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1 mai 2017

-5-L'OST du XXI éme siècle et le salariat

-5-L'OST du XXI éme siècle et le salariat

 La toile d' araignée du réseau global.

 La grande crainte des industriels est de voir s'introduire les trublions de la Silicom Valley dans le partage des profits. En effet il suffit de voir comment le phénomène des « plate forme »1 est devenu une véritable sangsue sur certaines professions. Les plus marquantes concerne l' industrie touristique et plus particulièrement l' hôtellerie (voir annexe ) et l' ubérisation. En tant qu'intermédiaire, la plateforme s'impose comme une infrastructure indispensable visant une position monopolistique.

Il y a une résistance assez globale à l' expansion des plateformes ,les procès sont nombreux et des luttes dans les rues se manifestent les taxis contre Uber...Mais aussi l'industrie hôtelière qui s' est rendu compte de l' inconvénient de transférer de plus en plus ses activités sur internet.

 Il en est de même pour les banques et assurances

 « Plus important encore : Google n'a pas réussi à convaincre les grands assureurs et les grandes banques de participer au projet, ceux-ci n'ayant aucune envie de partager leurs profits avec les champions de la Silicon Valley. Les internautes ne pouvaient donc comparer les prix que de petits acteurs. Les banques et assureurs étant de gros annonceurs sur Google, celui-ci n'a pas forcément voulu prendre le risque de les froisser avec ce nouveau service. » extrait de https://www.lesechos.fr/24/02/2016/LesEchos/22136-121-ECH_assurance---fin-de-partie-pour-google-compare.htm

La numérisation dans l' industrie.

 La numérisation a pour le moment fait sa principale pénétration dans le domaine des services avec les GAFA+NATu (Google, Apple, Facebook, Amazon, Netflix, Airbab,Tweter, Uber …). Dans l' industrie la pénétration est faible et en état d'expérience, les start-ups et l' internet des objets ne touche pas encore la sphère de la production industrielle. Cela tient à quelques facteurs que nous allons évoquer.

Contrairement à la France, l' Allemagne la championne des biens d' équipements et de l' industrie mécanique se tenait à l' écart de la dite « révolution 4,0 » et même la négligeait. Seulement la numérisation tout comme l' informatisation ne connaissent pas de frontières, elles pénètrent partout

dans la société civile et même sur les êtres vivants l'homme compris.

 Malgré leur réticence, les industriels allemands se trouvent contraints bon gré malgré d' entrer dans la danse de l'innovation numérique. Une des caractéristiques de ses innovations, est la mise en réseau de tous les éléments du processus de production afin de construire l'usine ultra connectée du futur.

Autrement dit, l'industrie 4.0 reposerait sur l'interconnexion de machines intégrées dans un univers éclaté, parcellisé mais globalisé dit système Cyber physique2 qui impose d' avoir une approche globale et transversale des différents domaines techniques. Une sorte d' architecture toile d' araignée s' auto régulant à l' échelle mondiale. Les machines, les pièces usinées ayant la capacité d'interagir et de se reconnaître mutuellement par pilotage intégré. Une superstructure gigantesque dite «  système productif cyber-physique » qui agit mondialement par le truchement des communication radio, l' emploi de capteurs, de puces RFID...

 

Les entraves au Cyber -physique.

 La première est la perte de contrôle de son industrie historique

  La grande crainte des industriels est de voir s'introduire les trublions de la Silicom Valley dans le partage des profits. En effet il suffit de voir comment le phénomène des « plate forme »1 est devenu une véritable sangsue sur certaines professions. Les plus touchés, concerne l' industrie touristique et plus particulièrement l' hôtellerie (voir annexe ) et l' ubérisation. En tant qu'intermédiaire, la plateforme s'impose comme une infrastructure indispensable visant une position monopolistique.

  Ce problème nous l' avons vu fut évoqué par le rapport NORA/MINC «  Il s' agit aussi d'éviter la domination d'une partie de l' industrie informatique sur une autre, de l'industrie informatique sur les entreprises et les citoyens" Rapport Nora/Minc p.13 .2

  Il y a une résistance assez globale à l' expansion des plateformes, les procès sont nombreux et des luttes dans les rues se manifestent les taxis contre Uber...3 Mais aussi l'industrie hôtelière qui s' est rendu compte de l' inconvénient de transférer de plus en plus ses activités sur internet. Tant qu'il s' agissait de professions libérales, les géants du net avaient le dessus, mais quand ils se sont attaqués aux banques et assurances les réactions ont été sans appel.

  « Plus important encore : Google n'a pas réussi à convaincre les grands assureurs et les grandes banques de participer au projet, ceux-ci n'ayant aucune envie de partager leurs profits avec les champions de la Silicon Valley. Les internautes ne pouvaient donc comparer les prix que de petits acteurs. Les banques et assureurs étant de gros annonceurs sur Google, celui-ci n'a pas forcément voulu prendre le risque de les froisser avec ce nouveau service. » extrait de https://www.lesechos.fr/24/02/2016/LesEchos/22136-121-ECH_assurance---fin-de-partie-pour-google-compare.htm

 la captation par les plates formes, d'une part de plus en plus grande des profits par les géants de l'internet Google en tête sera aussi une des préoccupation de l' industrie allemande.

  « Néanmoins la vraie menace, l’épouvantail de chaque manifestation Industrie 4.0 en Allemagne reste Google présenté comme le concurrent n°1. Les industriels allemands craignent, qu’à l’aune d’autres secteurs comme l’édition ou l’hôtellerie, les géants de l’internet n’imposent une relation exclusive avec le client final. Détenant l’accès aux données d’usage et des interfaces guidant le choix des consommateurs, ils seraient alors en position de force pour capter une part importante de la marge, quand ils ne chercheraient pas directement à concurrencer les industriels, à l’image de la voiture autonome. » ( La numérisation de l’industrie dans les entreprises du Mittelstand allemand )

Plus récemment nous apprenons, que des patrons viennent de saisir la commission europénne sur le sujet :

 Le 5/5/2017-Ce sont quelques-unes des plus belles réussites de la tech européenne qui ont pris la plume : les emblématiques licornes Deezer et Spotify, l'investisseur allemand Rocket Internet, mais aussi LeKiosk, Qobuz... Dix patrons qui, dans un courrier adressé à à la Commission européenne et que Les Echos ont pu lire, dénoncent les pratiques des plates-formes en ligne. Sans jamais nommer explicitement Google et Apple, ils appellent l'exécutif européen à sévir contre les géants américains du Web, les Gafa.4

La seconde la cybersécurité

je ne pense pas qu'il soit nécessaire de s'attarder sur le sujet, les médias ont suffisamment fait état de ce danger et des coût qu'il engendre. La cybercriminalité selon une étude d' IBM et du FBI coute 67 milliards de dollars par an aux Etats-Unis et selon Interpol 750 milliards d' euros par an pour l' Europe. L' affaire du virus Stuxnet contre le programmé nucléaire iranien, le 21/11/2010 a démontré la fragilité des systèmes de sécurité.Ces attaques, d'origine mafieuse et aussi le fait de certains États , ne sont pas faites pour rassurer les entreprises qui relèvent les malveillances suivantes:

1. infection des équipements avec un logiciel malveillant via les réseaux de bureaux ;

2. insertion de logiciel malveillant par clé USB ou par du matériel externe ;

3. accès illicite par un réseau de télémaintenance ;

4. sabotage délibéré ou comportement erroné ;

5. incitation à révéler des données personnelles notamment mots de passe par l’hameçonnage (emails frauduleux, phishing) et par le « social engineering » (des criminels prennent une fausse identité, par exemple dans un email où ils peuvent se présenter comme le fisc ou un interlocuteur des ressources humaines).

En 2014, en Allemagne ,les cyberattaques ont touché une trentaines d' entreprises, comme :

1- le sabotage d’une aciérie où les attaquants ont piraté le réseau par hameçonnage et mobilisé des techniques de social engineering ce qui leur a permis d'avoir accès au réseau de production Conséquence : impossibilité d’éteindre un haut-fourneau et dégâts importants dans l’usine

2- le chantage exercé sur l’entreprise britannique Code Spaces par des cybercriminels qui ont piraté un secteur de sauvegarde de données de l’entreprise dans le cloud 5et ont menacé de supprimer des données. Conséquence : l’entreprise refuse les demandes criminelles et fait faillite.

 

-Conclusions

  La tyrannie informatique s’étend à tous les domaines (école, hôpitaux, maisons de retraite, prisons, transports, etc). Le site les barbares attaquent se vante ouvertement dans une série de conférence de cette destruction créatrice. Les concepteurs, c' est à dire ceux qui sont en charge ( ingénieurs, contrôleurs, désigners...) de faire fonctionner la techno structure se présentent comme une médiation qui sait se rendre indispensable,en rendant dépendants ses utilisateurs. « plus l' activité de production est fractionnée plus il est nécessaire de l'intégrer et de la coordonnée, renforçant en cela le contrôle des concepteurs sur la régulation autonome des coproducteurs » 6

 D’autre part, il ne s’agit plus seulement de contrôle et de surveillance, mais de contrainte : par le macro-pilotage social grâce aux RFID7 et à l’Internet des objets que relaie le micro-pilotage des individus. Où l’on voit que le « fascisme » de notre temps ne s’annonce plus par un claquement de bottes mais dans le ronronnement des « machines à gouverner ».

 Et pour finir ce petit passage contre cet encadrement technico-légal liberticide.

 « Depuis le 6 juin 2013, pour ceux qui avaient déjà oublié le programme « Echelon », Edward Snowden, un déserteur de la NSA (National Security Agency), nous a rappelé la surveillance universelle de nos communications électroniques et téléphoniques pratiquée par les services de renseignement américains. Si le gouvernement français ne s’est pas ému de cet espionnage, c’est que les services de la DGSE (Direction Générale de la Sécurité Extérieure) en font de même sur le territoire français. Face aux « menaces terroristes » qui se cachent dans la société comme une « aiguille dans une botte de foin », il est nécessaire de scanner toute la botte de foin (Obama). Loin d’être une « dérive » sécuritaire, ces activités d’espionnage sont dans le projet cybernétique comme le poussin est en germe dans l’œuf. Cette affaire met en lumière une fois de plus la reddition de notre vie privée et de notre libre-arbitre entre les mailles du filet électronique.

 Tous, nous le savons, même si la plupart d’entre nous ne veulent pas le savoir. Tellement il est amussant et pratique de surfer sur la toile. Il n’y a rien à attendre d’un encadrement technico-légal du net, que ce soit par des hackers, cryptologues ou militants de l’encadrement juridique de l’information, sinon des illusions consolantes. La question va bien au delà de l’espionnage de la vie privée et des libertés individuelles. » Snowden et la "machine à gouverner"!

 En ce mois de mai 2017,une cyber attaque mondiale par le logiciel WannaCry a frappé plus de 300 000 ordinateurs dans quelque 150 pays.

  Gérard juillet 2016/ mai 2017

 

1 Qu’est-ce qu’une plateforme ? « Il s’agit, sur le plan général, d’une infrastructure numérique permettant l’interaction entre deux ou plusieurs groupes d’utilisateurs ». Elle se positionne comme intermédiaire qui rassemble des utilisateurs différents : clients, publicitaires, prestataires de services, producteurs, fournisseurs, voire objets physiques.

 2 Cette domination est encore en 2017, l'un des pôle de résistance à l'introduction des TIC par les industriels.

 3 Urssaf contre Uber-Le Tribunal des affaires de sécurité sociale (TASS) a annulé fin 2016 pour vice de forme le redressement de cotisations de 5 millions d’euros et la requalification de milliers de chauffeurs en salariés que réclamait l’organisme de gestion des cotisations sociales. L’administration a fait appel de cette décision qui ne règle cependant rien au litige qui oppose sur le fond les deux parties.

 4GAFA c' est à dire Google, Apple,Facebook, Amazon.

 5- Le terme Cloud (nuage en anglais), particulièrement dans l'air du temps, recouvre l'ensemble des solutions de stockage distant. En clair, vos données, au lieu d'être stockées sur vos disques durs ou mémoires, sont disponibles sur des serveurs distants et accessibles par internet.

 6Marie-Anne Dujarier « Le travail du consommateur », la découverte poche

7La radio-identification, le plus souvent désignée par le sigle RFID (de l'anglais radio frequency identification), est une méthode pour mémoriser et récupérer des données à distance en utilisant des marqueurs appelés « radio-étiquettes » (« RFID tag » ou « RFID transponder » en anglais).

 

ANNEXE-1

 Dans un article La numérisation facteur d’exclusion pour ceux qui cumulent précarité sociale et numérique

 Emmaüs pose la question suivante :

 « Parce qu’en 2016 la dématérialisation des services publics fait d’Internet un passage obligé pour accéder à ses droits et à sa citoyenneté, ces publics en difficulté affluent déjà vers les guichets d’aide sociale. Ils viennent chercher de l’aide pour s’inscrire aux services de la protection sociale ou pour actualiser leurs droits. Les effectifs étant insuffisants pour traiter ces demandes croissantes d’accompagnement, ils sont redirigés vers les associations de solidarité et auprès des professionnels de l’accompagnement social.

 Une étude conduite en 2015 par Emmaüs Connect montre que l’action sociale subit de plein fouet la dématérialisation totale de services de première nécessité : 75 % des professionnels interrogés par l’association sont contraints à faire les démarches « à la place de » la personne qu’ils accompagnent. Pourtant, seuls 10 % d’entre eux déclarent être formés pour accomplir cette tâche. Les acteurs de la solidarité signalent que les équipes de bénévoles sont confrontées aux mêmes demandes, et au même manque de cadre et de solutions pour y répondre sereinement.

 Pourtant, pour accompagner ces publics fragilisés par la dématérialisation, il existe de nombreuses initiatives publiques et associatives, portées par les acteurs de la solidarité ou de la médiation numérique. Ils sont, malgré leur engagement indéfectible, atomisés sur les territoires et dépendants de financements insuffisants. Au final, leurs réponses sont sans commune mesure avec la masse des personnes concernées par la précarité numérique et donc potentiellement en rupture de droits. »

 En résumé, ceux qui n' auront la possibilité d' utiliser l' internet se trouveront en marge de la société. « La révolution 4.0 » est mise en avant afin de justifier la déréglementation complète des conquêtes ouvrières.

 

ANNEXE-2

 La numérisation et le chantage à l' emploi.

 

Je prend comme exemple le secteur de l' assurance, mais d' autres secteurs sont dans la même galère, notamment tout le secteur public (éducation,SNCF,les mairies....)

 C'est actuellement à haute voix que les tenants du capitalisme numérisé nous préparent à l' Armaguéddon du travail salarié, quelques exemples de cette arrogance :

 extraits de l' Argus de l' assurance

 http://www.argusdelassurance.com/acteurs/numerisation-generali-et-talanx-licencient-a-tour-de-bras.103911

 « L’année passée, Allianz a envoyé par la poste 100 millions de lettres, uniquement en Allemagne. Cette forme de communication appartient désormais au passé, a insisté Oliver Bäte. Le processus de digitalisation imposera également des suppressions de postes, a reconnu le président d’Allianz. Une franc-parler sur le plan de l'optimisation des frais généraux que l'on retrouve chez Talanx et Generali. L’assureur prévoit notamment de supprimer tous les emplois de représentants dans les bureaux de poste. « Ce serait malhonnête de ne pas le dire clairement », estime Oliver Bäte.

 Pour mettre en œuvre cette révolution digitale, Allianz compte créer à Munich un premier « laboratoire »  chargé de tester et d'expérimenter les processus de numérisation. D’autres laboratoires test seront également installés dans d’autres pays.

  Pour faire face aux nouveaux défis de la numérisation, Generali annonce la suppression de 1000 postes en Allemagne tandis que Talanx, troisième assureur allemand entreprend d'en supprimer plus de 600 d'ici à 2020.

 Generali et Talanx restructurent dans le cadre de l'automatisation des processThinkstock

 Les assureurs allemands ont enfin compris que leurs clients souhaitaient désormais souscrire leur contrat ou déclarer un sinistre sur internet. Mais ils ont pris la révolution en marche et tentent aujourd'hui péniblement de suivre le rythme avec de lourdes restructurations.

 Ainsi, le groupe italien Generali, numéro 4 sur le marché allemand, vient d’annoncer la suppression de 1000 postes (7,4% de ses effectifs en Allemagne) pour faire face aux nouveaux défis de la numérisation. Generali s’est déjà lancé dans sa reconversion numérique en proposant une assurance basée sur le comportement des conducteurs automobiles avec la transmission des données du client via des systèmes de télématiques embarquées.

 Talanx et Generali : même combat

 Même stratégie chez Talanx. Le troisième assureur allemand (groupe qui comprend le réassureur Hannover Re) vient d’annoncer que les 600 suppressions de postes prévues jusqu'en 2020 (12% de ses effectifs) et annoncés en novembre ne seront « pas suffisants ». « Il en faudra plus », a confirmé à la presse Jan Wicke, membre du directoire de Talanx.

 La réduction des effectifs est inévitable pour lancer la transition numérique, estime l’assureur. Jan Wicke veut investir au moins 350 M€ dans la modernisation et l’automatisation du système informatique. « Les procédures doivent être raccourcies, les services aux clients améliorés et nos coûts seront ainsi réduits », a ajouté Herbert Hass, le président de Talanx Allemagne. « La distribution des produits sur le net va encore progresser », pronostique Jan Wicke.

 

Automatiser 90 % des souscriptions d'ici 2020

 

D’ici la fin de l’année, l’assureur veut proposer 80% de ses produits assurance voitures en procédure automatique sur Internet et en « relation directe avec les constructeurs ». Pour le dommage, le groupe s’est donné l’objectif d’automatiser 90% des souscriptions d’ici 2020. Quant à la Vie, Talanx a déjà annoncé l’abandon du secteur en raison de la faiblesse persistante des taux d’intérêt. »

 

ANNEXE-3

Ci dessous un article qui en résume les objectifs

"Répondre plus rapidement à près de 1,3 million de questions de clients par an, c'est le défi de Voyages-sncf.com. Après avoir garanti la réponse d'un conseiller en moins de deux heures sur les réseaux sociaux, le site de réservation en ligne vise l'instantanéité. A cet effet, il a délégué la gestion d'une partie de son service consommateurs à ses utilisateurs experts.

Un pari gagnant : près de 400 clients se mobilisent volontairement et à titre gratuit pour répondre tous les jours aux voyageurs sur le chat communautaire. Cinq d'entre eux ont même intégré la « love team », une cellule de dix salariés chargée d'analyser les verbatim clients et d'améliorer l'expérience utilisateur du site. Cette initiative a valu à Valérie Darmaillacq, directrice performance et relation client de Voyages-sncf.com, le prix du directeur client de l'année 2015.PriceMinister, PMU, MAAF, Auchan, Darty, Adidas, Nike, AXA, Decathlon, Airbnb, Lego, mais aussi Alstom dans le BtoB, nombreuses sont les entreprises qui font appel à leurs clients. Pour les unes, il s'agit de gérer leur service après-vente, pour les autres de trouver de nouvelles idées de produits et services ou de les améliorer. « La cocréation enrichit le spectre des compétences et des idées, soutient Lidia Boutaghane, consultante en stratégie client et marketing collaboratif pour Client au Coeur. Tout expert dans son domaine a tendance à se couper le champ des possibles, tandis qu'une personne qui n'est pas du métier s'autocensurera moins. »

extrait de: Cocréation: quand le client fait votre travail!

 

Bibliographie.

 

 Ivan Illich, Le travail fantôme , ed. Du Seuil ,1980

 

 Yves Lasfargue,Techno mordus Techno exclus, ed. les Echos

 

 Le rapport Nora Minc mai 1978

 

 Le rapport P.Lemoine "La transformation numérique de l'économie française"

 

 Lewis Mumford,Technique et civilisation, ed. Du Seuil,

 

 Paul Mattick ,Marx et keynes,les limites de l' économie mixte , ed. Gallimard,

 

 Sous le pseudonyme de Jean-Philippe Faivret  en réalité Philippe Lemoine)

 

Les dégâts du progrès, en coll. avec J.L. Missika, D. Wolton et la CFDT, Seuil, 1978

 

Le tertiaire éclaté, en coll. avec J.L. Missika, D. Wolton et la CFDT, Seuil, 1980

 

Le travail du consommateur, Marie-Anne Dujarier la découverte poche

 

 

 

 

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