Dans le monde une classe en lutte avril 2009
Toute forme de refus, même non violente est en elle-même une violence contre le système, une transgression des règles dont le système nécessite l’observance pour son fonctionnement. Occupations d’usines, séquestrations de dirigeants, manifestations de rue peu orthodoxes se répètent depuis des mois. Le pouvoir politique a une double attitude dans la répression. D’une part, ces actions ouvrières n’entraînent pas jusqu’à présent de répression violente, manifestement pour éviter une riposte ouvrière particulière ou collective de solidarité sur le site concerné ; les gouvernants peuvent également penser que les syndicats peuvent jouer leur rôle de contrôle social. D’autre part, par crainte d’actions directes, soit dans leurs déplacements individuels, soit dans leurs concertations collectives, les gouvernants s’entourent de protections policières hors de toute proportion avec ce qui se faisait habituellement. Sur ce plan, il y a des précédents anciens et/ou récents dont nous parlons ci-après et ces « précautions » ne sont peut-être pas si surfaites que cela. Pour le moment, les luttes ne mettent pas en cause le système lui-même, bien qu’indirectement elles le fassent en s’attaquant à la propriété et aux dirigeants de l’entreprise, symboles même des bases du système. Pour le moment aussi, les revendications ne concernent pas les fermetures ou les licenciements (les travailleurs impliqués semblent bien conscients qu’une reprise d’activité sous une forme quelconque dans le contexte mondial est quelque chose d’impossible) mais concernent les indemnités, soit pour le respect des obligations financières légales, soit pour davantage que celles-ci .Il n’est pas possible, dans la situation actuelle des luttes de dire comment elle peuvent se généraliser et de qu’elles innoveront par rapport aux luttes antérieures
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