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9 août 2017

INFOBREF N°493-Uber, digital

INFOBREF N°493

La redoutable stratégie des barbares digitaux

29 décembre 2016 par Yovan Menkevick

Vous l’avez sans doute déjà compris, parler de numérique est un peu ringard. Ne parlons pas de l’horrible terme « d’informatique » à ranger désormais dans le tiroir poussiéreux des technologies absconses du XXème siècle. Le bon terme, pour parler technologies de l’information (là aussi c’est ringard) est américain — si l’on veut un tant soit peu paraître à la pointe des dernières tendances (toujours technologiques) — et il réunit tous les fantasmes de la geekerie startupienne : le digital.

« Didjitôl » si tu prononces bien. Mais comme tu es Français, tu dis digital. Le doigt. Le même mot que pour l’empreinte digitale. Qui ne signifie rien d’autre en français que le doigt. Un peu comme si, pour parler des voitures, de l’automobile, on utilisait le mot anglais « car ». Ce qui pourrait donner : j’ai acheté une car, car j’avais besoin d’en changer. Oui, bon, l’exemple est moyen, mais vous voyez ce que je veux dire.

De la stratégie digitale et des barbares qui vont tout disrupter

Une bonne policy digitale, enfin une bonne stratégie, parce que bizarrement, là, on garde le terme français, passe par la disruption. Tout le monde le sait et on se demande s’il est nécessaire d’en parler plus avant. Même Macron s’est emparé du concept, puisqu’il est un « candidat disruptif ». Pour épater la galerie des ignares, parlons de disruption. Mais vite fait.

La disruption, c’est de l’innovation, voyez-vous. Une façon d’innover qui casse tous les codes établis auparavant, qui fait table rase du passé, pour inventer des trucs que personne n’a encore vu ou osé faire. Sarkozy, sans le dire, était un candidat disruptif avec sa « rupture ». Parce que c’est ça la disruption : une rupture. Dans le monde du digital, l’innovation doit être disruptive, sinon ce n’est pas vraiment de l’innovation digitale. D’où le fait que les vrais innovateurs digitaux, en France, se nomment eux-mêmes les « Barbares ». Comme une partie de nos ancêtres venus du froid, qui avaient des casques à pointes et maniaient la hache avec autant de vélocité que les startupers manient le touchpad, les disrupteurs digitaux veulent tout envahir et tout changer. Whaaaa. On en tremble.

Uber, Un barbare disruptif… justement

Le grand barbare disruptif digital mondial en chef, est une entreprise californienne de réservation en ligne de VTC. La grande disruption digitale d’Uber a été, soi-disant, de coder une app qui vous géolocalise et vous permet d’alerter un ex-chômeur reconverti en chauffeur auto-entrepreneur d’occasion (ou pas) et qui vient vous chercher avec sa « car » pour vous câliner un maximum.

Il faut avouer que d’un point de vue technique, vu le nombre d’app équivalentes qui existent, on se demande bien ou est la rupture technologique de l’app Uber. Et c’est justement là le génie d’Uber : la disruption est ailleurs que dans la technologie en tant que telle. Elle est dans la capacité à balayer plein d’autres choses, issues du vieux monde ancien poussiéreux qui nous ennuie tant, comme : le code du travail et ses contrats pénibles avec sa protection sociale qu’un employeur offre normalement à une personne en lien de subordination, les règlementations toutes pourries sur les taxis, ces gros ringards qu’on aimerait bien désormais voir uniquement dans des films historiques. Et puis, cerise sur le gâteau de la disruption, la notation du client envers le chauffeur, qui, s’il n’a pas assez câliné ses clients, peut voir sa note baisser en dessous de 4,7/5 et se faire éjecter par son pseudo employeur disruptif, Uber, qui n’en est pas un, mais prend quand même 20% de comm pour chaque course (et a imposé désormais 25%). Génie !

Le barbare Uber a envahi plus 240 villes dans le monde avec son système de maquignon digital, et permis ainsi à des hordes de chômeurs ou de travailleurs pauvres de faire chauffeur pauvre à 15 heures par jour 6 ou 7 jours sur 7, sous pression de clients proprets, avides de confort et de « rupture digitale ». Ils sont nombreux, ces clients, à trouver Uber « formidable », et maudire tous ces taxis grognons et pas pratiques. Comme on les comprend. Ils ont en plus la possibilité de donner leur avis, émettre une opinion sur la créature servile qui les charrie, et peuvent, ô comble du pouvoir digital du doigt, lui faire perdre son travail, ou le conforter dans sa servitude au géant californien, par la grâce d’un simple clic…digital. Émouvant. Efficace. Moderne.

…mais un peu clodo

Le truc marrant avec Uber, c’est qu’ils sont malgré tout un peu clodo, dans la boite. Ils n’ont pas une thune, disent-ils, au point d’avoir 800 millions de dollars qui manquent à l’appel pour le seul dernier trimestre 2016. C’est comme ça dans le monde des startups disruptives : on éclate tout, on devient un quasi monopole mondial, on est valorisé à plusieurs milliards, mais on est fauché. Savoir ce qui coûte tant à Uber — qui n’a rien d’autre à gérer qu’un tiroir-caisse digital automatisé par son app — reste mystérieux, surtout quand on pense qu’avec 20% de commission sur chaque course et aucune flotte de voitures ou de chauffeurs à gérer, il n’y a pas beaucoup de frais de fonctionnement dans son « business model ». Mais bon. C’est le mystère du digital. Sûrement. Le doigt est impénétrable.

Reste qu’Uber, fort de ce constat, a pris le taureau numérique par les cornes et commencé à faire rouler des VTC sans le C. Des VTA : Véhicule de transport Autonome. Le PDG a compris très vite que les clients, quand même, pouvaient trouver tout ça très bien, mais encore un peu trop cher. Et il a bien expliqué que la cherté, on savait d’où elle venait : de « l’autre type ». Celui qui vous charrie. Le chauffeur qui bouffe la feuille avec le prix de sa course pour gagner 800€/mois en travaillant 15h par jour. Le PDG a donc déclaré :

Et ensuite, il a commencé à mettre en test 3 ou 4 Uber Car sans conducteurs et promet de bientôt charrier les gens avec un chauffeur digital, bénévole. Moderne. Efficace. Disruptif.

C’est comment qu’on freine… j’voudrais descendre de là…

A tous ceux qui ont applaudi face à la « lutte d’Uber » contre les syndicats, les taxis, l’Etat, contre toutes ces rigidités absurdes venues d’un autre temps, et qui ont bien souligné qu’ils ne reviendraient jamais en arrière, c’est-à-dire prendre un taxi, « parce que quand même, c’est troooop top les VTC Uber », une petite pensée…

La vie n’est pas un paquet cadeau, et la suffisance narcissique technologique de ceux qui veulent profiter de toutes les innovations, ne devrait pas — normalement — permettre un tel mépris envers la partie de la population, toujours précarisée et instrumentalisée par les barbares digitaux. Mais à terme, les mêmes qui aujourd’hui s’enthousiasment pour la disruption, seront eux aussi remplacés par des machines. Les voitures seront autonomes, et la totalité des humains, dépendants. Tout ça risque d’être fort amusant.

C’est comment qu’on freine ? J’voudrais descendre de là…



Deliveroo : les livreurs s’organisent contre le paiement à la course

Extrait de révolution permanente

La direction de la société de repas à domicile va généraliser et imposer pour les « bikers » le payement à la course, de quoi s’inquiéter pour les coursiers d'une drastique perte de rémunération. Depuis l'essor de l'ubérisation à la course, les conditions de travail et surtout de rémunération n'ont pas cessé de se dégrader.

Olivier Isidore vendredi 4 août



© Illustration : Charlie Poppins pour Les Inrockuptibles

La startup britannique travaille avec quasiment 7500 coursiers sur le territoire français, définis comme « livreurs auto-entrepreneurs » (pour mieux vendre du rêve) l’entreprise souhaite imposer aux travailleurs ce qu’elle appelle la « convergence à la tarification ». Il s’agit de simplifier le mode de rémunération des coursiers. A l’heure actuelle il existe deux types de tarification : ceux qui avaient commencé après septembre 2016 sont payés 5€ à la course et les dits « anciens » (ceux qui ont débuté avant cette date) qui sont près de 600, selon Deliveroo bénéficieraient d’un mode de rémunération fixe à 7,50€ de l’heure auxquel s’ajoute un complément de 2 à 4 euros selon la qualité du service offert. L’objectif de la startup est de faire passer tout le monde au même tarif, alors que l’entreprise s’était engagée à respecter la tarification des anciens et de laisser au libre choix ceux qui veulent en changer. Mais actuellement, ceux qui n’ont pas signé le contrat de tarification sous les nouvelles conditions reçoivent un mail les sommant de le faire, sous menace de les mettre à la porte, se plaignent les coursiers.

Selon le secrétaire général du syndicat CGT coursiers en vélo de la Gironde M. Hay, la nouvelle réglementation des rémunérations provoquera une perte drastique des rémunérations. Ceux qui avaient un tarif fixe horaire ainsi que 4€ par commande « devront désormais réaliser 7,5 commandes par heure pour ne pas perdre de l’argent, ce qui est impossible » et ceux qui percevaient 2€ par commande en plus du tarif fixe « devront livrer 2,5 commandes par heure pour ne pas y perdre. Ce qui est déjà très compliqué », le secrétaire poursuit « peut-être que quelques uns vont y gagner en travaillant la nuit et le week-end ». Mais il précise « on se bat déjà pour travailler car la direction a fait rentrer trop des coursiers ».

Le constat de M. Hay est pertinent, en effet pour comprendre la démarche, pas besoin d’avoir lu Le Capital de Karl Marx, ni d’être un génie en mathématiques. Le capitalisme est simple : Deliveroo est en train de créer sa propre « armée de réserve » de précaires pour ainsi soumettre ses livreurs à la concurrence et de cette façon faciliter la baisse des rémunérations.

Deliveroo dit « travailler à améliorer l’algorithme pour que les livreurs aient le moins de temps d’attente possible au restaurant pour récupérer le repas et le moins de distance à parcourir ». De quoi faire marrer les livreurs qui s’attendent déjà aux prochaines mesures à suivre après cette « convergence à la tarification », le passage au mode Free déjà utilisé par Ubereats qui revient à un système ou il n’ y a pas de planning : chacun vient travailler quand il veut, comme pour les chauffeurs Uber.

Le combat ne fait commencer, mais pour que la lutte soit victorieuse, les coursiers doivent commencer par unifier leurs demandes (Les coursiers bordelais demandent l’arrêt définitif de cette nouvelle tarification, alors qu’à Lyon ils demandent une augmentation de 5€ à 7,50€ par course). Mais mise à part ces divergences revendicatives, le fond du problème ce n’est pas tellement le prix de la course, c’est le système d’ubérisation qui est en train de se mettre en place dans une grande quantité de secteur et qui est en complet accord avec le souhait du gouvernement et des patrons d’éliminer le code du travail et d’ubériser le marché du travail. La salarisation des « Bikers courtiers » s’impose. Ainsi, Deliveroo devrait prendre en charge les équipement de protection individuelle pour les coursiers (casque, protège-coudes, vestes, etc...) mais aussi la prise en charge du téléphone portable (outil essentiel pour la livraison) ainsi que le vélo et son outillage de réparation. Car dans ce domaine là, le vélo est un outil de travail, ainsi que pour tout ce qui est du domaine des cotisations salariales et mutuelle, qui pour l’instant restent à la charge du travailleur. A bas l’uberisation, passage en CDI pour toutes et tous les coursiers !



Un nouvel algorithme de Google limite l’accès aux sites Web progressistes et de gauche

Andre Damon et Niles Niemuth

Au cours des trois mois écoulés depuis que le monopole des moteurs de recherches sur Internet, Google, a annoncé qu’il fallait empêcher les utilisateurs d’accéder à de « fausses nouvelles » (fake news), le classement mondial du trafic d’une large gamme d’organisations de gauche, progressistes, anti-guerre et démocratiques a considérablement diminué.

Le 25 avril 2017, Google a annoncé qu’il avait mis en place des modifications de son service de recherche pour rendre plus difficile pour les usagers d’accéder à ce qu’il appelait des informations « de mauvaise qualité » telles que les « théories du complot » et les « fausses nouvelles ».

La société a déclaré dans un article de blogue que l’objectif central de la modification de son algorithme de recherche était de donner au géant des recherches un plus grand contrôle dans l’identification du contenu jugé répréhensible par ses directives. Il a déclaré qu’il avait « amélioré nos méthodes d’évaluation et effectué des mises à jour algorithmiques » afin de « contenir un contenu plus autorisé ».

Google a poursuivi : « Le mois dernier, nous avons mis à jour nos lignes directrices sur la qualité de la recherche (Search Quality Rater Guidelines) pour fournir des exemples plus détaillés de pages Web de mauvaise qualité pour que les évaluateurs puissent les signaler de manière appropriée ». Ces modérateurs sont invités à signaler « les expériences qui pourraient perturber des usagers », y compris les pages qui présentent de « théories du complot », sauf si « la requête indique clairement que l’usager recherche un autre point de vue ».

Google n’explique pas précisément ce qu’il entend par le terme « théorie du complot ». En utilisant la catégorie large et amorphe des « fausses nouvelles », l’objectif du changement dans le système de recherche de Google est de restreindre l’accès à des sites Web présentant des opinions différentes, dont la couverture et l’interprétation des événements s’opposent à celles des médias de l’establishment tels que le New York Times et le Washington Post.

En signalant le contenu de telle sorte qu’il n’apparaît pas dans les premières une ou deux pages d’un résultat de recherche, Google est capable de bloquer efficacement l’accès des usagers à celui-ci. Étant donné qu’une grande partie du trafic sur le Web est influencée par les résultats de recherche, Google peut dissimuler ou enterrer efficacement le contenu auquel il s’oppose, grâce à la manipulation des classements des recherches.

Le mois dernier, la Commission européenne a imposé une amende de 2,7 milliards de dollars à la société pour avoir manipulé les résultats des recherches pour orienter les usagers de manière inappropriée vers son propre service de comparaison, Google Shopping. Maintenant, il semble que Google utilise ces méthodes criminelles pour empêcher les utilisateurs d’accéder aux points de vue politiques que l’entreprise considère comme répréhensibles.

Le World Socialist Web Site fait partie des cibles des nouvelles « méthodes d’évaluation » de Google. En avril 2017, 422 460 visites au WSWS venaient de recherches Google, ce chiffre a chuté à environ 120 000 ce mois-ci, soit une baisse de plus de 70 pour cent.

Même si l’on utilise des termes de recherche tels que « socialiste » et « socialisme », les lecteurs nous ont informés qu’il leur était de plus en plus difficile de localiser le World Socialist Web Site dans les recherches de Google.

Les références des recherches de Google vers le WSWS ont diminué d’environ 70 pour cent

Selon le service d’outils pour les webmestres de Google, le nombre de recherches qui ont permis aux usagers de voir le contenu du World Socialist Web Site (c’est-à-dire un article WSWS apparu dans une recherche Google) est passé de 467 890 par jour à 138 275 au cours des trois derniers mois. La position moyenne des articles dans les recherches, entre-temps, est passée de 15,9 à 37,2 au cours de la même période.

David North, président du Conseil de rédaction international du WSWS, a déclaré que Google était engagé dans la censure politique.

« Le World Socialist Web Site existe depuis près de 20 ans », a-t-il déclaré, « et il a développé un large public international. Au cours du printemps dernier, le nombre de visites individuelles au WSWS par mois dépassait 900 000 ».

« Alors qu’un pourcentage significatif de nos lecteurs se rend directement sur le WSWS, de nombreux internautes accèdent au site via des moteurs de recherche, dont Google est le plus utilisé. Il n’y a pas d’explication innocente pour la chute extraordinairement forte du lectorat, pratiquement du jour au lendemain, en provenance des recherches Google ».

« L’affirmation de Google selon laquelle il protège ses lecteurs contre les « fausses nouvelles » est un mensonge politique. Google, un monopole massif, avec les liens les plus étroits avec les agences de l’état et du renseignement, bloque l’accès au WSWS et à d’autres sites Web progressistes et de gauche grâce à un système de recherches biaisé ».

Au cours des trois mois écoulés depuis que Google a mis en œuvre les modifications apportées à son moteur de recherche, moins de personnes ont eu accès aux sites d’information de gauche et anti-guerre. Sur la base des informations disponibles sur les analyses d’Alexa, d’autres sites qui ont subi des baisses dans le classement incluent WikiLeaks, Alternet, Counterpunch, Global Research, Consortium News et Truthout. Même les groupes de défense des droits démocratiques tels que l’Union américaine pour des libertés civiles et Amnesty International semblent avoir été touchés.

Un large éventail de sites de gauche, progressistes, et anti-guerre ont vu diminuer leur rang dans les palmarès du trafic au cours des derniers mois

Selon Google Trends, le terme « fausses nouvelles » a quadruplé en popularité au début de novembre, à l’époque des élections américaines, alors que les démocrates, les médias et les agences de renseignement cherchaient leur imputer la responsabilité de la victoire électorale de Donald Trump sur Hillary Clinton.

Le 14 novembre, le New York Times a proclamé que Google et Facebook « ont fait face à de nombreuses critiques sur les fausses nouvelles sur leurs sites qui ont influencé le résultat des élections présidentielles » et qu’ils prendraient des mesures pour lutter contre les « fausses nouvelles ».

Dix jours plus tard, le Washington Post a publié un article intitulé « L’effort de propagande russe a contribué à diffuser de “fausses nouvelles” lors des élections, disent les experts », qui ont cité un groupe anonyme appelé PropOrNot qui a compilé une liste de « fausses nouvelles » diffusant « la propagande russe ».

La liste comprenait plusieurs sites classés par le groupe comme « de gauche ». De manière significative, il a ciblé globalresearch.ca, qui reproduit souvent des articles du World Socialist Web Site.

Après des critiques très répandues sur ce qui n’était pratiquement rien d’autre qu’une liste noire de sites anti-guerre et anti-établissement, le Washington Post a été obligé de publier une rétractation, en déclarant : « Le Post, qui n’a nommé aucun de ces sites, n’apporte aucune garantie quant à la validité des résultats de PropOrNot. »

Le 7 avril, Bloomberg News a rapporté que Google travaillait directement avec le Washington Post et le New York Times pour « vérifier les articles » et éliminer les « fausses nouvelles ». Ceci a été suivi par la nouvelle méthodologie de recherche de Google.

Trois mois plus tard, sur les 17 sites déclarés « fausses nouvelles » par la liste noire discutée du Washington Post, 14 avaient leur classement mondial en baisse. Le déclin moyen de la portée mondiale de tous ces sites est de 25 pour cent, et certains sites ont vu leur portée mondiale descendre de près de 60 pour cent.

« Les actions de Google constituent de la censure politique et sont une attaque flagrante contre la liberté d’expression », a déclaré North. « À un moment où la méfiance du public envers les médias de l’establishment est répandue, cette entreprise géante exploite sa position de monopole pour restreindre l’accès du public à un large éventail de nouvelles et d’analyses critiques ».

Andre Damon et Niles Niemuth

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