faut savoir arrêter un mouvement et être conscient des intérêts de tous (...) A un moment, c'est le travail qui doit reprendre », a-t-il insisté, réutilisant une formule célèbre de l'ancien leader communiste Maurice Thorez (« Il faut savoir terminer une grève ").

Avant lui, ce vendredi matin, le secrétaire d'Etat aux Transports, l'appel de la CGT-Cheminots et de SUD-Rail à poursuivre la grève. Un argument de poids. « Tous ces élèves qui préparent le baccalauréat (...) ne peuvent pas être dans le doute ", a renchéri François Hollande, jugeant qu'« il y a encore quelques heures pour trouver l'aboutissement à un conflit qui n'aurait jamais dû être aussi long ".

« La réforme doit être votée »

Le chef de l'Etat, qui joue l'opinion publique contre le mouvement, a singulièrement haussé le ton. La veille, il avait prôné le « dialogue pour que les salariés de la SNCF, les cheminots, soient rassurés sur leur avenir ", expliquant : « Je crois que là on n'est pas loin, je l'espère, d'un accord ». Ce faisant, il met la pression sur les grévistes avant que les assemblées générales se prononcent sur l'éventuelle reconduction du mouvement. En s'exposant, il prend certes un risque politique. Celui qu'il ne soit pas écouté et que sa parole, donc, n'apparaisse sans impact. De quoi affaiblir un peu plus un président qui avait promis, pendant la campagne, d'« apaiser " le pays. Mais François Hollande semble avoir estimé que le pire, pour lui, était de rester silencieux face à la menace d'un conflit qui dure, alors que les familles s'inquiètent pour les épreuves des lycéens.

Pour ses partisans, « tenir " sur la réforme ferroviaire, comme sur le dossier des intermittents, est un des éléments qui peut lui permettre de reconstruire son image dans l'opinion. « La réforme doit être présentée au Parlement et elle doit être votée ", a tranché ce vendredi matin le locataire de l'Elysée, affichant son autorité.

A lire aussi


En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/13/06/2014/lesechos.fr/0203563447014_sncf---hollande-met-la-pression-sur-les-grevistes.htm#xD0CQUUJQwKUJh2L.99

 

Caen Locaux du PS de Caen saccagé. Un membre du Parti socialiste en garde à vue

Quatre personnes ont été placées en garde à vue mercredi 18 mai 2016. Toutes sont suspectées d'avoir participé au saccage des locaux du Parti socialiste de Caen (Calvados).

18/05/2016 à 17:45 par La Rédaction

 Les locaux du PS de Caen, ont été vandalisés mardi 10 mai 2016. Quatre personnes ont été interpellées mercredi 18 mai 2016 (©Manon Loubet).

L’enquête ouverte après le saccage du siège du Parti socialiste de Caen (Calvados) se poursuit et même avance. Quatre personnes ont été placées en garde à vue après leur interpellation mercredi 18 mai 2016. Elles sont suspectées d’être à l’origine des dégradations survenues mardi 10 mai 2016, au siège du Parti socialiste. Des manifestants s’étaient introduits dans les locaux rue Paul-Toutain. Le premier secrétaire PS du Calvados a « porté plainte pour dégradations, violences et tentative de vol ».

> À lire aussi : Loi travail. Le siège du Parti socialiste, à Caen, saccagé. Une plainte déposée

Les policiers ont placé en garde à vue un homme de 36 ans, décrit comme le leader du groupe, selon nos confrères de Liberté-le Bonhomme libre. Trois jeunes hommes, âgés de 22, 18 et 17 ans, originaires de Caen et de son agglomération, sont également entendus. Le mineur serait encarté au Parti socialiste, selon le journal local. Les forces de l’ordre les avaient repérés en possession de bombes de peintures. Mercredi 18 mai, en fin d’après-midi, le parquet de Caen n’avait toujours pas pris de décision quant aux suites judiciaires à donner à cette affaire.

Nuit debout s’explique

Le mouvement Nuit debout à Caen reconnaissait, dans un communiqué, être à l’origine de l’invasion des lieux :

Arrivé dans les locaux, chaque citoyen a agi selon sa propre conscience ; des chaises, des tables et des bureaux ont été sortis et placés sur la voie publique. Seuls des dégâts matériels sont à noter, notamment des cadres brisés. Après avoir rebaptisé l’enseigne du Parti socialiste en Parti capitaliste en apposant des affiches sur la devanture du local, le groupe de citoyens a pu quitter sereinement le local du Parti socialiste.
Vandaliser les permanences PS, le sport de combat des manifs anti-loi Travail

Le HuffPost  |  Par Geoffroy Clavel

ublication: 20/05/2016 14h18 CEST Mis à jour: 20/05/2016 14h21 CEST

PERMANENCES PS

LOI TRAVAIL - D'abord isolés, les actes de vandalisme visant les permanences locales du Parti socialiste et de ses élus en marge des cortèges anti-loi Travail se multiplient un peu partout en France. Et l'augmentation du nombre d'appels à manifester ne fait qu'amplifier le phénomène, amplement relayé sur les réseaux sociaux.

Pour la deuxième fois en moins de 24 heures, le siège de la puissante fédération socialiste du Nord, à Lille, a été la cible de manifestants, a-t-on ainsi appris de source policière ce vendredi 20 mai. "Une trentaine de casseurs cagoulés" ont opéré jeudi soir depuis la rue où se trouve ce local, proche de la mairie de Lille, alors que se tenait une réunion de "l'université permanente" du parti, a indiqué à l'AFP Martine Filleul, première secrétaire de la fédération, confirmant des informations de presse. Les manifestants ont "inscrit des tags, notamment un signe anarchiste, et jeté de la peinture rose sur la façade, mais il n'y a pas eu de tentative d'intrusion", a précisé cette responsable. Une plainte est "en train" d'être déposée, a-t-elle ajouté. Interrogée, la police a fait état de "14 interpellations" qui "sont en cours de traitement".

Ces incidents ne sont ni une première, ni une spécialité lilloise. Depuis le 12 mai dernier, date de l'échec de la motion de censure à l'Assemblée qui a entraîné l'adoption en première lecture de la loi Travail, les actes de vandalisme visant les locaux du Parti socialiste et de ses élus se sont étendus à l'ensemble du territoire.

Parfois menées par des individus violents et masqués, ces dégradations matérielles sont aussi le fait de simples manifestants voire d'organisations syndicales qui n'hésitent pas à les revendiquer. Ces actions vont du simple collage d'affiches critiquant le PS, la loi El Khomri ou le recours au 49-3 jusqu'au murage symbolique des permanences, en passant par des tags injurieux, des vitres brisées voire des infractions. A priori spontané, ce mouvement se diffuse notamment par le biais des réseaux sociaux où certains partisans du retrait de la loi Travail compilent les images des dégradations. Un Tumblr satirique intitulé "PS déco" recense toutes les opérations commises contre les permanences.

A Montpellier, entre le vendredi 13 mai et le lundi 16 mai, les bureaux de la Fédération socialiste héraultaise, ainsi que les permanences des députés socialistes Anne-Yvonne Le Dain et Fanny Dombre-Coste ont été visés. A Sète, c'est la permanence du député Sébastien Denaja et les bureaux de la fédération qui ont été pris pour ci

A Toulouse, une dizaine de syndicalistes de la CGT ont muré mardi dernier l'entrée de la permanence parlementaire du député PS Christophe Borgel. "Ces actes n’ont rien à voir avec le débat démocratique", s'est-il indigné. Le mur a été démonté deux heures après pendant que les manifestants se rendaient devant la permanence de la députée PS Catherine Lemorton, dont ils ont tapissé la porte d'affiches similaires contre la loi travail. Plus tard, la permanence de la député PRG Sylvia Pinel, ancienne ministre du Logement, a été brièvement murée à Castelsarrasin (Tarn-et-Garonne) lors d'une manifestation de quelque 80 person

Des actions similaires ont été menées à Valence, à Rennes, Rouen, Privas ou Dijon.

 

 

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