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18 mars 2018

INFOBREF N°510-dette publique.CSG, crime du capital, numérique

INFOBREF N°510de

Le PIB mondial est estimé à 79 280 milliards de dollars américains en 2017 par le Fonds monétaire international. Soit, pour une population mondiale ayant franchi le cap des 7,44 milliards cette année 2016, un PIB moyen par habitant de 10 152 $


INFOGRAPHIES - Au troisième trimestre, la dette publique de la France baisse néanmoins de 5,5 milliards d'euros par rapport au trimestre précédent, relève l'Insee ce vendredi.

C'est une légère diminution. La dette publique trimestrielle, mesurée selon les critères de Maastricht, s'établit à 2226,1 milliards d'euros au troisième trimestre 2017, contre 2231,7 milliards au trimestre précédent. Cela représente ainsi une baisse de 5,5 milliards d'euros, souligne l'Insee ce vendredi, dans le cadre de la publication des comptes nationaux trimestriels. «La dette publique nette (NDLR: la dette brute à laquelle on soustrait les actifs financiers des administrations publiques) diminue plus modérément (-1,5 milliard d'euros)», se plaçant à 2002,6 Md€, nuancent toutefois les auteurs de cette note. Un écart attribué en partie à la diminution de la trésorerie de l'État.

CSG : 4,5 milliards de gain pour l’Etat en 2018

Godeluck Solveig | 25/09 | 00:00

La baisse en deux temps des cotisations sociales l’an prochain va offrir une bouffée d’oxygène aux finances publiques.

A court terme, le transfert d’une partie des cotisations sociales vers la CSG s’avère une bonne affaire pour le gouvernement. Alors qu’il est en train de boucler les budgets de l’Etat et de la Sécurité sociale, il se prépare à encaisser un gain net de 4,5 milliards d’euros en 2018. La mesure a pourtant été conçue pour être neutre sur un plan budgétaire. Le coût total de la hausse de 1,7 point de la CSG, soit 22,6 milliards d’euros, doit être intégralement répercuté en baisse de cotisations pour les actifs. Et c’est effectivement ce qui est prévu... pour 2019.

Suppression par paliers des cotisations

En 2018, la suppression des cotisations salariales maladie et chômage va se faire par paliers pour les salariés du privé : -2,2 points en janvier, puis -0,95 point à l’automne. C’est ce décalage dans le temps qui va permettre d’engranger des économies, même si le gouvernement a promis qu’il y aurait un gain d’emblée pour les salariés.

Lire aussi :

DOSSIER Bascule cotisations-CSG : ce que veut faire Macron

Au total, le gain de pouvoir d’achat promis aux actifs en année pleine s’élève à 7 milliards d’euros. Seuls 75% des indépendants gagneront au change, avec une baisse dégressive de leurs cotisations maladie, ciblant ceux qui gagnent moins de 43.000 euros par an. La mesure sera neutre pour les autres indépendants. 

Quant aux fonctionnaires, ils ne devraient pas accroître leur pouvoir d’achat, mais juste voir leur perte compensée. En effet, l’exécutif considère qu’un geste n’a pas lieu d’être, étant donné l’augmentation du point d’indice, la refonte des carrières dans la fonction publique et la progression naturelle des traitements.

Les grands perdants de cette réforme de pouvoir d’achat sont les retraités, qui seront contributeurs nets - un choix assumé par le gouvernement. Toutefois, le sort des retraités modestes, juste au-dessus du seuil d’exonération de CSG (1.350 euros par mois pour une personne seule de plus de 65 ans), pourrait être adouci. La majorité parlementaire planche sur des amendements allant dans ce sens pour au moins lisser les seuils.

Les bénéficiaires de revenus du capital sont les autres contributeurs nets, puisque la hausse de CSG s’appliquera. Les revenus fonciers, qui ne seront pas concernés par la nouvelle «flat tax» de 30%, verront ainsi leur fiscalité augmenter de 1,7%.

Retour sur LesEchos.fr

 

Rubrique les dégâts du « progrés »

Un extrait fort intéressant sur les conséquences de l' application de la loi travail et des ordonnances du docteur Macron. Sources du SDEM de la Cie d' assurance l' Allianz

 

Accord GPEC : du néfaste, du creux et du hors-sujet !

 

Un scandaleux accord de « Gestion Prévisionnelle des Emplois et Compétences » (GPEC) a été signé en septembre par les dirigeants de deux syndicats, CFDT et CGC. Seul l’aspect prime de départ en retraite a été fortement médiatisé, mais les autres points méritent aussi toute notre attention.

Le néfaste : la mobilité « dynamique ». Nos emplois sont désormais classifiés en 4 catégories : 1) à renforcer, 2) émergents, 3) stables, 4) en décroissance. Par ailleurs, vilaine nouveauté : une mutation (éventuellement à l’autre bout de la France) pourrait être proposée à certains salariés occupant un

emploi « en décroissance » qui, s’ils la refusaient, seraient purement et simplement licenciés pour « raison économique ». En outre, la clause de mobilité nationale s’impose désormais à tous, y compris à ceux qui ne l’avaient pas dans leur contrat de travail.

Bien entendu, tout cela est accompagné de pseudogaranties (de l’enfumage en réalité : information préalable,concertation, accompagnement…), qui ne garantissent rien et surtout pas l’emploi !

Et, comme par hasard, hormis dans l’accord lui-même (art.13), le mot licenciement ne figure nulle part, ni dans la communication RH de l’Intranet où il est pudiquement question de « dispositif d’accompagnement spécifique » (!), ni dans les tracts des syndicats signataires.

Le creux : le « développement des compétences ». Hormis la création d’une flopée d’entretiens absurdes et inutiles (voir tract SDEM de décembre 2017), de comités et commissions sans plus d’utilité, rien de neuf, à part un vague accompagnement des mobilités externes (les seuls petits efforts faits par la direction étant pour ceux… qui partent de l’entreprise). Pas de moyens concrets et chiffrés,

seulement quelques bonnes intentions proclamées qui ne trompent personne, comme les besoins de formation qui seront… « étudiés » (merci bien !).

Le hors-sujet : les fins de carrière. Elles n’ont rien à faire dans un accord GPEC, mais l’occasion était vraiment trop belle de mettre en avant une indemnité de retraite majorée, faisant passer ainsi la pilule des licenciements éventuels. Ce lamentable et révoltant « accord » n’est, en fait, qu’un conglomérat de décisions de la direction, cautionnées par certains syndicats, pour organiser la baisse systématique des effectifs et il est le premier chez AGF/Allianz qui, utilisant une des dispositions de la loi El Khomri, ose écrire noir sur blanc que des licenciements seraient possibles s’il y a refus de mobilité.Inacceptable !

 

 

Le satellite électrique, nouvelle arme du spatial français face aux Américains

Par Vincent Lamigeon le 15.03.2017 à 15h52

Airbus et Eutelsat ont présenté à Toulouse le premier satellite électrique européen, Eutelsat 172B. Le symbole d'un des segments les plus porteurs du spatial, sur lequel Airbus et Thales dominent leurs rivaux américains.

 

Eutelsat 172B, premier satellite à propulsion électrique européen, sera lancé depuis la Guyane par une Ariane 5 fin avril.

Airbus Defence & Space

Il est là, dans la salle blanche d'Airbus Defence & Space à Toulouse, prêt à partir pour Kourou. Lui ? Eutelsat 172B, premier satellite à propulsion électrique européen, qui sera lancé depuis la Guyane par une Ariane 5 le 25 avril. Commandé en 2014 par Eutelsat, ce joli bébé de 3,5 tonnes permettra de développer la couverture de l'Asie Pacifique de l'opérateur européen, mais aussi de fournir internet en vol aux passagers des vols au-dessus du Pacifique, en partenariat avec Panasonic. "Ce satellite est le fleuron de l'industrie spatiale européenne, assure Yohann Leroy, directeur technique d'Eutelsat. C'est aussi le satellite de l'équipe de France du spatial : construit par Airbus, lancé par Ariane 5, exploité par Eutelsat." L"engin incarne surtout une des grandes tendances du secteur spatial, le passage de la propulsion chimique à la propulsion électrique. Depuis 2012, une douzaine de satellites électriques ont été commandés par les opérateurs. Et trois des cinq satellites en carnet de commandes chez Eutelsat sont à propulsion électrique.

Pourquoi cette ruée vers l'électrique ? Pour comprendre, il faut faire un peu de technique. Contrairement à ce qu'on croit souvent, les satellites télécoms ne sont pas injectés sur leur orbite définitive (dite géostationnaire, à 36.000 km de la Terre) lors de leur séparation avec le lanceur. C'est par leurs propres moyens de propulsion qu'ils finissent leur voyage, en passant par une orbite de transfert. Les satellites classiques, à propulsion dite chimique, ont un gros inconvénient : ils doivent embarquer énormément de carburant, les ergols, qui représentent jusqu'à deux tiers de leur poids. La propulsion électrique, elle, permet d'utiliser l'énergie produite par les panneaux solaires du satellite, d'où un gain de masse énorme qui permet de faire des satellites aussi puissants, mais quasiment deux fois plus légers, donc beaucoup moins chers à lancer.

Boeing précurseur

C'est le cas d'Eutelsat 172B, qui ne fait que 3,5 tonnes, alors qu'il aurait pesé 5 à 6 tonnes en version propulsion chimique. Seul hic : un satellite électrique met plus de temps pour atteindre son orbite finale : 3 à 7 mois, contre une semaine avec la propulsion chimique. Les moteurs électriques ont donc longtemps été cantonnés au maintien à poste des satellites, c'est-à-dire les petites corrections de trajectoires pour rester sur la bonne orbite pendant les 15 ans de la durée de vie de l'engin. Pour la "mise à poste", autrement dit le transfert vers l'orbite géostationnaire, la propulsion chimique restait la solution privilégiée. C'est l'américain Boeing qui a fait le pari de proposer, le premier, des satellites 100% électriques en 2012. Le succès de cette nouvelle gamme, avec des commandes des opérateurs ABS et Satmex, avait alors pris de cours les acteurs européens, Airbus Defence & Space et Thales Alenia Space.

Depuis, ceux-ci ont su réagir. Airbus a obtenu des commandes des opérateurs Inmarsat, SES et Eutelsat. Ce dernier a aussi commandé un satellite électrique à Thales Alenia Space. Les Européens semblent même avoir dépassé leurs rivaux américains en termes de performance. La propulsion dite "plasmique", développée par Safran pour Airbus et Thales Alenia Space avec le soutien de l'ESA et du CNES, permet ainsi une poussée deux fois supérieure à celle des satellites électriques actuellement en orbite. "Les satellites électriques Boeing mettent 6 à 7 mois pour arriver sur leurs orbites, contre 4 mois pour les satellites d'Airbus", pointe Yohann Leroy.

L'Europe dominante

Résultat : devancée sur le marché global des satellites télécoms par les américains Loral et Boeing, l'industrie européenne a en revanche pris le leadership sur les satellites électriques. Airbus revendique ainsi 50% du marché sur ce segment, contre 25 à 30% sur le marché global. Le groupe européen indique ainsi avoir vendu 6 satellites électriques en tout, contre 5 à Boeing, trois à Thales Alenia Space et un à Loral, soit 60% de part de marché pour les industriels européens (en intégrant les satellites militaires Comsat NG). Une domination bienvenue, tant le créneau semble porteur. "Nous estimons qu'à l'horizon 2020, 50% des satellites vendus seront électriques", indique Arnaud de Rosnay, patron des satellites de télécommunications chez Airbus Defence & Space. Yohann Leroy, chez Eutelsat, estime même que l'électrique dépassera le chimique, car mieux adapté à la plupart des types de satellites.

 

Cathédrale de chartes

Allianz France vient de signer une charte de plus,la charte mondiale des Nations unies sur les« principes d’autonomisation des femmes » et : « Par cet acte, la compagnie s’engage à promouvoir l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes ». Donc, à l’avenir, les femmes, au lieu d’être moins payées que les hommes, seront à égalité : de manière équivalente, tout aussi mal payées, c’est ça ?

 

Anatole france , pour montrer la farce et l' égalité juridique disait ceci :

 

« Il est interdit aux riches comme aux pauvres de coucher sous les ponts »

CRIME DU CAPITAL

Urgences du CHU de Rennes saturées : le décès d’une sexagénaire interroge

Une patiente est décédée, lundi après-midi, dans le service des urgences du CHU de Rennes. Elle attendait la venue d’un médecin.

Une patiente est décédée, lundi après-midi, dans le service des urgences du CHU de Rennes. Elle attendait la venue d’un médecin. | Thomas BREGARDIS archives

Nathalie Flochlay et Serge Le Luyer.

Modifié le 14/03/2018 à 12h59

Publié le 14/03/2018 à 07h06

Lire le journal numérique

La femme, âgée de 60 ans, avait été installée sur un brancard dans l’attente d’une auscultation par un médecin, lundi, aux urgences du CHU de Rennes. Des pompiers ont constaté le malaise et donné l’alerte. Mais il était trop tard.

Les urgences du CHU Pontchaillou de Rennes ont connu une nouvelle saturation, lundi après-midi. Des dizaines de personnes se sont rendues, au même moment, dans le service pour recevoir des soins.

Parmi les patients, une femme de 60 ans, admise suite à un appel au Samu, pour des douleurs abdominales, précise la direction du CHU. Elle était allongée sur un brancard dans un sas d’attente avant d’être examinée par un médecin.

Soudain, « des pompiers qui étaient là, près du guichet, se sont inquiétés. Ils venaient de s’apercevoir que la dame ne respirait plus, raconte un témoin. Ils ont prévenu immédiatement le personnel de l’hôpital. Tout s’est passé très vite ensuite. » La patiente a été transportée dans une autre salle pour être prise en charge.

Autopsie et réunion du CHSCT

Mais il était déjà trop tard. La sexagénaire n’a malheureusement pas survécu. Le drame a provoqué des interrogations parmi le personnel.

Une autopsie médicale sera pratiquée, comme le permet le Code de la santé publique, afin de comprendre les circonstances du décès, survenu seulement une heure après l’arrivée de la patiente. La famille de la défunte a été reçue par les responsables des urgences, hier. Le comité d’hygiène, de sécurité et dans des conditions de travail va se réunir d’urgence mercredi.

100 patients présents dans le service

Lundi, l’équipe médicale et soignante était au complet et devait assumer la prise en charge de « près de 100 patients présents dans le service dont 70 admis les cinq heures précédentes », précise la direction du CHU. Le personnel faisait également face « à la présence simultanée d’urgences avec mise en jeu du pronostic vital, nécessitant une prise en charge immédiate ».

En clair, les urgences étaient saturées avec des cas graves. Les médecins et le personnel soignant constatent une augmentation permanente du nombre de patients dans le service.

« Manque de moyens »

« Le personnel est souvent dans une impasse et doit pallier le plus urgent, rappelle Fabrice Lerestif, du syndicat FO. Nous dénonçons depuis longtemps le manque de moyens pour une bonne prise en charge des patients, notamment aux urgences du CHU de Pontchaillou. »

« On est très souvent sur le fil »

« Le personnel s’épuise, avec les injures et les menaces par les familles mécontentes à cause de l’attente, poursuit Philippe Blin, responsable FO du CHU. Les gens passent des heures dans la salle d’attente, sur les brancards. On est très souvent sur le fil. Ces problèmes, on les connaît depuis longtemps. »

 

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