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29 mai 2020

INFOBREF N°539-GAFA et NTCI

539

Voici la confirmation de ce que nous avions analysé dans plusieurs articles.

Les GAFA et la loi de la valeurG.Bad

L'OST: Réflexions sur les nouvelles technologies et le salariat.G.Bad

Economie. Les algorithmes et les rapports sociaux et politiques contemporains. (I) Définition de l’IA et théorie générale des plateformes numériquesF.Chesnais

Les bouleversements internes du capital: quelques exemples non limitatifs

La place des GAFA dans l’économie capitaliste

"De même, il démontre qu'aujourd'hui, la sphère financière asphyxie l'économie réelle en concentrant le capital dans les mains d'un nombre très réduits d'acteurs : les GAFAM n'ont plus seulement une position dominante sur le marché, « ils sont le marché ». Ce néolibéralisme menace même à terme la démocratie à cause du développement d'une économie de rente d'après" Michel Aglietta.



07h56, le 28 mars 2020

Zoom est une chronique de l'émission Toute l'info du week-enddiffusée le samedi 28 mars 2020

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Terrassée par le coronavirus, une partie du vieux monde économique est en train de disparaitre, laissant la place aux géants d'internet, déjà bien implantés. La crise actuelle devrait permettre aux Gafa de renforcer leur suprématie commerciale, obligeant l'Europe à réagir après le confinement.  

Cette crise du coronavirus est en train d’accélérer la transition vers le numérique. Et les Gafa (Google-Amazon-FaceBook-Apple) devraient sortir renforcés, au terme de cette épidémie. 

Certains modèles à l’ancienne, sont en train de s’écrouler. Exemple, dans les vêtements, la chaine à bas coût Primark, qui pour baisser au maximum les prix, avait décidé de ne pas avoir de site internet. Mauvaise idée, tous ses magasins (376) ont dû fermés, et donc zéro revenu. L’enseigne est en train de disparaitre auprès de ses clients, et de ses fournisseurs, contrairement à H&M ou Zara qui continuent leur activité mais sur Internet. 

Dans un autre registre – le Canard Enchainé, également, a du se résoudre à ouvrir un site internet. 

Pourtant, là aussi, le Canard était resté fidèle au monde physique, au kiosquier, avec un journal uniquement disponible en papier. Le Canard Enchainé a dû lui aussi basculer sur internet. Vous voyez, ce virus aura terrassé une partie du vieux monde. 

Mais Axel, c’est un mouvement de fond. Toutes les entreprises sont désormais obligées d’être sur Internet (et pas seulement les géants américains).  Et, il y a de la place pour tout le monde sur le web. 

Amazon a dû embaucher 100.000 personnes pour faire face aux commandes. Et des digues ont sauté. On commande de la nourriture maintenant sur Internet, ce qu’on rechignait à faire jusque-là. Idem pour le cinéma. Les salles de cinéma ont fermées et on regarde des films en streaming, sur son canapé, en s’abonnant à Netflix. En Italie, les téléchargements de Netflix ont bondi de 65 %. Sur YouTube, filiale de Google, le trafic est tel qu’il a fallu réduire le débit.

Donc, oui, ce coronavirus joue comme un accélérateur de la transition numérique. Vous savez, Ali baba s’est imposé en Chine, avec l’épidémie du SRAS en 2003. Ces géants américains du web, vont devenir, encore plus puissant, encore plus envahissant. Et, puisqu’on parle de reconquérir notre souveraineté justement, cette puissance des Gafa, ce sera une vraie question dont il faudra débattre en Europe, une fois ce virus terrassé.

Coronavirus: La Maison blanche appelle les GAFA à la rescousse

Trump veut qu’elles analysent les bases de données médicales et luttent davantage contre la désinformation.

Publié le 16 mars 2020 à 16:38, mis à jour le 17 mars 2020 à 14:02

Lors de cette réunion, il s’agissait d’imaginer comment les gigantesques capacités de calcul de ces entreprises pourraient être utilisées dans le cadre de la crise sanitaire. JOSHUA ROBERTS/REUTERS

Même Amazon, dont le patron Jeff Bezos cmpte pourtant parmi les ennemis jurés de Donald Trump, a répondu à l’invitation envoyée par la Maison blanche la semaine dernière aux grands groupes de la Silicon Valley. L’ordre du jour de cette rencontre avait de quoi rendre futile les querelles passées: la lutte contre le coronavirus.

Etaient présents Google, Facebook, Amazon, Microsoft, Apple, IBM, Cisco et Twitter. «Cette réunion était un rare exemple d’unité entre les acteurs de la Silicon Valley et l’administration Trump», souligne le Washington Post.

Il s’agissait d’imaginer comment les gigantesques capacités de calcul de ces entreprises pourraient être utilisées dans le cadre de la crise sanitaire. D’abord en matière de recherche médicale, en exploitant une nouvelle base de données sur la littérature scientifique toute récente, mais prolifique, sur le Covid-19.

Le gouvernement américain aimerait aussi l’aide des GAFAM pour étudier la dissémination du virus aux États-Unis. «Les entreprises de haute technologie et les grandes plateformes en ligne joueront un rôle majeur au sein de cet effort collectif», a espéré le conseiller de Donald Trump Michael Kratsios, à l’issue de cette réunion qualifiée de «brainstorming».

Les représentants de la Maison blanche ont aussi appelé les plateformes en ligne présentes à mieux lutter contre la désinformation sur le virus, qui se répand en ligne au moins aussi rapidement que la maladie sur le terrain. Ils leur ont demandé en particulier d’échanger en amont sur les fausses informations et récits conspirationnistes avant qu’ils ne deviennent viraux.

Lutte contre la désinformation

Facebook, Google ou encore Twitter mettent en avant, depuis plus d’une semaine, leurs efforts pour contrer la désinformation sur le Covid-19. Il y a un mois, l’administration américaine les avait brocardés pour leur manque de résultat, dans un rapport confidentiel obtenu par le Washington Post.

 Les géants américains de la tech ne sont pas les premiers à avoir été conviés à la Maison blanche. Elle a déjà reçu l’industrie pharmaceutique, les compagnies aérienne ou encore les grands noms de Wall Street.

À voir aussi - Coronavirus: l'Allemagne accuse Trump de vouloir s'approprier un projet de vaccin

Coronavirus: l'Allemagne accuse Trump de vouloir s'approprier un projet de vaccin

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Coronavirus: le SOS des représentants des entreprises

USA: Amazon attaqué pour sa collaboration avec l’ICE

Des anarchistes ont incendié une camionnette d’Amazon dans le comté de Los Angeles pour dénoncer la collaboration de l’entreprise avec la répression des migrants aux USA. Amazon fournit les serveurs cloud qui hébergent la base de données utilisée par l’U.S. Immigration and Customs Enforcement’s (ICE). Ces données  publiques et privées sont compilées et croisées pour suivre et expulser les migrants. Les serveurs d’Amazon hébergent aussi le système de gestion des enquêtes de l’ICE.  C’est Palantir – un logiciel cofondé par Peter Thiel, milliardaire et conseiller de Trump – qui permet aux agents de l’ICE sur le terrain d’accéder facilement à des données sur les personnes ciblées, incluant des photos du permis de conduire, les relations familiales et l’historique de leur parcours d’immigration.

L’ICE est une agence particulière agressive et répressive, contournant les lois pour expulser en masse les migrants, quitte à séparer les familles. Un mandat d’expulsion délivré par l’ICE ne suffit pas aux agents pour pénétrer chez quelqu’un sans son consentement, afin de l’arrêter. Pour contourner la loi, les agents de l’ICE procèdent à des descentes aux aurores, en s’identifiant mensongèrement sur le palier au cri de « police ! » et en portant de vestes et de tee-shirts similaires à ceux des forces de l’ordre pour nourrir la confusion… Les agents font aussi usage de diverses ruses (montrer la photo d’une personne inconnue au migrant ciblé en prétendant devoir vérifier que personne ne correspond à cette description à l’intérieur du domicile, se faire passer pour un membre d’un cabinet de procureur pour convenir d’un rendez-vous dans un lieu public, prétendre au téléphone vouloir rendre une pièce d’identité perdue pour attirer la personne ciblée, etc.).

Alors que Google, Apple, Amazon et Facebook poussent les feux dans les services financiers, le Conseil de Stabilité Financière du G20 pointe les risques que font peser les nouvelles offres de ces acteurs, à la fois sur les banques et sur le système financier.

Publié le 9 déc. 2019

Peur sur la banque. L'irruption des Gafa dans la finance est prise de plus en plus au sérieux par les régulateurs et les superviseurs du monde entier. Dans un rapport publié ce lundi, le Conseil de Stabilité Financière (FSB), émanant du G20, qui fédère les travaux des régulateurs des plus grandes économies de la planète, pointe la liste des risques que fait peser l'arrivée de ces nouveaux acteurs sur la stabilité du système financier.

Déjà présents dans le paiement depuis plusieurs années, les géants américains de la tech - et leurs équivalents asiatiques BATX (Baidu, Alibaba, Tencent, Xiaomi) - ne cachent plus leur ambition de croquer une plus grosse part du gâteau bancaire.

Banques : pourquoi Amazon reste le Gafa le plus menaçant

Comme toujours avec les Gafa, leur taille, leur réputation et leur force de frappe financière fascinent autant qu'elles font peur. Parmi les bénéfices liés à l'incursion de ces nouveaux acteurs, les régulateurs saluent « le potentiel en termes d'innovation, de diversification et d'efficacité dans la fourniture de services financiers ». Apple, Google et les autres géants de la tech sont en effet les champions toutes catégories de l'expérience client. Les banques traditionnelles n'hésitent d'ailleurs pas à s'inspirer de leurs bonnes pratiques pour améliorer leurs propres services.

Facteurs d'inclusion

La force de ces mastodontes, reconnaît le FSB, c'est aussi leur capacité à faciliter l'inclusion bancaire de populations qui n'avaient jusqu'ici pas accès aux services financiers classiques. C'est le cas notamment dans les pays émergents. En Chine, où Alibaba, Tencent et Baidu proposent toujours plus de services bancaires, la proportion de la population « bancarisée » est passée de 63 % à 80 % entre 2011 et 2017, selon la Banque mondiale.

Si dans les pays occidentaux, l'incursion des Gafa se limite pour l'instant à des partenariats avec des banques traditionnelles, le FSB alerte néanmoins sur les risques que cela comporte. « Ce n'est pas le rôle des autorités de protéger les établissements financiers de la concurrence, mais régulateurs et superviseurs devraient se montrer particulièrement vigilants à l'impact d'une telle concurrence sur la viabilité des modèles économiques existants et la nature de la réponse à apporter ».

Cette concurrence peut certes présenter un intérêt pour les clients, avec une baisse des coûts. Mais elle pourrait aussi avoir un effet négatif sur la rentabilité des banques , tout comme sur la solidité de leurs fonds propres.

Canal de propagation des crises

Outre les risques financiers habituels (solvabilité, liquidité, risques opérationnels) qui menaceront de la même manière les Gafa, le G20 s'inquiète surtout du nouveau canal de propagation de crise financière - s'il doit y en avoir une nouvelle - qu'ils peuvent représenter. En distribuant des services financiers, même via un partenariat avec une banque, ils relaient en effet les risques qui y sont associés, à une échelle potentiellement bien plus massive.

« Ces risques peuvent être particulièrement importants si ces services financiers ne sont pas facilement substituables et si la gestion des risques et les contrôles des Big Tech sont moins efficaces que ceux exigés auprès des institutions financières réglementées ». En clair, la supervision financière reste un métier, rappelle le FSB. Qui n'oublie sûrement pas que les Gafa n'aiment rien moins que de voir leurs activités régulées.

Apple : une carte de crédit et beaucoup de questions

Ce risque est d'autant plus grand que les Gafa sont peu nombreux. Leur concentration peut aussi poser problème en termes de gestion des risques, tout comme leur omniprésence dans le cloud.

Les autorités sont conscientes des problèmes liés à ces nouveaux acteurs. Leurs activités seront sujettes à régulation dans la plupart des pays, veut croire le FSB, qui s'interroge tout de même sur « les garanties qu'apporteront ces nouvelles règles ». D'une manière générale, avec l'offensive des Gafa, c'est tout le secteur financier qui fera l'objet d'une surveillance accrue.

Romain Gueugneau

Belgique : Le tracing sera complètement opérationnel demain lundi

Le tracing sera complètement opérationnel demain lundi. Il sera confié à des call-center privés ou semi-privés qui auront pour mission de contacter les personnes infectées et d’identifier avec qui elles ont été en contact dans les 48h précédant le diagnostic et pendant les 7 jours suivants. Les personnes contactées ne sont légalement obligées de répondre aux questions. N-Allo, filiale d’Engie, se chargera du contact tracing à Bruxelles et en Flandre. En Flandre, N-Allo fait partie d’un consortium de centres d’appels (outre Yource, Call Excell et les centres d’appels filiales du groupe Koramic2Engage) qui se chargera de la répartition des appels entre eux. En Wallonie un autre consortium se chargera du tracing. Il s’agit du Groupement Autonome des Mutualités, composé de iKanbi, CallExcell, ENTRA et LEM Intérim. Une bonne partie des travailleuses et travailleurs seront sous contrat d’intérim.

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