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4 novembre 2021

INFOBREF N°553-novembre 2021

INFOBREF N°553

Rubrique cours catastrophique du capital.
Janet Yellen met en garde contre le risque de «crise financière historique»

21 septembre 2021

Par Le Monde avec AFP

La secrétaire au Trésor des Etats-Unis, Janet Yellen a vigoureusement plaidé dimanche 19 septembre pour que le Congrès relève le plafond de la dette au risque de provoquer « une crise financière historique »Dans une tribune publiée dans le Wall Street Journal, Mme Yellen prévient : « Le défaut pourrait déclencher une flambée des taux d’intérêt, une chute brutale des cours des actions et d’autres troubles financiers », écrit la ministre des finances de Joe Biden.

 Le plafond de la dette, que seul le Congrès a la prérogative de relever, est entré en vigueur le 1er août. Il interdit aux Etats-Unis d’émettre de nouveaux emprunts pour se financer si la limite actuelle de 28 400 milliards de dollars n’est pas rehaussée.

Ce relèvement fait régulièrement l’objet de bras de fer politiques au Congrès. Depuis les années 1960, le plafond de la dette a été relevé ou suspendu quelque 80 fois.

Lire aussi  Bras de fer entre démocrates et républicains à propos du plafond de la dette américaine

Le spectre de « millions d’Américains à court de cash »

La semaine dernière, les services du Trésor ont annoncé que les États-Unis seraient à court d’argent «au cours du mois d’octobre».

Janet Yellen décrit dans sa tribune une cascade de catastrophes financières si la capacité d’emprunt des États-Unis, afin de pouvoir honorer ses échéances, n’était pas relevée. « En quelques jours, des millions d’Américains seraient à court de cash (…). Près de 50 millions de personnes âgées ne recevraient plus leur chèque de retraite et les soldats ne seraient plus payés », écrit-elle. « Nous sortirions de cette crise une nation durablement affaiblie », a encore affirmé la secrétaire au Trésor.

Même si les États-Unis n’ont jamais fait défaut – « pas une fois », insiste Mme Yellen –, elle rappelle l’épisode de 2011, « qui a conduit l’Amérique au bord de la crise ». Sous l’administration Obama, l’impasse politique au Congrès avait conduit l’agence de notation Standard and Poor’s à retirer la note « AAA » à la dette américaine, provoquant une onde de choc sur les marchés.

« Tarder davantage » à relever la capacité d’endettement des Etats-Unis « n’est pas tolérable », ajoute Mme Yellen. « Ces dix-sept derniers mois ont mis à l’épreuve la force économique de notre pays. Nous sortons tout juste de la crise. Il ne faut pas se replonger dans une situation tout à fait évitable », conclut-elle.

Les États-Unis seront-ils à l’origine de la prochaine crise financière ?

Patrick Artus, Chef économiste de Natixis et membre du Comité Exécutif, Professeur-associé d'économie à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne

Patrick Artus

On peut considérer que les États-Unis ont été à l’origine de la crise de 2000-2001, qui part de l’explosion de la bulle sur les actions des Nouvelles Technologies aux États-Unis et de la crise de 2008-2009, qui part de l’explosion de la bulle sur les prix de l’immobilier et la titrisation des crédits immobiliers, toujours aux États-Unis. La prochaine crise peut-elle aussi venir des États-Unis ? Nous le craignons avec les effets des flux de capitaux entre les États-Unis et le Reste du Monde.

Aujourd’hui, les flux de capitaux se dirigent vers les États-Unis, et il s’agit à la fois de capitaux à court terme, de capitaux en actions et en obligations. Ils sont attirés par les taux d’intérêt plus élevés aux États-Unis, et par la très forte hausse des cours boursiers liée à la réforme fiscale qui a dopé les profits des entreprises en baissant fortement les impôts des entreprises.

La première source de crise est alors liée à l’effet de cette attraction des capitaux vers les États-Unis qui se fait essentiellement au détriment des pays émergents. Les sorties de capitaux que subissent alors les pays émergents, en particulier de ceux ayant des déficits extérieurs, y conduisent à la dépréciation du taux de change, à la hausse de l’inflation et des taux d’intérêt, et au recul de la croissance ; il faut alors se demander si cette crise des émergents peut se transformer en une crise globale.

Dans une perspective de plus long terme, l’impossibilité pour les pays émergents de recevoir des flux de capitaux réguliers et stables interdit qu’ils financent leurs investissements par l’endettement extérieur, et diminue donc fortement leur croissance de long terme.

Si les flux de capitaux allant des pays émergents vers les États-Unis peuvent déclencher une crise financière partant des pays émergents, en sens inverse, l’arrêt des flux de capitaux allant vers les États-Unis déclencherait aussi une crise grave. Les États-Unis ont depuis longtemps un déficit extérieur structurel et ont accumulé une dette extérieure forte. Ils ont donc besoin d’attirer des capitaux depuis le Reste du Monde, ce qui est facilité par le rôle de monnaie de réserve du dollar.

La politique budgétaire expansionniste menée aujourd’hui au voisinage du plein emploi va dégrader encore plus le commerce extérieur des États-Unis. Tout recul du rôle du dollar comme monnaie de réserve, dû à une dette extérieure des États-Unis excessive, aux politiques (protectionnisme, sanctions) agressives des États-Unis, rendrait impossible le financement des déficits « jumeaux » des États-Unis (budgétaire et extérieur), imposerait aux États-Unis de faire disparaître ces déficits, d’où une récession très sévère.

Les flux de capitaux vis-à-vis des États-Unis sont donc, dans les deux sens, une source de crise : quand ils rentrent aux États-Unis, ils enlèvent aux pays émergents des financements qui leur sont nécessaires ; s’ils sortent des États-Unis, ils y provoqueront une crise de financement des déficits et une récession.



Rubrique : Danger de guerre

Ci dessous un article de l' institut Montaigne qui conseille Macron

Alors que la Loi de Programmation Militaire (LPM) 2019-2025 doit être actualisée en 2021, il convient de s’interroger sur la politique de défense que nous souhaitons adopter pour assurer notre sécurité nationale et collective. Si l’enveloppe de 295 milliards d’euros prévue par la LPM représente un effort conséquent pour la Nation, en particulier dans le contexte de crise économique exceptionnelle liée à la pandémie, notre

conviction est que cet engagement doit être confirmé en 2021, car il est nécessaire pour faire face aux menaces croissantes et variées auxquelles notre pays est confronté. Outre la sécurisation de la LPM, la France doit préparer ses Armées et l’ensemble de l’écosystème défense-industrie à des confrontations

plus dures, et formuler une réponse globale et agile à des risques et des menaces plus systémiques sur notre sécurité. Il importe enfin de persévérer dans les coopérations européennes, car il n’existe pas d’alternative.

Un contexte marqué par une recrudescence des risques

et des menaces

Crise financière, cyberattaques, terrorisme islamiste, pandémie,manipulations de, l'information investissements étrangers dans des secteurs stratégiques, rapports de force militaires :

depuis une quinzaine d’années, les risques et les menaces auxquels la France et ses partenaires européens sont exposés se sont accrus. Ils s’enchaînent dans des domaines variés mais interdépendants, renforçant la perspective d’une crise systémique.

À cela s’ajoutent des menaces provenant de puissances qui exploitent ces turbulences pour imposer leur volonté. Elles jouent désormais de manière désinhibée sur la puissance militaire mais aussi de manière ambiguë sur tous les leviers stratégiques, directs et indirects. Pour faire face à ces menaces,la France peut de moins en moins compter sur un système multilatéral considérablement affaibli.

Durcir notre appareil de défense

Les attentats terroristes sur le sol national puis la crise sanitaire ont mis en lumière la contribution que pouvaient apporter les Armées face à des crises sécuritaires à la marge du domaine militaire. Il ressort que leur valeur ajoutée au sein du dispositif régalien repose d’abord sur leur aptitude spécifique à s’engager dans les situations les plus dégradées qu’elles rencontrent sur les théâtres de guerre. Par ailleurs, la gestion

de l’escalade, y compris avec des puissances moyennes, est devenue omniprésente dans les opérations militaires récentes. Il importe de se préparer à nouveau et d’être crédible dans l’hypothèse d’une confrontation de plus haute intensité.

Il convient donc de « durcir » le modèle d’Armées, notamment sur les plans de la résilience interne, de la réactivité, des capacités et du format. Pour atteindre cet objectif, il est possible d’agir sur plusieurs leviers : le budget, les ressources humaines, l’écosystème industriel et technologique, l’innovation et les opérations.

Adopter une approche globale et agile

Dans un contexte marqué par des risques multidimensionnels et la succession des chocs, la politique de défense doit s’inscrire dans une approche à la fois globale et agile. La France est confrontée à des acteurs pratiquant des stratégies hybrides, c’est-à-dire jouant de manière ambiguë sur tous les leviers : politique, informationnel, économique, diplomatique et militaire. Pour reprendre l’initiative, l’organisation des

moyens français doit viser la coordination la plus poussée du plus haut niveau de l’État jusqu’au théâtre de crise.Plus généralement, la résilience nationale se trouve mise à rude épreuve alors qu’elle constitue un facteur de puissance déterminant. À court terme, elle peut être renforcée par une amélioration de la doctrine d’anticipation et de gestion de crise. Il importe d’y associer toutes les forces vives, jusqu’au niveau local et sans oublier celles du secteur privé. Enfin, la pandémie et la pénurie de masques sont venues rappeler la

pertinence du concept d’autonomie stratégique, qu’il convient d’étendre au-delà des questions de défense, notamment dans le domaine du numérique.

Persévérer dans les coopérations européennes

Alors que le contexte stratégique est marqué par le retour de confrontations entre puissances, au premier rang desquelles figure la compétition entre les États-Unis et la Chine, la France est confrontée avec ses voisins à un problème de masse critique. L’espace et le numérique en sont les deux meilleurs exemples.

Ce constat appelle un renforcement de l’autonomie stratégique européenne dans ses trois composantes traditionnelles – politique, opérationnelle, et technologique et industrielle.À la lumière de la crise actuelle, il importe par ailleurs de l’élargir aux domaines économique, financier et commercial qui ont été les avantages compétitifs de l’Union européenne. L’enjeu du décalage entre les ambitions de l’Union européenne en matière de défense et la réalité de ses capacités ne doit pas être occulté. Il n’existe néanmoins pas de « plan B ». Il convient donc de persévérer, notamment en exploitant les nouveaux outils développés depuis 2016 dans le domaine de la défense. La diversification des partenariats doit également être poursuivie, notamment dans le cadre de l’Initiative européenne d’intervention, pour favoriser une culture stratégique

commune. Il est enfin important de continuer à expliquer et clarifier notre discours pour fédérer davantage et proposer comment mieux « partager le fardeau » avec l’OTAN. (sources institut Montaigne)

 

Macron sur les traces de son mentor Klaus Schwab

Non seulement E.Macron est une procréation assistée de l' institut Montaigne, mais il se met en spectacle avec Klaus Schwab lors du 51e rassemblement de Davos. Un échange de 25 minutes très révélateur des ambitions de l' éborgneur du peuple et de son adhésion au grand reset c' est à dire au nouvel ordre mondial. Le « grand reset » et sa Quatriéme révolution industrielle n' est que le début de cette mise en cage de la population mondiale à l' aide du numérique , de la révolution verte, dite inclusive. La quatriéme révolution industrielle n' est que le résultat de la cybernétique devant mener vers la machine à gouverner de Dominique Dubarle

La Grande Réinitialisation se présente comme un plaidoyer pour un monde plus humain, plus juste, et plus durable, fondé sur un capitalisme éthique conscient des limites de la globalisation et du néo-libéralisme. En réalité comme nous allons le voir une nouvelle tentative de sauvetage du capitalisme sur le modèle de l'ordolibéralisme.

 L'entretien Schwab-Macron

Nouvelles technologies


02 novembre 2021

L’IA, splendeur et prudence

L’intelligence artificielle trace son sillon un peu partout. Même dans le domaine artistique. Grâce à ces GAN (réseaux antagonistes génératifs), algorithmes inventés en 2014 par Ian Goodfellow, – alors chercheur à l’Université de Montréal – devenus si populaires qu’on parle même de « ganisme » comme d’un nouveau courant artistique, – justement beaucoup d’artistes les utilisent pour concevoir des poèmes, des tableaux, des pièces musicales et même des scénarios de films. D’où vient le mot algorithme ? D’un mathématicien perse du IXe... [Lire la suite]

Le capitalisme absolu

https://www.legrandsoir.info/le-capitalisme-absolu.html Pierre VERHAS Il est de bon ton d’annoncer la fin d’un capitalisme agonisant. Rassurez-vous, bonnes gens, bien au contraire, le capitalisme se porte à merveille ! Un de ses principaux thuriféraires, le patron de Facebook, Mark Zuckerberg, un des leaders des GAFA, l’a annoncé en grande pompe : il lance une nouvelle monnaie baptisée la Libra signifiant « balance » en latin, qui a la caractéristique d’être mondiale et ainsi d’échapper à tout contrôle du... [Lire la suite]



 

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