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25 décembre 2020

INFOBREF N°546 Année 2020-2021

INFOBREF N°546

Année 2020-2021

Auchan : grève nationale contre les suppressions d’emplois et l’automatisation des caisses

https://twitter.com/i/status/1341672720635998209

Si les licenciements et l’automatisation des caisses passent mal, c’est aussi parce que chez Auchan, ce n’est pas l’agent qui manque. Pour l’année 2019 l’entreprise avait déjà accumulé 1,4 milliards de bénéfice. Pour l’année 2020, profitant de la crise sanitaire, son taux de rentabilité a augmenté de 79 % et cela tout en augmentant toujours plus la pression à la productivité sur les salariés. D’autant plus que Auchan a bénéficié de plus de 500 millions de cadeaux fiscal offert par le gouvernement sur les dernières années avec le CICE. Et pour aller encore plus loin dans les économies, en novembre 2020, Auchan a aussi profité du chômage partiel sans même dédommager les 16% du salaire non pris en charge par l’Etat.

Plus largement le géant Auchan appartient à la famille Mulliez, 5ème fortune française qui possède plus de 40 enseignes dans le commerce (Norauto, Saint Maclou, Top Office, Alinéa) et comptabilise déja des milliers de licenciements depuis le premier confinement.

Contre la folie d’un patronat toujours plus destructeur, la CGT avait commencé à poser les bases d’une réponse collective avec l’appel à une mobilisation le 8 octobre 2020 devant le siège de la famille Mulliez, qui avait réunie différentes enseignes du groupe en manifestation. Dans la continuité la CGT Auchan se mobilisait aujourd’hui face au géant du commerce pour interpeller la clientèle et les autres salariés sur la situation.



Décembre 14, 2020 – Par Le Numéro Zéro

Ce dimanche soir, dans le cadre d’une grève nationale, une centaine de livreurs du Collectif Autonome des Livreurs de Saint-Étienne (CLAS42) et dépendants des plate formes comme Deliveroo, Uber Eats ou Just Eat, ont déposé leurs sacs à terre et bloqué les grandes chaînes de la restauration pour protester contre leurs conditions toujours plus dégradées, contre l’esclavage 2.0 et demander la reconnaissance de leur statut au sein des plate formes.

Voici quelques-unes de leurs paroles (source France Bleue Loire) :

« On livre des restaurants dont on ne peut même pas se payer le menu, c’est de plus en plus insupportable à vivre.  »
« Les salaires ont baissé de 40% depuis le premier confinement. Ce qu’on faisait en 8 heures, il faut maintenant 15 heures pour avoir le même chiffre d’affaires. Tout le monde en a ras-le-bol ».
“Par solidarité, je vais arrêter les commandes après celle-ci, explique un non-gréviste. Je viens de commencer à faire coursier, alors je gagne bien ma vie, mais je comprends leur colère.
« En un an, on a changé trois fois de contrat. On est passé de 1,60 euro le kilomètre à 90 centimes. Et si on tombe malade, on n’est pas pris en charge. On n’a pas le droit au chômage, on doit payer notre mutuelle, on ne cotise pas pour notre retraite. C’est de l’esclavage moderne. »
« On n’a pas les moyens de se payer des formations pour avoir l’attestation, et d’y passer 160 heures ! tacle Jérémy. » La police de Saint-Étienne contrôle plus avec les confinements, ce qui a donné lieu à des assignations au tribunal pour défaut d’« attestation de capacité professionnelle en transport routier léger de marchandises ».
Cliquer sur le titre pour la suite



Un des problèmes post-crise va être le changement extrêmement violent de la structure entre secteurs d’activité de l’économie. Certains domaines seront durablement pénalisés quand d’autres connaîtront une explosion de leur chiffre d’affaires et de leur production. Globalement, les sociétés de technologie sortiront beaucoup plus fortes de cette crise. Des études américaines estiment que le pourcentage de télétravail va passer de 14 % des heures de travail à 37 %, ce qui veut dire qu’on va beaucoup moins consommer d’espaces de bureaux et beaucoup plus consommer de télécoms. Des analyses chinoises suggèrent que nous assistons aussi à une hausse irréversible et massive de ce qui est acheté en ligne.

Bruno Le Maire dessine les contours de l’économie française d’après-crise

Globalement, on voit que tout ce qui relève des nouvelles technologies, des télécoms, des moyens de paiement… même les loisirs avec Netflix, bref tout ce qui est sur un écran, affiche déjà un chiffre d’affaires en hausse.

Ne reviendra-t-on pas en arrière, même après la crise due au Covid-19 ?

Même après le déconfinement, les Chinois ne retournent pas dans les boutiques. Ce genre de crise décourage l’endettement. Tout ce qui s’achète à crédit est, en général, durablement freiné, le secteur automobile sera longtemps faible, les biens d’équipement industriels aussi, l’industrie du tourisme…

Le pire des cas serait donc un pays qui aurait une importante exposition au tourisme, à l’automobile, à la distribution traditionnelle, l’Espagne ou la Grèce sont des zones pour lesquelles on pourrait être inquiets.

Vous insistez beaucoup sur la fin du capitalisme néolibéral et sur la relocalisation des économies. Est-ce la fin de la mondialisation ?

Le capitalisme post-années 1980 a eu de nombreuses conséquences sur l’efficacité économique. Nous avons délocalisé de nombreuses industries qu’on n’aurait pas dû délocaliser (médicaments, énergies renouvelables…). Nous avons, au sein de l’OCDE, déformé le partage des revenus en privilégiant le profit au détriment des salariés, etc.

La difficulté est que les entreprises vont ressortir extrêmement affaiblies de cette crise, et, face à cela, elles trouveront des opinions et des gouvernements en Europe qui pousseront à une évolution du capitalisme avec des règles climatiques peut-être plus strictes, sans doute des relocalisations d’industries. Au sein de l’entreprise, il y aura une réflexion sur les chaînes de valeur, car certes, la délocalisation est très efficace, mais elle crée aussi une grande fragilité.

Le monde de l’entreprise ne voudra pas que le modèle néolibéral soit remis en cause, tandis que le monde politique et les opinions voudront l’arrêter. Les opinions vont massivement soutenir des demandes de hausse de salaire face à des entreprises en très mauvaise situation financière. Il y aura des tensions entre des demandes collectives et des gouvernements sur le modèle économique, sur le climat, une demande sociale sur les salaires, et des entreprises qui ne pourront pas y répondre vu l’état de leurs comptes.

BCE : l’opération « Grand Reset » est lancée !

rédigé par Philippe Béchade 3 novembre 2020

L’avènement programmé d’un euro numérique pourrait bien marquer le coup d’envoi d’un gigantesque coup de pied dans la fourmilière donné par la BCE, estime Philippe Béchade.

Christine Lagarde a annoncé ce dimanche le lancement d’une enquête d’opinion concernant l’émission d’un euro numérique qui serait géré par une blockchain. Ainsi la présidente de la BCE aura-t-elle décidé de ne pas attendre les déconfinements envisagés pour début 2021 (à cet égard, la Chancelière allemande Angela Merkel a pour sa part évoqué hier un maintien des mesures sanitaires exceptionnelles en vigueur outre-Rhin jusqu’à la mi-mars) pour lever le voile sur les projets de transformation du système financier de l’institution.

« Alors que les Européens se tournent de plus en plus vers le numérique dans la manière dont ils dépensent, économisent et investissent, nous devons être prêts à émettre un euro numérique, si nécessaire. Je souhaite également connaître votre point de vue à ce sujet », a déclaré l’ancienne patronne du FMI. Et de spécifier : « Nous venons de lancer une consultation publique afin que les consommateurs et les Européens puissent réellement exprimer leur préférence, et nous dire s’ils seraient heureux d’utiliser un euro numérique de la même manière qu’ils utilisent une pièce en euros ou un billet en euros, sachant que c’est la monnaie de la banque centrale qui est disponible et sur laquelle ils peuvent compter. »

Sauf que la décision est en réalité déjà entérinée, et que tout l’enjeu des prochains mois consistera à rendre la transition vers l’usage d’un euro numérique acceptable, sinon désirable. Les médias auront ici un rôle à jouer en se voyant confier la lourde tâche d’une évangélisation des populations. Et en cas de rejet du grand public, ce sera, à n’en pas douter, le chantage à la peur de l’effondrement d’un système qui est effectivement condamné depuis 2008.

De son côté, le monde de la finance sait que ce projet est à l’étude au plus haut niveau depuis des mois, probablement depuis bientôt un an et la désignation d’un « Monsieur Crypto », en l’occurrence Benoît Cœuré, à la tête de la BRI (Banque des règlements internationaux), la banque centrale des banquiers centraux.

Alors que le lancement de la monnaie numérique « grand public » ferait aussi de la BCE une banque de détail (CBDC), l’euro « 2.0 » ne serait plus seulement une monnaie destinée à être utilisée entre les banques – ce qui constituerait un profond changement dans le fonctionnement de la finance depuis la fin des années 1990 -, mais par l’ensemble des particuliers et entreprises.

Dit plus explicitement, c’est la banque centrale qui prendrait (ou plutôt prendra) le contrôle de l’inscription numérique de l’épargne des citoyens et qui gérera(it) les transactions du quotidien. Dès lors, peu importe, fondamentalement, que le support soit une blockchain ou une évolution d’un système « peer to peer » actuel. Cliquer pour la suite

https://www.labourseauquotidien.fr/author/philippebechade/



Après (?) la Covid-19 Michel Husson

La crise du Covid-19 a conduit à un recul brutal de l’emploi et des heures de travail partout dans le monde. L’Organisation internationale du travail estime que le nombre total d’heures travaillées dans le monde a baissé de 17,3 % au deuxième trimestre 2020 par rapport au dernier trimestre 2019, soit 495 millions d’emplois en équivalent temps plein. Les pays à faible revenu sont les plus touchés, avec une baisse de 23,3 % des heures travaillées, soit 240 millions d’emplois en équivalent temps plein [15].

La chute de l’emploi a cependant été amortie en raison d’une réduction de la durée du travail, sous diverses formes comme le chômage partiel : c’est un peu l’hommage du vice à la vertu. En France, le nombre d’heures travaillées dans l’ensemble de l’économie a baissé de 1,7 milliard, soit de 4 %, au cours des deux premiers trimestres de 2020. Mais plus de 80 % de cette baisse a été couverte par le chômage partiel ou d’autres dispositifs équivalents [16]. Cette réduction « forcée » de la durée du travail (qui fait donc baisser la productivité du travail) est un verrou que les patrons chercheront à faire sauter au plus vite.

Pendant ce temps, le petit jeu des pronostics continue. Selon le McKinsey Global Institute, « 22 % des postes de travail pourraient être automatisés d’ici 2030 » en Europe, soit l’équivalent de 53 millions d’emplois [17]. Une enquête menée par le même institut auprès de 800 chefs d’entreprise à travers le monde montre qu’ils ont déjà accéléré l’informatisation et l’automatisation pendant la pandémie [18]. Leur effort a surtout porté sur le télétravail. Ces mêmes dirigeants pensent que la demande pour des « travailleurs indépendants et temporaires sur site » devrait augmenter au cours des deux prochaines années. La crise du Covid-19 ouvrirait ainsi une période de reprise des gains de productivité.

Mais c’est oublier l’une des caractéristiques du double choc d’offre et de demande infligé par la pandémie, à savoir son hétérogénéité selon les secteurs (et les pays). Dès lors, même un redémarrage progressif de l’économie ne résorberait pas les désajustements entre offre et demande, comme le souligne une étude minutieuse 19]. L’étude de McKinsey sur l’emploi en Europe, déjà citée, apporte de ce point de vue un éclairage utile : à côté des 22 % d’emplois menacés par l’automatisation, elle identifie 26 % d’emplois menacés par la Covid-19. Ces deux catégories se recouvrent en partie : 10 % des emplois européens seraient ainsi menacés à la fois par l’automatisation et la Covid-19. Le tableau ci-dessous montre que ces emplois « doublement exposés » sont très inégalement répartis selon les secteurs. Ainsi 5,4 millions d’emplois du commerce (soit 2 sur 3) seraient exposés à ce double risque.

Cette différenciation serait particulièrement défavorable aux femmes, et c’est une différence importante avec la crise précédente. Elles sont « environ deux fois plus susceptibles que les hommes d’occuper des emplois à haut risque de transmission de Covid-19 et d’automatisation. Les femmes ayant un niveau d’éducation moyen sont confrontées au risque conjoint le plus élevé de transmission de Covid-19 et d’automatisation [20] ».

Les entreprises vont donc être incitées à la robotisation afin d’augmenter la productivité, mais aussi pour réduire l’incertitude quant à la disponibilité effective de main-d’œuvre, compte tenu des mesures sanitaires. Cependant l’incertitude pèse aussi sur les perspectives d’activité, ce qui aura pour effet de dissuader les entreprises d’investir, d’autant plus que leur rentabilité s’est dégradée : « l’incertitude quant à la durée de la pandémie pèse sur les investissements et entrave le commerce ; les investissements étrangers directs et les restrictions à la mobilité pourraient ralentir davantage la réaffectation des travailleurs des entreprises à faible productivité vers celles à plus forte productivité [21]. »

Il est donc difficile de dire laquelle de ces deux tendances va l’emporter, et la réponse sera sans doute très différente d’un secteur à l’autre [22]. Cependant l’examen des épidémies précédentes qui ont précédé la Covid-19 (SRAS, MERS, Ebola, et Zika) montre que la productivité aurait été réduite de 4 % au bout de trois ans, en raison de leurs effets perturbateurs : dislocation de la main-d’œuvre, restriction des crédits, désorganisation des chaînes de valeur, baisse de l’innovation [23].( sources extrait Automatisation, productivité et Covid-1

Vidéo – exemple de force tranquille

9https://twitter.com/i/status/1273324757484810243

Vidéo Assanges

https://youtu.be/zODCVn2wzn0

Albanie : la police arrête des militants accusés de « semer la panique »

Courrier des Balkans | De notre correspondante à Tirana | mardi 31 décembre 2019

Ils distribuaient des tracts de soutien aux mineurs en grève de Bulqizë. Trois militants d’Organizata Politike ont été arrêtés par la police albanaise pour « diffusion de fausses informations suscitant la panique ». L’organisation dénonce les violences des forces de l’ordre et la collusion du pouvoir.

Par Katerina Sula

Décembre 20, 2020 – Par Marseille Infos Autonomes

92 visites

Dans le Moyen Atlas marocain, 300 travailleurs des mines entrent en grève. Les travailleurs d’une exploitation tenue par la compagnie minière de Touissit, leader marocain dans la production de concentrés de plomb argentifère, mettent l’entreprise face à sa cruauté. 100 grévistes ont décidé de tenir la grève à 700 mètres sous la terre.

La tension remonte à quelques années plus tôt, quand la direction locale de l’entreprise appliquait déjà l’omerta face aux revendications légitimes des travailleurs, telle que l’amélioration des conditions de travail et de leurs situations sociales, ainsi que la garantie ses mesures de sécurité sanitaire indispensables pour travailler dans les mines.

« Nous réitérons et maintenons ces revendications, d’autant plus que les travailleurs ont de leur côté honoré tous leurs engagements concernant l’amélioration de la productivité de leur mine et lui ont même permis d’enregistrer des performances dépassant largement celles prévues par leur direction. » Miloudi Moukharik, secrétaire général de l’UMT.

En 2019 l’entreprise et son PDG français, Mr.Luc-Gérard, avaient engagé un protocole d’accord pour améliorer les conditions de vie des travailleurs, les conditions sanitaires et leur sécurité au travail à l’intérieur de la mine, en présence du ministère de l’Energie et des mines et des autorités locales. Jusqu’à présent les grévistes restent déterminés, ils tiennent à maintenir leur lutte jusqu’à ce que la direction locale réponde à la totalité de leurs revendications et remercient chaleureusement les syndicalistes marocains pour leur soutien.

 



Source: Mars-infos.org

 

Mai 24, 2016 – Par Nouvelle Turquie

26 visites

madenciler

A Zonguldak, les fascistes ont attaqué le rassemblement en solidarité aux mineurs qui se sont mis en grève de la faim  après que leurs salaires ne leur aient pas été versés pour le 4e mois consécutif. 15 mineurs affaiblis ont dû être transportés à l’hôpital.

ZONGULDAK – 70 des mineurs en grève des mines des exploitants Deka et Balçin, qui se trouvent à Kilimli dans la région de Zonguldak, entrent aujourd’hui dans leur 6e jour de grève de la faim. N’ayant pas été payé depuis 4 mois, les mineurs ont arrêtés le travail depuis le 18 mai. 70 des mineurs se sont mis en grève de la faim.

Les mineurs déjà très pauvres, suite à la grève de la faim 3 d’entre eux ont été transportés à l’hôpital au bout du 2eme jour et 7 au 3eme jour.

La police empêche les familles des mineurs et les habitants venus les soutenir d’entrer dans les mines où ils sont en grève. Une déclaration a été faite devant la mine assurant que la grève des travailleurs et surtout la grève de la faim allaient continuer jusqu’à l’obtention de leurs salaires.

Un groupe de fasciste armé de bar de fer a attaqué le rassemblement de soutien durant la déclaration. 1 personnes a été grièvement blessée et a été transporté à l’hôpital. La tension perdure à présent devant la mine.

Traduit de : http://etha.com.tr/Haber/2016/05/23/emek/aclik-grevindeki-madencilere-destek-verenlere-sald/
    1. La croissance économique française va-t-elle baisser à cause de la crise sanitaire ?

Le confinement de la population, en vigueur en France depuis le 17 mars 2020, aura des répercussions majeures sur la croissance économique française. L’enquête mensuelle de conjoncture de la Banque de France, réalisée du 27 mars au 3 avril auprès de 8 500 entreprises, en donne un premier aperçu. En bref : l’économie française a tourné fin mars aux deux tiers de son rythme normal.Chaque quinzaine de confinement « coûte » environ 1,5 % de perte de PIB annuel. L’effet global de la crise sanitaire sur la croissance économique de l’année 2020 dépendra de plusieurs facteurs : (i) la durée de la période de confinement et le caractère plus ou moins progressif de sortie du confinement, (ii) le dynamisme de la reprise à la fin de la période de confinement, et (iii) l’évolution de l’épidémie chez nos partenaires économiques.

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