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26 octobre 2016

INFOBREF N°462-agrochimie,robotique,3D,Digital

INFOBREF N°462

Des dangereux monopoles sur les semences

Sur la planète, deux tiers des semences font l’objet d’un commerce, c’est-à-dire qu’elles sont vendues par des firmes spécialisées. Le dernier tiers est constitué des semences que les familles paysannes prélèvent sur leur récolte ou troquent entre elles. Cela se passe ainsi surtout dans les pays en développement.

Ces sociétés utilisent leur position dominante pour décider ce qui est bon pour les paysans : ce qu’ils doivent semer, comment le semer et combien ça leur coûtera.

Le fait de réunir les semences et l’agrochimie sous un même toit permet de vendre aux paysans des "forfaits": semences + engrais + pesticides. Cela accroît le chiffre d’affaires. Les entreprises comptent aussi sur la possibilité de breveter les semences pour renforcer leur situation de monopole – car entre-temps ce ne sont plus seulement les OGM que l’on affuble d’un brevet, mais aussi les variétés traditionnelles.

Les brevets confèrent des droits de monopole sur les semences garantis par l’Etat, que les sociétés font valoir aussi bien vis-à-vis des paysans qu’à l’égard des entreprises de transformation. Une étude (en anglais) parue en 2009 montre clairement ce lien. Des agriculteurs sont attaqués par Monsanto aux Etats-Unis sous prétexte qu’ils auraient violé des brevets.

Dans le même temps, les prix des semences ont fortement augmenté. Les prix du maïs et du soja, par exemple, ont doublé en dix ans – pour des semences désormais le plus souvent issues du génie génétique. Or, l’étude le montre, ces semences deux fois plus chères ne doublent pas le résultat des récoltes. Et un rapport  (en anglais) établit à son tour que les semences issues d’OGM sont plusieurs fois plus chères que les semences naturelles.

Cette domination des multinationales des semences est dangereuse. L’expérience montre qu’elles tirent profit du marché pour faire évoluer les prix vers le haut.

D’un côté, cela va renchérir les denrées alimentaires, ce qui est surtout dramatique pour les populations urbaines pauvres du Sud; de l’autre, cela pousse à la ruine encore plus de paysans, qui se voient forcés de vendre leur ferme ou, comme le montre le tragique exemple indien, trouvent souvent dans le suicide le seul moyen d’échapper au surendettement.

La domination des géants des semences a donc pour effet d’accroître la pauvreté et la faim dans les campagnes. Mais dans des pays riches comme la Suisse, il est non moins important de ne pas abandonner le contrôle des bases de l’alimentation à quelques rares entreprises multinationales.

Les semences et l’agriculture constituent des thèmes de société essentiels qu’il s’agit de replacer au cœur du débat. Car, au bout du compte, ceux qui contrôlent la production des denrées alimentaires déterminent notre avenir.

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1,3 million nouveaux robots industriels vont entrer en service ces 2 prochaines années

Publié le vendredi 26 février 2016 par Alain Clapaud

ABB-YuMiL’International Federation of Robotics (IFR) vient de livrer quelques chiffres de son enquête annuelle sur le marché mondial de la robotique. Des chiffres qui, selon cette autorité internationale traduise l’accélération de la 4e révolution industrielle.

Les investissements en robotiques des industriels se sont nettement accrus sur la période 2013/2014 (+43%) et en 2015 ,ce marché a représenté environ 32 milliards de dollars.

Sans surprise, Corée du sud, Japon et Allemagne restent les pays les plus robotisés au Monde

Le classement mondial des taux d'équipement en robots industriels place une nouvelle fiso la Corée du sud en tête (Source : IFR, 2016)

Le classement mondial des taux d’équipement en robots industriels place une nouvelle fois la Corée du sud en tête (Source : IFR, 2016)

Alors que la Chine devrait représenter une nouvelle fois le plus gros acheteur mondial de robots, La Corée du sud reste le pays le plus robotisé au monde avec 478 robots pour 10.000 employés alors que la moyenne mondiale se situe à 66 robots. Le Japon précède l’Allemagne avec respectivement 314 et 292 robots.

La Chine ne pointe encore qu’à la 28e place du classement mondial, avec seulement 36 robots pour 10.000 ouvriers. Les dirigeants n’ont engagé l’évolution du modèle industriel du pays, jusqu’alors fondé sur une main d’oeuvre abondante et bon marché, que voici 5 ans. Même en étant aujourd’hui le premier acheteur mondial de robots industriels et en affichant la plus forte croissance du secteur, avec  150 millions d’ouvriers dans le secteur industriel, il faudra encore de nombreuses années à la Chine pour rattraper le trio de tête des pays industrialisés.

Source : « Survey: 1.3 million industrial robots to enter service by 2018 », communiqué de presse IFR, 25 février 2016

L’US Army veut confier des imprimantes 3D à ses soldats

Publié le jeudi 25 février 2016 par Alain Clapaud

US-ArmyUne imprimante 3D dans le paquetage des soldats américains en opération, c’est peut-être pour bientôt. A partir du mois de février 2017, le laboratoire de recherche de l’armée américaine va confier des imprimantes 3D à des soldats. Le but est de leur permettre d’imprimer à la demande le drone qui va correspondre exactement à leurs besoins opérationnels. Si cette expérimentation est jugée concluante, des imprimantes 3D pourraient bien être déployées à terme sur les théâtres d’opération où sont déployées les forces américaines.

Un drone sur-mesure imprimé et assemblé en 24h

Chaque année, l’armée américaine mène ce que le jargon militaire appelle l’Army Expeditionary Warrior Experiments (ou AEWE). Une cinquantaine de technologies pour partie issue de la recherche gouvernementale et pour l’autre d’entreprises privées, sont confiées à des soldats afin de voir si elles correspondent effectivement à leurs besoins opérationnels. AEWE 2017L’édition 2017 verra le test d’imprimantes 3D dans le but de produire des drones de reconnaissance. Si les soldats ont besoin d’un drone, ils téléchargent le plan du drone qui correspond le mieux à la mission envisagée, l’impriment vont enfin monter l’appareil avec des composants « sur étagère » comme les moteurs, la batterie, l’électronique de contrôle. Les militaires espère qu’ainsi un drone sur-mesure peut être prêt à utiliser en 24 heures. L’impression 3D doit apporter une plus grande flexibilité à des soldats déployés loin des Etats-Unis et doit aussi simplifier la logistique espère Eric Spero, l’ingénieur à la tête de ce projet. L’approche défendue étant que seuls des composants standards doivent être stockés sur les bases lointaines.
Source : « Army selects 3-D printed unmanned aircraft systems concept for future experiment », communiqué de l’U.S. Army Research Laboratory, 15 février 2016

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70 % des dirigeants prédisent toujours le succès de leur stratégie de transformation digitale

Par Mydigitalweek -

lun 18 Juil 16

Une nouvelle étude révèle que les chefs d’entreprise ont foi en leur capacité à mener à bien leurs projets de transformation digitale, malgré des difficultés majeures

Une enquête commanditée par Pegasystems auprès de l’Economist Intelligence Unit 

Pegasystems Inc., (NASDAQ : PEGA), éditeur de logiciels d’applications métier stratégiques q a publié ce jour les conclusions d’une enquête menée auprès de dirigeants du monde entier, dont il ressort que la majorités des entreprises sont convaincues de leur capacité à atteindre leurs objectifs de transformation digitale pour 2016, mais estiment pour plus de 60 % qu’elles doivent encore impulser des changements organisationnels d’envergure pour ce faire.

L’étude, réalisée au printemps dernier par l’Economist Intelligence Unit (EIU) à la demande de Pegasystems, découle d’une série d’entretiens menés à l’échelle mondiale auprès de 282 cadres dirigeants issus de secteurs aussi divers que la santé, les services bancaires, les biotechnologies, l’industrie pharmaceutique ou les télécommunications. Les dirigeants interrogés à cette occasion ont fait état d’un bel optimisme quant à leur aptitude à mener à bien les projets de digitalisation de leur entreprise, puisque 69 % prévoient d’atteindre les objectifs qu’ils se sont fixés pour cette année 2016. Pour beaucoup, la réussite est d’ailleurs un impératif. Pour preuve, 77 % des sondés indiquent que leur entreprise a érigé la transformation digitale en priorité absolue pour l’année 2016, et beaucoup s’attendent à ce que celle-ci soit pénalisée financièrement dans l’hypothèse où elle faillirait à cette mission.

L’optimisme qu’affichent les cadres interrogés tient notamment à ce qu’ils perçoivent la digitalisation comme une opportunité de développement plus qu’une menace qu’il faudrait redouter. La perspective d’acquérir un avantage concurrentiel est d’ailleurs la principale source de motivation des entreprises décidées à entrer de plain-pied dans l’ère du digital – 48 % des dirigeants la citent en premier. En revanche, seuls 25 % des répondants ont évoqué la pression concurrentielle comme un des facteurs clés de leur volonté de digitalisation.

Ceci étant dit, il ressort également de l’enquête que la plupart des organisations ne s’attendent pas à ce que cette transformation digitale soit un parcours de santé. Ainsi, 61 % des cadres interrogés s’accordent à penser que leur entreprise devra engager des changements organisationnels de taille pour mener à bien ses projets de digitalisation. Les répondants voient le manque de soutien ou d’investissement de leur direction comme le premier obstacle à l’atteinte de leurs objectifs. 40 % d’entre eux ont indiqué que leurs supérieurs hiérarchiques devaient s’impliquer davantage dans la supervision des actions de digitalisation, ce qui montre bien que le changement doit être impulsé depuis le haut de la pyramide.

La plupart des entreprises ont fait de l’amélioration du service client l’objectif premier de leur transformation digitale, à l’heure où 57 % des répondants ne font pas mystère de leur volonté de mettre l’accent sur les processus auxquels leurs clients sont directement confrontés. Au plan interne, l’optimisation des processus est citée par 38 % des dirigeants interrogés comme le principal bienfait attendu de la digitalisation. Cet objectif l’emporte largement sur le renforcement de l’implication des employés, qui figure parmi les priorités de 14 % des dirigeants seulement.

Pour mener à bien leur transformation digitale, les entreprises ont décidé cette année d’investir massivement dans le Big Data et les technologies d’analytique (58 %) plus que toute autre technologie numérique comme l’informatique mobile (36 %) ou le Software-as-a-Service (29 %). Les investissements prévus dans le domaine du Big Data et de l’analyse de données varient très peu d’un secteur d’activité à l’autre.

Pour consulter l’enquête The New Digital Transformation Agenda 2016 dans son intégralité, rendez-vous sur www.pega.com/digital-transformation. Cette étude fait suite à l’étude Digital Evolution réalisée par l’EIU en 2015 à la demande de Pegasystems et Accenture.

 

 

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