Acte 53 des gilets jaunes l'Etat ne désarme pas.
L' État Macron monte en gamme et commence à perdre la face. La justice aux ordres n' a pas condamner les forces de l' ordre, pour les éborgnés,les blessés et la haine contre les gilets jaunes. C' était prévisible l' État n' a pas pour fonction de condamner ce qui le protège. Du coup les cognes confortés dans leurs actions peuvent continuer les « bavures » , les baveux ferment leur gueule.
Nous connaissons la règle, à chaque manif un éborgné au minimum, maintenant ils en viennent à tabasser tout ce qui passe devant eux comme aux Halles panique aux Halles : les voltigeurs sèment la terreur à Paris
Un journaliste fut intentionnellement visé
Acte 53 : Un manifestant touché à l’œil par une grenade de desencerclement Place d’Italie
VIDEO. Acte 53 : Les gendarmes frappent la tête d’un manifestant contre le sol et le rouent de coups
VIDEOS. Acte 53 : Deux manifestants blessés à l’oeil par des tirs de LBD, place d’Italie à Paris
Cette répression qui dure maintenant depuis plus d' une année, démontre que l' État Macron se sent en situation de camp retranché. Comme il est mandaté par le capital pour poursuivre ses attaques multiples sur le peuple, non seulement il soumet l' appareil de répression à un entraînement quotidien mais il prévoit engager 10 000 policiers. Preuve qu'il y a encore du fric, et même beaucoup de fric puisqu'il est prévu d' augmenter le budget des armées de 300 milliards d' euros ( une centrale nucléaire coûte environ 5 milliards d' €). Pour financer le sécuritaire et le complexe militaro industriel.
Ci-dessous un calcul de l' institut d' entreprise
Le candidat propose la création de 10 000 postes de gendarmes et de policiers supplémentaires sur la durée du quinquennat, sur la base de 7 500 policiers et 2 500 gendarmes. Il souhaite affecter "ces effectifs nouveaux seront affectés en premier lieu dans les zones prioritaires".
Sous l’hypothèse d’un rythme de 2 000 créations de postes par an, le coût annuel serait de 107,1 M€ de dépenses de personnel supplémentaires par an à ce titre sur le budget de l’Etat, soit 535,5 M€ par an au terme du quinquennat lorsque le dispositif sera à pleine charge. Il sera majoré par des dépenses (non pérennes) d’équipement associées à ces nouveaux recrutements.
La candidate propose la création de 10 000 postes supplémentaires suivant la décomposition ci-dessous:
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7 500 postes de policiers
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2 500 postes de gendarmes
La France compte aujourd’hui près de 250 000 policiers et gendarmes. Le candidat propose donc d’augmenter ces effectifs de 4.0%. Nous retenons l’hypothèse que les nouveaux postes seront créés au rythme de 2 000 par an, ce qui permet de lisser l’effet de la mesure sur toute la durée du quinquennat. En respectant la décomposition proposée par le candidat, ce sont donc 1 500 postes de policiers et 500 postes de gendarmes qui seront créés.
Le coût unitaire d’une création de poste est défini dans le projet annuel de performance de la mission « Sécurités » dont relèvent les policiers et gendarmes au sein du budget de l’Etat.
Il exclut toutefois le coût des cotisations que l’Etat verse au régime de pension de ses fonctionnaires, que nous ajoutons donc dans notre calcul (« coût d’entrée chargé »), en reprenant le taux de contribution aux Pensions défini pour le PLF 2017 à la fois pour les civils (policiers: 74,28 %) et les militaires (gendarmes: 126,07%). L’hypothèse d’une stabilisation de ces taux à leur niveau actuel constituant un majorant à court terme.
Pour mémoire, l’assiette de cotisation est constituée par les traitements bruts d’une part et les primes ouvrant droit à pension d’autre part. Nous l’assimilons donc dans notre calcul aux rémunérations d’activité.
Sous ces hypothèses, la création de 10 000 postes de policiers et de gendarmes représente une charge supplémentaire de près de 535,5 M€ par an pour le budget de l’Etat. Sur le plan opérationnel, elle suppose en particulier que les écoles de formation de la police et de la gendarmerie soient en capacité d’absorber ces nouveaux flux.
Il convient toutefois de rappeler, comme pour toute mesure de création de postes dans la fonction publique, qu’elle représente par la suite une dépense rigide, qui engage financièrement les administrations publiques sur près de soixante-cinq ans (durée du service et durée de la pension), avec un coût moyen par agent qui augmente tout au long de sa carrière (avancement, etc.). A titre d’exemple, le coût global annuel moyen d’un sous-officier de gendarmerie est de 40 638 € et celui d’un policier de 41 612 € (hors contributions au régime de retraite des fonctionnaires).